Question:
est que dieu existe?
2007-01-03 02:29:25 UTC
est que dieu existe?
21 réponses:
Théo Jazz Man
2007-01-03 02:31:02 UTC
Mais non
Pandora
2007-01-03 02:45:02 UTC
Il existe uniquement pour ceux qui croient en lui.
Lisa
2007-01-03 08:13:51 UTC
Non ce sont les Hommes qui l'ont invente.
Gilou
2007-01-03 06:25:24 UTC
Je ne l'ai pas rencontré en voyage, mais le mieux est de lui demander a lui meme. S'il te repond c'est qu'il existe sinon ....
johnny rotten
2007-01-03 04:52:28 UTC
dieu n est ke baliverne , c la science ki explique tt
2007-01-03 03:33:44 UTC
tu le rencontre en toi même et dans chaque chose et chaque être que tu cotoie
2007-01-03 03:08:27 UTC
Dieu seul le sait !
cmt1ger
2007-01-03 02:46:32 UTC
Oui c'est l' Homme !
2007-01-03 02:46:01 UTC
LE CAUCHEMAR DE LA

MÉCRÉANCE











… quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée,

comme s'il s'efforçait de monter au ciel.

Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas.

(Sourate al-An'am: 125)











HARUN YAHYA

































ISBN: 2-84904-003-7

© Editions AL MADINAH, 2003





Editions AL MADINAH

17, rue Paul Bert - 69003 Lyon FRANCE

Tél: + 33 4 37 48 06 91 Fax: + 33 4 72 78 97 66





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SOMMAIRE





Introduction



QU'EST-CE QUE LA VRAIE RELIGION?



POURQUOI LA RELIGION EST-ELLE RÉVÉLÉE?



L'INFLUENCE DE LA RELIGION SUR LA VIE SOCIALE



LES EFFETS NÉGATIFS DE LA MÉCRÉANCE

SUR LE CORPS HUMAIN



L'ADHÉSION AUX VALEURS DE LA RELIGION:

UN REMÈDE À TOUS LES MAUX DE LA SOCIÉTÉ



LA SOLUTION SE TROUVE

DANS LES VALEURS DU CORAN



L'EFFONDREMENT DU DARWINISME



Notes



À PROPOS DE L'AUTEUR





L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et la philosophie à l'Université d'Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques et liés à la foi. Harun Yahya est devenu célèbre pour sa remise en cause de la théorie de l'évolution et sa dénonciation de l'imposture des évolutionnistes, ainsi que pour sa mise en évidence des liens occultes existant entre le darwinisme et les idéologies sanglantes du vingtième siècle.

Son pseudonyme est constitué des noms "Harun" (Aaron) et "Yahya" (Jean), en mémoire de ces prophètes estimés (que la paix soit sur eux) qui ont tous deux lutté contre la mécréance. Le sceau du Prophète (que la paix et le salut soient sur lui), qui figure sur la couverture des livres de l'auteur, revêt un caractère symbolique lié à leur contenu; ce sceau signifie que le Coran est le dernier Livre de Dieu, Son ultime Parole, et que notre Prophète (pssl) est le dernier maillon de la chaîne Prophétique. Sous la guidance du Coran et de la Sunnah, l'auteur s'est fixé comme objectif de démonter les arguments des tenants des idéologies athées, afin d'avoir le "dernier mot" et de réduire au silence les objections soulevées contre la religion. Le Prophète (pssl) a atteint les plus hauts niveaux de la sagesse et de la perfection morale, et ainsi son sceau est-il utilisé avec l'intention de prononcer les mots décisifs.

Tous les travaux de l'auteur sont centrés sur un seul objectif: communiquer aux autres le message du Coran et par conséquent les inciter à réfléchir aux questions liées à la foi, telles que l'existence de Dieu, Son unicité et l'Au-delà, et leur remettre en mémoire certains thèmes importants.

L'œuvre de Harun Yahya est connue à travers de nombreux pays, tels que l'Inde, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Indonésie, la Pologne, la Bosnie, l'Espagne et le Brésil. Certains de ses livres sont maintenant disponibles dans les langues suivantes: l'anglais, le français, l'allemand, l'italien, le portugais, l'urdu, l'arabe, l'albanais, le russe, le serbo-croate (bosniaque), l'ouïgour de Turquie, et l'indonésien, et des lecteurs du monde entier les apprécient.

Ces ouvrages ont conduit beaucoup de gens à attester de leur croyance en Dieu, et d'autres à approfondir leur foi. La sagesse et le style sincère et fluide de ces livres confèrent à ces derniers une touche distinctive qui frappe ceux qui les lisent ou qui simplement les examinent. Fermant la porte aux objections, ils sont caractérisés par l'efficacité de leurs propos, les résultats définitifs auxquels ils aboutissent et l'irréfutabilité de leurs arguments. Les explications fournies sont claires et ne laissent aucune place au doute, enrichissant le lecteur de données solides. Il est improbable que ceux qui lisent consciencieusement ces ouvrages continuent à soutenir les idéologies athées et la philosophie matérialiste ou toute autre pensée pervertie. Et même s'ils persistent dans leur négation, alors leur attachement à la déviation ne sera plus que purement sentimental puisque les différentes attitudes négatrices auront été nettement réfutées à la base. Tous les mouvements contemporains hostiles à la foi se trouvent aujourd'hui idéologiquement battus, grâce à la série de livres écrits par Harun Yahya.

Il ne fait aucun doute que de tels résultats n'ont pu être que par le biais d'une sagesse et d'une lucidité accordées par Dieu, et l'auteur ne tire aucune fierté personnelle de son travail; il espère seulement être un support pour ceux qui cherchent à cheminer vers Dieu. De plus, il ne tire aucun bénéfice matériel de ses livres. Ni lui ni ceux qui contribuent à publier ces ouvrages accessibles à tous ne réalisent de gains matériels. Ils désirent uniquement obtenir la satisfaction de Dieu.

Prenant en considération ces faits, c'est rendre un service inestimable à la cause de Dieu que d'encourager les autres à lire ces livres qui ouvrent les "yeux du cœur" et amènent leurs lecteurs à devenir de meilleurs serviteurs de Dieu.

Par contre, ce serait un gaspillage de temps et d'énergie que de propager des livres qui créent la confusion dans l'esprit des gens, qui mènent au chaos idéologique et qui, manifestement, n'ont aucun effet pour éradiquer des cœurs le doute. Il est patent que des ouvrages réalisés dans le but de mettre en valeur la puissance littéraire de leur auteur, plutôt que de servir le noble objectifqu'est le salut des gens de la perdition, ne peuvent connaître un tel impact. Ceux qui douteraient de ceci se rendront vite compte que Harun Yahya ne cherche à travers ses livres qu'à subjuguer l'incroyance et à répandre les valeurs morales du Coran. Le succès, l'impact et la sincérité de cet engagement sont évidents.

Il convient de garder à l'esprit un point précis: la raison essentielle de l'incessante cruauté, des conflits et des souffrances que subissent les musulmans est la domination de l'incroyance sur cette terre. Cet état des choses ne peut cesser qu'avec la survenue de la défaite de la mécréance et la sensibilisation de chacun aux merveilles de la création et à la morale coranique, afin que tous puissent vivre en accord avec elle. En considérant l'état actuel du monde, qui aspire les gens dans la spirale de la violence, de la corruption et des conflits, il apparaît vital que ce service rendu à l'humanité le soit encore plus rapidement et plus efficacement. Sinon, il se peut que la descente soit irréversible.

Il n'est pas exagéré de dire que la série de livres de Harun Yahya a assumé ce rôle majeur. Si Dieu le veut, ces livres constitueront le moyen par lequel l'espèce humaine connaîtra, au vingt-et-unième siècle, la paix et la félicité, la justice et la joie promises dans le Coran.

Voici quelques-uns de ses ouvrages: 'La "Main Secrète" en Bosnie', 'L'Aspect Caché de l'Holocauste', 'L'Aspect Caché du Terrorisme', 'La Carte Kurde d'Israël', 'Une Stratégie Nationale pour la Turquie', 'Solution: Les Valeurs du Coran', 'L'Antagonisme de Darwin contre les Turcs', 'Le Mensonge de l‘Evolution', 'Les Nations Disparues', 'L'Age d'Or', 'L'Art de la Couleur par Dieu', 'La Gloire est Omniprésente', 'Connaître Dieu par la Raison', 'Le Vrai Visage de ce Monde', 'Les Confessions des Evolutionnistes', 'Les Illusions des Evolutionnistes', 'La Magie Noire du Darwinisme', 'La Religion du Darwinisme', 'Le Coran Montre la Voie à la Science', 'La Réelle Origine de la Vie', 'Les Miracles du Coran', 'La Nature: les Caractéristiques de sa Conception', 'Sacrifice de Soi et Modèles de Comportements Intelligents chez les Animaux', 'L'Eternité a Déjà Commencé', 'Les Enfants, Darwin Etait un Menteur!', 'La Fin du Darwinisme', 'La Réflexion Approfondie', 'L'Intemporalité et la Réalité du Destin', 'Ne Feignez Jamais d'Ignorer', 'Le Miracle de l'Atome', 'Le Miracle de la Cellule', 'Le Miracle du Système Immunitaire', 'Le Miracle de l'œil', Le Miracle de la Création dans les Plantes, 'Le Miracle de l'Araignée', 'Le Miracle du Moustique', 'Le Miracle de la Fourmi', 'Le Miracle de l'Abeille à Miel'.

Parmi ses brochures, citons: 'Le Mystère de l'Atome' 'L'Effondrement de la Théorie de l'Evolution: La Réalité de la Création', 'L'Effondrement du Matérialisme', 'La Fin du Matérialisme', 'Les Bévues des Evolutionnistes I', 'Les Bévues des Evolutionnistes II', 'L'Effondrement Microbiologique de l'Evolution', 'La Réalité de la Création', 'L'Effondrement de la Théorie de l'Evolution en 20 Questions', 'La Plus Grande Tromperie de l'Histoire de la Biologie: Le Darwinisme'.

Les autres ouvrages de l'auteur sur des sujets liés au Coran incluent: 'Avez-Vous Déjà Réfléchi à la Vérité?', 'Au Service d'Allah', 'Abandonner la Société de l'Ignorance', 'Le Paradis', 'La Théorie de l'Evolution', 'Les Valeurs Morales dans le Coran', 'La Connaissance du Coran', 'Un Index Coranique', 'L'Emigration dans la Voie d'Allah', 'Les Caractéristiques de l'Hypocrite dans le Coran', 'Les Secrets des Hypocrites', 'Les Attributs d'Allah', 'Débattre et Communiquer le Message selon le Coran', 'Les Réponses du Coran', 'La Mort, la Résurrection et l'Enfer', 'La Lutte des Messagers', 'L'Ennemi Juré de l'Homme: Satan', 'L'Idolâtrie', 'La Religion des Ignorants', 'L'Arrogance de Satan', 'La Prière dans le Coran', 'L'Importance de la Conscience dans le Coran', 'Le Jour de la Résurrection', 'N'Oubliez Jamais', 'Les Jugements Négligés du Coran', 'Les Caractères Humains dans la Société d'Ignorance', 'L'Importance de la Patience dans le Coran', 'Information Générale du Coran', 'Compréhension Rapide de la Foi 1-2-3', 'Le Raisonnement Primitif de la Non-croyance', 'La Foi Mûre', 'Avant que Vous ne Regrettiez', 'Nos Messagers Disent…', 'La Miséricorde des Croyants', 'La Crainte d'Allah', 'Le Prophète Jésus Reviendra', 'Les Beautés Présentées par le Coran pour la Vie', 'L'Iniquité Appelée "Moquerie" ', 'Le Mystère de l'Epreuve', 'La Véritable Sagesse selon le Coran', 'La Lutte contre la Religion de l'Irréligion', 'L'Ecole de Yusuf', 'Les Calomnies Répandues au Sujet des Musulmans à Travers l'Histoire', 'L'Importance de Suivre la Bonne Parole', 'Pourquoi Se Leurrer? ', 'Bouquet de Beautés Venant d'Allah 1-2-3-4'.





À L'ATTENTION DU LECTEUR





•Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la lumière des versets coraniques et les gens sont invités à connaître la parole de Dieu et à vivre selon Ses préceptes. Tous les sujets qui concernent les versets de Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement dans l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé permet à chacun, quel que soit l'âge ou l'appartenance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides permettent également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement la spiritualité resteront sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent réfuter la véracité de leur contenu.



•Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou être abordés lors de conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le débat très utile dans le sens où ils seront en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des autres.



•Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire connaître et faire lire ces livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement convaincants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.



•Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées personnelles de l'auteur ou des explications fondées sur des sources douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des attitudes qui sont irrespectueuses ou irrévérencieuses du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à trouver également de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cœur.



•La raison pour laquelle un chapitre supplémentaire est dédié à l'effondrement de la théorie de l'évolution est qu'elle constitue la base même de toutes les philosophies anti-spirituelles. Comme le darwinisme rejette l'idée de la création, et de ce fait l'existence de Dieu, il a été à l'origine, ces 140 dernières années, de l'abandon de la religion par beaucoup de gens ou d'en avoir entraîné beaucoup d'autres à en douter. De ce fait, il est un devoir très important, intimement lié à la religion, de montrer que cette théorie est un échec. Il est impératif que ce service important soit rendu à tout le monde. Certains de nos lecteurs n'auront peut-être l'occasion de ne lire qu'un seul de nos livres. Dans ce sens, nous estimons qu'il est important de consacrer un chapitre qui résume le sujet.









INTRODUCTION





La misère, l’injustice, la peine, le pessimisme, la solitude, la peur, le stress, la frustration, la méfiance, l’absence de scrupules, l’anxiété, la rage, la jalousie, le ressentiment, la toxicomanie, l’immoralité, l’arnaque, la faim, la pauvreté, la corruption sociale, le vol, la guerre, la violence, l’oppression, la peur de la mort... Chaque jour, la télévision et les journaux nous parlent d’une actualité saturée par ces facteurs de troubles et de désolation. La presse populaire consacre des pages entières au compte-rendu de faits divers consternants, tandis que les journaux plus sérieux s’emploient à traiter du sujet sous un angle psychologique ou sociologique. Cependant notre connaissance de tels sujets ne se limite pas seulement à la presse; dans notre vie quotidienne nous sommes nous-mêmes témoins de ces drames, et plus grave encore, nous en sommes bien souvent les acteurs et victimes.

Les sociétés humaines cherchent à se libérer de ces expériences douloureuses, de ces désordres et de ces structures sociales oppressantes qui sévissent dans le monde depuis longtemps. Il suffit de jeter un rapide coup d’œil sur l’histoire de la Grèce antique, de l’Empire romain, de la Russie tsariste ou du prétendu siècle des Lumières, ou même sur l’histoire du 20ème siècle, un siècle tragique marqué par deux guerres mondiales et plusieurs catastrophes sociales à l’échelle planétaire. Quels que soient l’époque ou le lieu, le tableau ne varie guère et reste aussi sombre.

Si telle est bien la situation, pourquoi les hommes n’ont-ils pas réussi à résoudre ces problèmes, ou du moins pourquoi n’a-t-on pas fourni suffisamment d’efforts pour débarrasser la société de tels maux?

De tous temps, les hommes ont été confrontés à ces problèmes sans jamais parvenir à y trouver une solution adéquate car les moyens utilisés étaient eux-mêmes inappropriés. Ils ont cherché différentes solutions, eu recours à divers systèmes politiques, ils ont mis en place des règles totalitaires impossibles à mettre en pratique, mené des révolutions ou adhéré à des idéologies perverses, tandis que d’autres ont préféré adopter une attitude d’indifférence et se sont contentés d’accepter la situation telle qu’elle était.

De nos jours, les hommes sont presque engourdis par ce mode de vie. Ils pensent vraiment que ces problèmes s’inscrivent dans l’ordre normal des choses, que c’est la vie qui est ainsi. À leurs yeux, l’idée d’une société préservée de ces maux est tout bonnement un rêve utopique. Ils expriment continuellement et ouvertement leur dégoût pour cet univers vicié dans lequel ils vivent, mais continuent à suivre ce mode de vie car ils pensent ne pas avoir d’autre alternative. Pour résoudre ces problèmes, il n’y a qu’une solution: choisir de vivre selon les enseignements de la vraie religion. Ce n’est que lorsque les valeurs de la religion authentique régissent nos vies que l’on peut espérer un monde plus paisible et où il fait bon vivre, qui chassera le tableau sombre et morbide que nous avons actuellement sous les yeux et qui perdurera tant que les lois de Dieu seront méconnues. Pour le dire autrement les hommes seront asservis à ces problèmes tant qu’ils s’écarteront des valeurs du Coran. Résumons-nous encore: les horreurs de notre monde, voilà le cauchemar de la mécréance dans toute son ignominie.

Dans ce livre, vous verrez comment les principes régulateurs reposant sur les normes morales apportées par le Coran, révélation de Dieu à l’humanité, pourront seuls bannir le cauchemar de la mécréance. Vous découvrirez comment le pessimisme, la corruption et le désordre social peuvent être éliminés de la société; comment l’individu peut aménager son environnement de sorte à le rendre idéal; quels sont les avantages spirituels et matériels qu’il tirera en suivant ces normes morales. Nous montrerons tout cela en détail, et l’on verra en fin de compte que les valeurs du Coran sont l’unique remède que l’on peut apporter à tous ces maux.

Jusqu’à présent, nombre d’ouvrages ont tenté de rendre compte des problèmes psychologiques et sociaux auxquels la société doit faire face. Cependant, ce livre se démarque de toute cette littérature en ce qu’il met l’accent sur la solution la plus réaliste et la plus pragmatique à ces difficultés. Il nous met également en garde contre les dangers futurs qui nous menacent si nous refusons de recourir à cette solution qui s’impose d’urgence.

Nous espérons que tout lecteur doué de conscience comprendra que la paix, la confiance mutuelle, et l’idéal d’une vie sociale paisible ne peuvent être atteints qu’en embrassant les valeurs du Coran, et retournera vers la vraie religion, à savoir l’Islam.

Il rejoindra alors les rangs de ceux qui ne connaissent nulle souffrance, qu’elle soit physique ou morale, habituellement infligée par les maux susmentionnés. Autour de lui il ne voit que profusion de bienfaits, amour, confort, paix, respect, confiance, ainsi que les autres valeurs morales qui règnent sans partage. Il verra comment obtenir l’agrément de Dieu en observant les limites qu’Il a fixées et les prescriptions du Coran. Il se verra ainsi accordé la miséricorde du Seigneur et pourra espérer entrer un jour, enfin, au paradis.



Qu'est-ce que

la vraie religion?





D’où est-ce que je viens? Où vais-je? Quels sont le sens et le but de ma vie? À quoi ressemble la mort? Est-il certain qu’il y a une vie après la mort? Le paradis et l’enfer existent-ils? Quelle est l’origine de la vie? Où est notre Créateur? Qu’attend-Il de nous? Comment distinguer le bien du mal? Où trouver la réponse à ces questions?...

De tous temps, les hommes ont cherché une réponse à ces questions cruciales, ils les ont sérieusement méditées et examinées consciencieusement. Cependant, contrairement à ce qu’on croit généralement, à toute époque, les réponses les plus pertinentes à ces questions ont été apportées non pas par les philosophes, mais par la vraie religion qui est révélée par Dieu.

Maintes religions ont exercé une vive attraction sur l’humanité dans le monde: le bouddhisme, le chamanisme, et le paganisme n’en sont que quelques exemples. Cependant aucune de celles-ci n’est une révélation divine. Par conséquent elles ne sont rien d’autre que des philosophies, des courants de pensée. Certaines n’ont qu’une signification symbolique et culturelle et n’apportent pas de réponses aux problèmes psychologiques ou moraux. Leurs fondateurs avaient eux aussi médité ces questions cruciales mais ils n’ont pas réussi à élaborer une solution satisfaisante.

Néanmoins, à côté de ces pseudo religions, il en existe de véridiques qui méritent d’être examinées à part. La plus importante caractéristique de ces religions, celle qui les distingue des précédentes, est avant tout leur origine: elles trouvent toutes leur racine dans une révélation. Dieu informe l’humanité dans le Coran de la supériorité de la religion de vérité sur toute autre religion ou système philosophique ou sociologique:



C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin. (Sourate al-Fath: 28)



C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit de l’aversion des associateurs. (Sourate as-Saff: 9)



Le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam sont les trois religions qui prennent leur source dans une révélation divine. À l’origine, elles ont été toutes trois révélées par Dieu, mais après la disparition de leurs prophètes respectifs, le Judaïsme et le Christianisme ont été corrompus et pervertis.

On a pratiqué d’innombrables modifications dans l’ancien et le nouveau Testament, tantôt en ajoutant, tantôt en supprimant des passages, et peu à peu le texte original a disparu au profit de nombreuses versions falsifiées de l’ancien et du nouveau Testament. À partir de là, les fidèles de ces religions ont commencé à s’écarter de la religion divine originelle, et fondé leurs dogmes, leurs rites et leurs modes de vie sur des bases totalement erronées, inventées par les prêtres et les rabbins. Aujourd’hui, ces croyances et ces interprétations existent toujours. Ainsi, ces religions corrompues sont bien loin de fournir les réponses attendues aux questions évoquées plus haut.

Après la corruption de ces religions, Dieu a envoyé le dernier livre divin, qui restera intact et inchangé jusqu’au jour du Jugement dernier, et Il est celui qui le préservera de toute falsification:



Nous avons sans nul doute descendu le Message et en vérité, c’est Nous qui en sommes le Gardien (contre toute corruption). (Sourate al-Hijr: 9)



Depuis 14 siècles, le Coran est demeuré vierge de toute corruption. Chaque lettre des copies manuscrites originales a sa correspondance exacte dans les copies disponibles de nos jours. Aux quatre coins du monde, les musulmans lisent le même texte, ce qui prouve bien que le Coran est sous la protection de Dieu. À travers l’histoire de l’humanité, Dieu a souvent délivré Ses messages aux hommes par l’entremise de messagers et de livres sacrés. Le Prophète Adam (psl), le premier homme créé par Dieu, se vit assigner la même mission. En d’autres termes, les premiers hommes à vivre sur terre avaient pleinement conscience de l’existence de Dieu. D’autres messagers et révélations se sont succédés tout au long de l’histoire. Ce fait est rappelé dans le Coran:



Les gens formaient (à l’origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences… (Sourate al-Baqara: 213)



Comme le montre ce verset, Dieu envoie aux hommes des messagers qui mettent en garde leur peuple contre le jour du Jugement et la damnation pour l’éternité, tout en leur annonçant l’existence d’un paradis lui aussi éternel, aux jardins de félicité. Dieu, qui a créé l’homme, est aussi Celui qui connaît le plus parfaitement les conditions dans lesquelles il peut vivre au mieux sur cette terre. C’est pourquoi Il lui a prescrit un certain mode de vie et appris des valeurs morales qui façonnent un cadre de vie approprié au monde ici-bas, mais également utile pour l’au-delà. En bref, par la grâce de Dieu, la religion est un système qui offre à l’homme la possibilité d’atteindre l’idéal d’une existence équilibrée aussi bien sur le plan psychologique que social.

Bien qu’elles apportent des commandements différents selon leur époque et leur théâtre d’action, les religions divines présentent à l’homme des croyances et des exemples moraux qui sont toujours similaires dans leur essence. Elles véhiculent toutes les mêmes éléments fondamentaux quant à l’existence de Dieu. Elles expliquent Ses attributs, l’attitude idéale et le comportement qui satisfont Dieu, la méthode à employer pour distinguer le bien du mal, le vrai du faux, la meilleure manière de mener sa vie si l’on veut obtenir la satisfaction de Dieu et gagner le paradis.

De ce point de vue, la seule religion authentique au regard de Dieu est l’Islam, la base sur laquelle reposent toutes les religions révélées à l’homme depuis Adam (psl), ce qui signifie "soumission à Dieu". Ce statut exclusif à l’Islam est attesté par ce verset:



La religion pour Dieu, c’est l’Islam... (Sourate Al ‘Imran: 19)



Bien que les religions authentiques eussent été attribuées à leurs messagers respectifs et appelées en conséquence Judaïsme ou Christianisme, les religions diffusées par ces messagers ne forment qu’un seul et même message. En d’autres termes, en leur temps, elles incarnaient l’Islam:

… C’est Lui qui vous a élus; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés "musulmans" avant (ce Livre) et dans ce (Livre)… (Sourate al-Hajj: 78)



Ceux qui ont reçu les livres divins (les juifs et les chrétiens) avant que le Coran ne soit révélé étaient en réalité des musulmans. Ce point qui est relevé dans le Coran apparaît à travers les propos tenus par ceux dont la foi est authentique parmi les gens du Livre.



Ceux à qui, avant lui [le Coran], Nous avons apporté le Livre, y croient. Et quand on le leur récite, ils disent: "Nous y croyons. Ceci est bien la vérité émanant de notre Seigneur. Déjà avant son arrivée, nous étions Soumis." (Sourate al-Qasas: 52-53)



Dans le Coran, Dieu réfute les croyances erronées des juifs et des chrétiens sur ce sujet en apportant cette importante correction:



Abraham n’était ni juif ni chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (musulman). Et il n’était point du nombre des associateurs. (Sourate Al ‘Imran: 67)



Lorsque nous nous référons à nouveau dans le Coran, nous voyons qu’à travers les âges, les messagers ont toujours enseigné aux hommes le même système fondamental de croyances et d’adoration. Dans le Coran il est dit:

• que le Prophète Zacharie (psl) fut interpellé par les anges "pendant que, debout, il priait dans le Sanctuaire" (Sourate Al ‘Imran: 39)



• que le Prophète Chu’ayb (psl) fut interpellé par son peuple en ces termes: "Ô Chu‘ayb! Est-ce que ta prière te demande de nous faire abandonner ce qu’adoraient nos ancêtres, ou de ne plus faire de nos biens ce que nous voulons? Est-ce toi l’indulgent, le droit?" (Sourate Hud: 87)



• que le Prophète Isma‘il (psl) "avait coutume d’enjoindre à son peuple d’accomplir la prière (salat) et de donner la charité (zakat) et que son Seigneur était satisfait de lui." (Sourate Maryam: 55)



• qu’aux Prophètes Is’haq et Ya‘qub (pse) Dieu "leur a enjoint la prière (salat) et la charité (zakat) et qu’ils n’adorent nul autre que Lui." (Sourate al-Anbiya’: 73)



• qu’au Prophète Moïse et à son frère (pse) Dieu révéla Son décret en disant: "... faites de vos maisons des lieux d’adoration et accomplissez la prière…" (Sourate Yunus: 87)



• que le Prophète ‘Isa (psl) dit: "Il (Dieu) m’a béni où que j’aille et m’a ordonné d’être assidu dans mes prières (salat), de faire la charité (zakat) aux pauvres aussi longtemps que je vivrai." (Sourate Maryam: 31)

• que le Prophète Luqman (psl) s’adressa ainsi à son fils: "… Mon fils, sois assidu dans tes prières et interdis ce qui est répréhensible…" (Sourate Luqman: 17) et "… Mon fils, n’adore pas d’autres dieux qu’Allah car l’idolâtrie est une terrible faute." (Sourate Luqman:13)



• que Maryam reçut de Dieu ce commandement: "Ô Marie, obéis à ton Seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s’inclinent." (Sourate Al ‘Imran: 43)



Ce sont là des exemples des piliers fondamentaux de l’adoration et de la croyance et on pourrait encore développer la comparaison, vu que c’est le même message essentiel qui est véhiculé par chaque révélation et chaque prophète. Les caractéristiques intangibles de cette religion pure sont détaillées dans le verset suivant:



Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la salat et d’acquitter la zakat. Et voilà la religion de droiture. (Sourate al-Bayyina: 5)



Par conséquent la religion pour Dieu, c’est l’Islam. Cette vérité incontestable est expressément affirmée dans le Coran.



Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants. (Sourate Al ‘Imran: 85)



Pourquoi la religion

est-elle révélée?





Dès l’instant où il est créé, chaque homme est en mesure de concevoir l’existence de Dieu en faisant usage de sa raison.

Il est évident que chaque élément composant l’univers, même la plus infime particule, est la création de Dieu. Toutes les choses qui nous entourent sont autant de preuves de l’existence de Dieu. C’est Lui qui a créé les oiseaux qui volent dans les cieux et les poissons tapis dans les profondeurs de l’océan, les pingouins du pôle nord sont Ses créatures tout autant que les chameaux du désert, les bactéries invisibles à l’œil nu qui vivent dans notre organisme, les plantes, les fruits, les nuages, les planètes, les galaxies fabuleuses, chacune de Ses œuvres se manifestant dans une forme parachevée et dotée de systèmes complexes, de structures labyrinthiques et de caractéristiques subtiles.

De même, tous les systèmes qui permettent la vie sur terre reposent sur un équilibre fragile: la moindre variation, même si elle est de l’ordre du millimètre, pourrait rendre la vie impossible sur terre. Un rapide examen de ces systèmes d’équilibre révèle la logique ingénieuse et les calculs incroyables qui les sous-tendent. Par exemple, si la Terre tournait autour du Soleil à une vitesse inférieure à celle qui est la sienne, il s’ensuivrait des écarts de température importants entre le jour et la nuit. Une vitesse plus grande en revanche entraînerait le déchaînement de violents ouragans et de déluges qui mettraient sérieusement en péril la vie sur terre.

Ce n’est là qu’un exemple parmi les facteurs sur lesquels repose la possibilité de la vie sur terre, et il est fort peu probable que leur équilibre soit le fait du hasard. Il est en effet impossible à un homme doué de raison d’attribuer un système aux calculs aussi complexes à un hasard aveugle. Derrière une voiture ou un appareil photo, on devine le dessein conscient du concepteur. Par analogie, on doit conclure que l’univers si riche de réseaux parfaitement agencés n’est pas une entité régie par ses lois propres qui serait venue à l’existence par elle-même. Dieu nous rappelle constamment les preuves qui attestent la réalité de la création:



C’est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l’eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. D’elle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent. Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour; le Soleil et la Lune. Et à Son ordre sont assujetties les étoiles. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. Ce qu’Il a créé pour vous sur la terre a des couleurs diverses. Voilà bien là une preuve pour des gens qui se rappellent. (Sourate an-Nahl: 10-13)



Celui qui crée est-il semblable à celui qui ne crée rien? Ne vous souvenez-vous pas? (Sourate an-Nahl: 17)



Il suffit de méditer les sujets évoqués par ces versets, quand bien même l’on serait complètement dénué de connaissances religieuses, pour pouvoir concevoir l’existence de Dieu comme une évidence et appréhender Sa puissance. Le simple examen de notre corps, composé de systèmes complexes reliés les uns aux autres, nous permet de prendre conscience de l’éminence de la création divine.

Par conséquent, un homme qui ne saurait rien des livres révélés par Dieu pourrait atteindre l’idée de Dieu par l’observation et la méditation portées sur le monde qui l’entoure. Pour les hommes doués d’intelligence, le monde frappe l’entendement par la surabondance des preuves qu’il recèle:



En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d’intelligence, qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant): "Notre Seigneur! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi! Garde-nous du châtiment du Feu." (Sourate Al ‘Imran: 190-191)



Ici, la nécessité de la religion devient plus apparente. C’est simplement parce que lorsque l’on perçoit l’existence de Dieu, on se sent bien plus proche de Lui, on Le connaît mieux et on trouve les voies qui mènent à Son amour et à Sa grâce. Le seul moyen d’y arriver, c’est d’avoir une bonne compréhension des valeurs du Coran, parole inaltérable de Dieu et livre sacré de l’Islam, la religion de vérité.





Le Coran par sa science, apporte des réponses

aux questions fondamentales



À toute époque, Dieu a envoyé des messagers et des Écritures à l’humanité pour Se faire connaître à elle et lui enseigner les attitudes, les valeurs et les mœurs pour lesquelles Il nous a créés. Ils ont appris à l’homme la signification véritable de concepts tels que le bien et le mal, le vrai et le faux. Ils nous ont fait prendre conscience qu’il y a une vie après la mort, qu’une récompense attend ceux qui obéissent à Dieu tandis que les criminels subiront un châtiment douloureux.

Ainsi, à travers les religions divines, Dieu a-t-Il exposé avec clarté les sujets problèmes qui jalonnent la vie de l’homme. Toutes les informations nécessaires pour mener une vie épanouie et méritoire dans ce monde et dans l’autre y ont été fournies. L’objectif premier des religions authentiques révélées aux hommes et apportées par les messagers et les livres sacrés est rappelé dans plusieurs versets du Coran:



… Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu’un guide, une grâce et une bonne annonce aux musulmans. (Sourate an-Nahl: 89)



Et c’est en toute vérité que Nous l’avons fait descendre (le Coran), et avec la vérité il est descendu, et Nous t’avons envoyé qu’en annonciateur et avertisseur. (Sourate al-Isra’: 105)



Puis Nous avons donné à Moïse le Livre complet en récompense pour le bien qu’il avait fait, et comme un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde. Peut-être croiraient-ils en leur rencontre avec leur Seigneur (au jour du Jugement dernier). (Sourate al-An’am: 154)





Le Coran nous explique le vrai

but de la vie



Au fil de l’histoire du monde, des milliards d’êtres humains sont venus à la vie, ont vécu, puis sont disparus. Parmi eux, quelques-uns ont cherché à saisir le sens de la vie. Les autres se sont contentés de se laisser emporter par le flot des événements de la vie et ont dépensé leur vie en pure perte, à la poursuite d’objets vains. La satisfaction de leurs désirs personnels est devenue le seul objectif de leur existence. C’est une manière d’agir inconsciente et irresponsable qui sous-tend cette attitude prédominante dans la quasi totalité des sociétés qui se sont succédées à travers les siècles. Chaque génération, à quelques exceptions près, reproduit les erreurs de ses prédécesseurs et adopte tout simplement les priorités et les valeurs de ses aïeux. C’est un cercle vicieux qui perdure encore aujourd’hui.

La plupart des gens sont asservis à des philosophies et principes invariables, qui sont édifiés suivant ce raisonnement: l’homme vient au monde, grandit, et meurt. On ne naît qu’une fois, et la mort met un terme définitif à la vie. C’est pour cette raison que l’on doit "profiter de la vie" et s’efforcer de satisfaire ses désirs tant qu’on est vivant.

Ainsi les gens passent leur existence en pensant que leur unique chance est d’adopter le modèle hérité des générations passées. Dans un esprit dénué de toute conscience de la mort, ils poursuivent leur quête de plaisirs et les buts ultimes de leur vie se situent à court terme. Au-delà des différences culturelles et sociales, ce constat vaut pour tous. Des études prestigieuses, une position enviable dans la vie professionnelle, un poste, un niveau de vie élevé, une famille heureuse, et tant d’autres objectifs similaires se succèdent invariablement dans la quête que les hommes mènent tout au long de leur vie.

On pourrait développer ce point sur des pages et des pages encore. Toujours est-il que tous ces individus commettent une grave erreur: celle de rester aveugles à leur seul et unique raison d’être. Pendant ce temps, ils gâchent l'opportunité qui leur était offerte de réaliser le dessein qui a motivé leur existence. Ce but ultime, ce n’est rien d’autre que d’être le serviteur de Dieu, comme l’explique le Coran:



Je n‘ai créé les jinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. (Sourate adh-Dhariyat: 56)



Le Coran indique également comment faire pour devenir un bon serviteur de Dieu. Cela signifie professer l’unicité et l’existence de Dieu, connaître Ses attributs et prendre conscience de Sa majesté, n’adorer d’autre dieu que Lui et vouer sa vie à la recherche de Son agrément. Dans le Coran, les valeurs morales et les mœurs agréées par Dieu sont décrites de façon détaillée et les hommes sont invités à les embrasser.

À celui qui accepte de vivre dans le cadre délimité par ces valeurs, bonne annonce est faite de la vie parfaite qu’il obtiendra dans ce monde et dans l’autre. Dans le cas contraire, c’est une fin douloureuse et amère qui menace l’homme.

En effet le mode de vie que l’on adopte sur terre façonne notre existence future dans la vie éternelle. Après la mort, nous n’avons plus la possibilité de réparer nos manquements. Ainsi, se comporter comme si l’homme devait son existence au seul hasard, n’était assujetti à aucune limite, et était venu au monde pour se consacrer à la recherche des plaisirs vains de ce monde ne peut que nous conduire à notre perte. Ceux qui se comportent de façon irresponsable envers leur Créateur, ignorant la vraie finalité de leur existence et ne se sentant pas concernés par les conséquences de cette attitude dans la vie future, seront ainsi réprouvés et blâmés dans l’au-delà:



Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous? (Sourate al-Mu’minun: 115)



En réalité, ces êtres ne sont pas sans connaître le but de leur existence, puisque Dieu l’a proclamé par l’entremise de Ses messagers et de Ses livres sacrés et Il a octroyé aux hommes la guidée qui mène sur le droit chemin. Bien plus, toute sa vie, l’homme reçoit des mises en garde contre son insouciance. Ceux qui, tournant le dos à toutes ces occasions offertes, ont dévié de la véritable finalité de leur vie et poursuivi la satisfaction de leurs désirs, les remords et les regrets ne leur épargneront pas le châtiment:



Et là, ils hurleront: "Seigneur, fais-nous sortir; nous ferons le bien, contrairement à ce que nous faisions." "Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse? L’avertisseur, cependant, vous était venu. Et bien, goûtez (votre punition). Car pour les injustes, il n’y a pas de secoureur." (Sourate Fatir: 37)





Le Coran nous explique comment devenir

de bons serviteurs de Dieu



Puisque l’homme a été créé pour être le serviteur de Dieu, il faut bien que les êtres humains apprennent comment L’adorer. Ce savoir est également présent dans le Coran:



À chaque communauté, Nous avons assigné un culte à suivre. Qu’ils ne disputent donc point avec toi l’ordre reçu! Et appelle à ton Seigneur. Tu es certes sur une voie droite. (Sourate al-Hajj: 67)



Le Coran nous fournit une liste détaillée des actes d’adoration que Dieu exige de Ses serviteurs. Il donne toutes les réponses aux questions que l’on se pose souvent au sujet de la prière, de l’adoration régulière, des aumônes obligatoires et ainsi de suite. D’autre part, il explique aussi quelles sont les qualités du croyant agréé par Dieu, le type de comportement qu’il devrait éviter et les valeurs qu’il devrait adopter. La modestie, le sens du sacrifice, l’honnêteté, la justice, la pitié, la tolérance et d’autres caractéristiques morales de ce genre sont indiqués comme étant les qualités essentielles du bon serviteur. Les mauvaises actions, les attitudes blâmables, les façons inconvenantes de s’adresser aux gens sont également répertoriées dans le Coran et les croyants sont mis en garde contre ces mauvais comportements.

Dieu a créé l’univers tout entier et l’homme à partir de rien. Au sein des êtres vivants, l’homme a reçu plusieurs faveurs particulières, au nombre desquelles l’esprit qui est le plus grand et le plus noble de ces privilèges, ce qui le distingue des autres créatures, car cela fait de lui un être doué de conscience. L’abondance des bienfaits qui lui ont été accordés est telle que l’homme échouerait à les dénombrer toutes, comme le dit Dieu (Sourate an-Nahl: 18). Aussi l’homme doit-il méditer ces privilèges et s’interroger sur ce qu’on attend de lui en retour.

L‘ homme a été doué de la faculté de comprendre que tous les bienfaits dont il jouit viennent de Dieu. Par conséquent, il admet aisément qu‘il devrait éprouver de la reconnaissance pour de tels dons. Cependant il se peut qu‘il ignore comment exprimer cette gratitude et sur ce point, c‘est à nouveau le Coran qui lui montre la marche à suivre.

Dans le Coran Dieu demande avant toute chose que Ses serviteurs sentent la nécessité de rechercher et obtenir Son agrément tout au long de leur vie. À cette fin, à chaque instant de notre vie, l‘on doit préférer l‘agrément de Dieu à la satisfaction de sa propre volonté ou de ses désirs, sinon, l‘on devient esclave de ces derniers:



Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité?… (Sourate al-Furqan: 43)



De ce fait, tout au long de son existence le croyant évalue toutes les alternatives possibles à propos d’une action, d’une pensée ou d’une attitude et choisit celle qui plaira le plus à Dieu.

Par conséquent, celui qui consacre sa vie à rechercher l’approbation de Dieu peut espérer la récompense d’une félicité éternelle. On voit donc qu’être le serviteur de Dieu vise seulement notre propre bien; Dieu n’a pas besoin de nos prières et actes d’adoration, ou autres bonnes actions, comme l’atteste le Coran: "Dieu est riche au-delà des besoins de tout être." (Sourate al-Ankabut: 6)





Le Coran indique à l’homme comment

distinguer le bien du mal



En l’absence de référence aux enseignements du Coran, on est condamné à recourir à des critères inadéquats pour distinguer le bien du mal. Le recours à ces divers critères aboutit à des conduites erronées et des conséquences désastreuses. Par exemple, on considère qu’une personne qui a eu l’intention de commettre un crime est plus innocente qu’une autre qui en a commis plusieurs. Un cambrioleur estime être une personne inoffensive comparé à un meurtrier, tandis qu’un meurtrier pense qu’il n’est pas si mauvais que cela, puisqu’il n’a commis qu’un meurtre dans sa vie. Selon lui, ce sont ceux qui consacrent leur vie au meurtre qui sont mauvais. Un tueur professionnel, d’un autre côté, établit une nette distinction entre sa situation et celle d’un psychopathe et se considère tout à fait innocent. Cela vaut aussi pour ceux qui sans être des criminels ont une conduite contraire à l’éthique. Une personne médisante ne voit cette offense que comme une faute mineure car elle l’a faite sans mauvaise intention. Cependant, aucune de ces excuses n’est valable, et tous ces gens sont plongés dans l’erreur. La raison en est qu’on ne peut déterminer le caractère répréhensible d’une action qu’en examinant sa conformité aux préceptes du livre de Dieu. Ainsi, quiconque agit de façon contraire aux enseignements du Coran est coupable, peu importe son plaidoyer et ses excuses.

Comme nous le savons, l’âme humaine se divise en deux parties: la conscience, et l’âme bestiale (l’ego). La conscience inspire à l’homme les bonnes actions tandis que l’ego l’entraîne vers le mal et tout ce que Dieu désapprouve. Pour suivre au mieux la voie de la conscience, il est nécessaire d’acquérir une foi forte et la crainte de Dieu.

La religion permet à l’homme de distinguer le bien du mal. Ce n’est qu‘en adhérant aux révélations divines et en observant scrupuleusement leurs commandements que l’on peut espérer avoir un mode de pensée saine et un bon mécanisme de prise de décision. Par exemple un croyant qui craint Dieu selon l’acception du Coran se voit doté d’un critère de distinction entre le bien et le mal.



Ô vous qui croyez! Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal), vous effacera vos méfaits et vous pardonnera. Et Allah est le Détenteur de l’énorme grâce. (Sourate al-Anfal: 29)



La seule source qui permet de distinguer le bien du mal, la vérité du mensonge, c’est le Coran:



Qu’on exalte la bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement sur Son serviteur, afin qu’il soit un avertisseur à l’univers. (Sourate al-Furqan: 1)



Le Coran nous indique très précisément ce que sont le bien et le mal, et nous dit comment user de notre conscience. Dans ce verset par exemple, nous est donnée une définition de la vertu:



La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la salat et d’acquitter la zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux! (Sourate al-Baqara: 177)



Toute croyance héritée de notre famille et de nos aïeux ou inculquée par notre entourage, n’est pas digne de foi, si elle n’est pas conforme aux préceptes coraniques. On peut prendre l’exemple d’expressions que l’on emploie communément en société pour décrire un homme de bien, citons celle-ci: "Il ne ferait pas de mal à une mouche." Si la personne en question évite de nuire à une mouche, et de faire le mal en général mais n’exécute pas les commandements du Coran, il n’est pas juste de la qualifier de bien. Ce qui importe vraiment, c’est d’éviter les péchés définis par le Coran et de faire ce qui est reconnu comme étant louable par Dieu. Pour certains, le fait d’avoir de la pitié pour les pauvres et les enfants, et de leur venir en aide suffit à qualifier une personne de "religieuse" mais le Coran nous informe que ces qualités ne suffisent pas pour mériter le titre de vrai croyant. Le vrai croyant est celui qui s’acquitte méticuleusement des commandements de Dieu et consacre sa vie à la recherche de Son agrément.





Le Coran révèle à l’homme la vraie

nature de ce monde



Dans le Coran, dernière révélation authentique préservée de toute altération pour nous guider sur le droit chemin, Dieu nous dit que la finalité de notre vie est de L’adorer exclusivement. Il nous enseigne aussi que ce monde est un lieu où les croyants sont éprouvés et testés par le Créateur à cette fin. De ce fait, et comme condition préalable de ce test, Dieu met l’homme en garde contre les éléments créés spécialement pour tenter l’homme et l’écarter du droit chemin, ajoutant qu’ils sont de nature "trompeuse" (Sourate Al ’Imran: 185). Dans le Coran, nombre de versets révèlent la vraie nature du monde, en voici des exemples:



Vos biens et vos enfants ne sont qu’une tentation, alors qu’auprès d’Allah est une énorme récompense. (Sourate at-Taghabun: 15)



On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs; tout cela est l’objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est près d’Allah qu’il y a bon retour. (Sourate Al ‘Imran: 14)



Tout ce qui vous a été donné est la jouissance éphémère de la vie ici-bas et sa parure, alors que ce qui est auprès d’Allah est meilleur et plus durable... Ne comprenez-vous donc pas? (Sourate al-Qasas: 60)



Le statut social, le rang, la richesse, la progéniture, le bon niveau de vie aussi bien que la pauvreté ou l’aisance sont autant de moyens mis en œuvre pour mettre l’homme à l’épreuve en ce monde. Un verset dit:



C’est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés, en rangs, les uns au-dessus des autres, afin de vous éprouver en ce qu’Il vous a donné. (Vraiment) ton Seigneur est prompt en punition, Il est aussi Pardonneur et Miséricordieux. (Sourate al-An’am: 165)



Que la création de la vie et de la mort vise à éprouver l’homme, ce verset l’atteste bien:



Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur. (Sourate al-Mulk: 2)



Les conditions favorables aussi bien que défavorables qui entourent l’homme sont destinées à l'éprouver en ce monde (Sourate al-Anbiya’: 35). Tous les bienfaits accordés ou retirés à l’homme s’inscrivent dans cette logique de test.



Quant à l’homme, lorsque son Seigneur l’éprouve en l’honorant et en le comblant de bienfaits, il dit: "Mon Seigneur m’a honoré." Mais par contre, quand Il l’éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit: "Mon Seigneur m’a avili!" (Sourate al-Fajr: 15-16)



Ce verset décrit explicitement le point de vue d’un être inconscient incapable de saisir la nature de ce test.

Les croyants sont mis en garde contre une telle inconscience et la vraie finalité de leur vie leur est rappelée constamment:



Et ne tends point tes yeux vers ce dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains groupes d’entre eux, comme décor de la vie présente, afin de les éprouver par cela. Ce qu’Allah fournit (au paradis) est meilleur et plus durable. (Sourate Ta-Ha: 131)



Néanmoins, de tels hommes sont loin de pouvoir comprendre cela et sont tentés par l’attrait illusoire de ces faveurs. L’attachement porté à cette vie, leur quête incessante de possessions nouvelles les écartent bien vite de l’accomplissement de leur mission terrestre. Dans le même temps, ils ressentent une profonde frustration et déception lorsqu’ils rencontrent des difficultés. Le Coran fait également allusion à ce genre d’état d’esprit:



Et si Nous faisons goûter à l’homme une grâce de Notre part, et qu’ensuite Nous la lui arrachons, le voilà désespéré et ingrat. Et si Nous lui faisons goûter le bonheur, après qu’un malheur l’ait touché, il dira: "Les maux se sont éloignés de moi", et le voilà qui exulte, plein de gloriole. (Sourate Hud: 9-10)



Les croyants, qui interprètent tous les événements par rapport aux enseignements du Coran, s’en remettent à Dieu en toutes circonstances, font vivre en eux le souvenir de Dieu et de l’au-delà et s’engagent pleinement dans l’accomplissement de leur rôle terrestre. Conformément à cette maxime du Prophète (pssl), "Sois dans ce monde comme un étranger ou un passant" (Al Bukhari), ils savent qu’ils ne demeureront sur cette terre que pour un temps limité et que leur vraie demeure se trouve dans l’au-delà. C’est pour cette raison que les véritables croyants ne s’égarent jamais lorsqu’ils sont inondés de bienfaits, pas plus qu’ils ne sont abattus ou consternés quand ils en sont privés. Conscients d’être éprouvés sur les réactions qu’ils manifestent à l’égard des bienfaits et des calamités, ils s’efforcent d’adopter l’attitude la plus aimée de Dieu. Ils réagissent aux incidents de la vie en gardant ce verset à l’esprit:



Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation. Et c’est à Nous que vous serez ramenés. (Sourate al-Anbiya’: 35)



On voit bien ici que le Coran est une manifestation explicite de la miséricorde de Dieu puisque les croyants y découvrent les réalités les plus importantes de l’existence.





Le Coran nous informe que l’au-delà

est la vraie demeure de l’homme



À propos des questions qui débordent le cadre de la perception humaine, l’homme est incapable d’apprendre quoi que ce soit. "L’avenir" fait partie de ces questions. Personne ne peut savoir de façon sûre ce qui arrivera dans quelques secondes. Du fait de cette capacité de perception limitée, de tous temps les hommes ont été en proie à la curiosité concernant les questions de l’avenir, et notamment celles touchant à la nature de la vie après la mort.

Il est certain que les réponses les plus précises à ces interrogations ont été données par Dieu, Créateur de l’univers, des êtres humains, de la mort, du jour du Jugement, de l’enfer, du paradis, du futur, du passé, de la vie éternelle. Dieu a créé l’univers et tout ce qu’il contient à partir du néant et continue à les créer à chaque instant. Dieu crée aussi le temps, l’une des dimensions de l’univers à laquelle tous les êtres vivants sont assujettis. Dieu cependant n’est pas soumis au temps, Il est assurément au-dessus des concepts de temps et d’espace. Dieu a créé toute chose dans une dimension atemporelle. Il connaît et crée tout ce que nous considérons comme passé et présent en un instant. (Voir pour plus de détails L’éternité a déjà commencé du même auteur)

Outre l’avenir, tout ce qui échappe à la perception de nos sens appartient au monde de l’imperceptible. La vie éternelle aussi est du domaine de l'imperceptible pour les hommes tant qu’ils sont sur terre. Le Coran nous informe de l’existence de l’au-delà et l’évoque de façon détaillée. À toutes les époques, les philosophes ont émis des hypothèses concernant la vie future, suivant leurs différentes cultures qui abondent en superstitions à ce propos. Toujours est-il que les informations les plus pertinentes sur ce sujet sont fournies par la religion de vérité.

Seule la religion de vérité enseigne à l’homme le caractère éphémère de ce monde et l’existence de la vie éternelle dans l’au-delà qui attend l’homme. Qu’un jour arrivera où chacun sera récompensé ou châtié par Dieu selon ses actes, cela aussi est révélé par le Coran. Le Coran, ultime révélation divine, est la seule source qui nous informe en détail au sujet de la mort, du jour du Jugement dernier, de l’enfer, du paradis. Le Coran nous rappelle dans nombre de ses versets que la vraie demeure de l’homme est dans l’au-delà. L’un d’eux dit:



La présente vie n’est que jeu et amusement. La demeure dans l’au-delà sera meilleure pour ceux qui sont pieux. Eh bien, ne comprenez-vous pas? (Sourate al-An’am: 32)







L'influence de la religion sur la vie sociale





La mécréance a de nombreux impacts néfastes sur les êtres humains et les civilisations. Dans une société écartée de toute préoccupation religieuse, ses membres se caractérisent par leur injustice, leur égoïsme et leur manque de fiabilité. Tel est fatalement le tableau qu’on attribue aux sociétés mécréantes. Seules les valeurs religieuses peuvent garantir la perfection morale pour les sociétés et pour les individus. Ceux qui ont foi en Dieu et en l’au-delà se conduisent de façon responsable puisqu’ils ne vivent que pour obtenir l’agrément de Dieu. Craignant Dieu, ils évitent soigneusement les actes blâmables et les comportements qu’Il n’agrée pas. Une société dominée par de tels hommes ne connaîtra pas de graves problèmes sociaux.

En revanche, un mécréant, dans la mesure où il n’admet pas qu’il sera puni ou récompensé selon ses actes, n’observe pas les limites tracées par Dieu. Ne se souciant pas du jour du Jugement dernier, il ne voit pas la nécessité de réfréner sa mauvaise conduite. Tout en évitant certaines attitudes contraires aux règles de la société, beaucoup de gens n’hésitent pas à commettre d’autres méfaits quand ils sont invités et encouragés à le faire ou en ont l’occasion.

Celui qui affiche ses penchants pour la mécréance verra ses tourments commencer dès cette vie puisqu’il sait en son for intérieur qu’il devrait adhérer aux valeurs de la religion. Il est certain que chaque homme est doué de conscience. Mais tandis que ce mécanisme est bien orienté chez les croyants, il ne fonctionne presque pas chez ceux qui ne vivent pas selon les valeurs de la religion. En d’autres termes, ceux qui renient les valeurs morales de la religion sont en proie à une détresse spirituelle. Chacun en réalité sait qu’il a un Créateur, qu’il est responsable devant Lui et devrait rechercher la perfection morale. Mais ceci est en totale opposition avec les souhaits et désirs terrestres.

C’est pour cela que les individus, soit rejettent complètement la religion, soit se cherchent des excuses telles que "je suis quelqu’un d’honnête, bon et sincère" pour échapper aux prescriptions du Coran. Cependant dans les deux cas, ces gens savent dans leur for intérieur qu’ils devraient suivre le modèle de vie agréé par Dieu. Dans les sociétés éloignées des valeurs religieuses, la source de l’angoisse mentale, de tous les problèmes psychologiques et spirituels, réside dans cette détresse spirituelle que nous appelons "remords".

La situation de ces gens qui éprouvent déjà ces tourments alors qu’ils vivent encore sur terre est décrite dans le verset suivant:



Et ils disent: "Pour quand cette promesse si vous êtes véridiques?" Dis: "Il se peut qu’une partie de ce que vous cherchez à hâter soit déjà sur vos talons." (Sourate an-Naml: 71-72)



Les remords ne sont qu’une infime partie du supplice éternel et insoutenable que le mécréant subira dans l’au-delà. L’homme subit cette souffrance terrestre parce qu’il adopte un mode de vie et une attitude contraires à la finalité de sa création. Tant qu’il persiste dans sa mentalité irréligieuse, il est condamné à vivre cette détresse spirituelle. C’est pourquoi il éprouve le besoin pressant de faire taire la voix de sa conscience et d’être soulagé de sa souffrance morale. Moralement et physiquement, l’homme est prédisposé par nature à embrasser les valeurs de la religion. Dieu n’a pas seulement créé l‘homme, Il a aussi créé pour lui les meilleures conditions de vie. Aussi, la transgression des lois divines entraîne des difficultés personnelles pour l’individu. Comme nous l’avons dit dans les pages précédentes, il s’agit des problèmes sociaux et psychologiques qui sévissent tout au long de l’histoire humaine. La seule façon d’éradiquer ces maux consiste à adhérer aux valeurs de la religion car elle seule peut apporter un remède, au sens réel du terme, à ces problèmes.





L’adhésion aux valeurs religieuses

est une barrière contre le crime



Il n’y a pas de raison qu’un homme qui ne vit pas selon les valeurs de la religion, et donc ne s’attend pas à être jugé un jour pour ses actes et châtié, observe les lois fixées par Dieu et œuvre pour le bien et l’intérêt d’autrui afin d’obtenir l’agrément de Dieu. D’après sa conception erronée de l’existence, il n’a qu’une vie et doit la vivre dans les meilleures conditions, rechercher tous les objets de ses désirs et faire ce qui lui plaît. Le Coran décrit ainsi ce mode de pensée:



Et ils dirent: "Il n’y a pour nous que la vie d’ici-bas: nous mourons et nous vivons et seul le temps nous fait périr." Ils n’ont de cela aucune connaissance: ils ne font qu’émettre des conjectures. (Sourate al-Jathiya: 24)



Une personne qui professe une vision aussi éloignée de la vérité est d’une grande vulnérabilité face à toutes les tentations immorales. Elle peut se permettre de mentir sans vergogne, voler, rompre ses engagements, recourir à la violence, tromper autrui, exploiter les gens dès qu’elle en a l’occasion. Il n’y a rien qui puisse l’écarter du mal. Avec le temps, asservie à son ego (l’âme inférieure), elle obéit aux commandements de celui-ci sans hésitation et son inconduite ne connaît pas de bornes. Si son intérêt l’exige, elle peut être prête à commettre un meurtre. Les quotidiens sont emplis de tels faits divers: des individus tuant leurs voisins pour leur voler les bijoux, des femmes tuant leur mari dans un accès de rage, des parents torturant leurs enfants, des enfants assassinant leurs parents pour de sombres questions d’argent. Des incidents de ce genre se produisent chaque jour par milliers, dont bon nombre restent cachés. Ils sont autant de preuves attestant que les hommes sont devenus les esclaves de leurs bas instincts. Sur un plan spirituel, ils sont inférieurs aux animaux. Dans le Coran, un individu pareil est appelé "le transgresseur de toutes limites, le pécheur" (Sourate al-Mutaffifune: 12).

Dans une société où n’importe qui peut faire n’importe quoi à toute heure, une personne ordinaire assise à côté de vous dans le bus, au centre commercial, ou au théâtre peut devenir un danger potentiel. Il peut s’agir d’un voleur, d’un meurtrier, d’un violeur. De plus, une telle personne peut avoir une apparence avenante, être issue d’un milieu favorisé et avoir une brillante éducation. Une interview tirée d’un magazine populaire le confirme:

Q: "Vous dites que vous êtes fasciné par le meurtre. Dans ce cas, pensez-vous en commettre un jour?"

R: "... Plusieurs fois j’ai été tenté de commettre un meurtre. Je n’avais pas de victime préméditée, juste l’envie de tuer huit ou neuf personnes en un jour. L’âme humaine est encline à une telle violence, et je ressens cela au plus profond de moi. Cependant, un vrai meurtre ne sonne pas si bien: il y a le sang, le cadavre, les sirènes, la police... tout ce fouillis. Malgré tout, les meurtres me tentent toujours."

Q: "Quel genre de meurtre aimeriez-vous commettre?"

R: "Je voudrais absolument utiliser une arme à feu. Le poison ne suscite pas cette terreur à laquelle le meurtre est associé, c’est trop furtif."

À notre grande surprise, la personne interviewée qui est connue dans sa société comme étant éclairée abrite en elle des penchants terroristes et n’hésite pas à les exprimer. Cela nous donne une image éloquente de la société qui renie les valeurs religieuses. Cet exemple nous montre à quel point est terrifiante la nature des hommes qui n’ont ni foi ni crainte envers Dieu. Les prescriptions du Coran au sujet du meurtre que les mécréants peuvent commettre si facilement sont les suivantes:



C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes… (Sourate al-Ma’ida: 32)



L’exemple donné dans ce verset où Dieu dit que tuer un homme revient à tuer l’humanité toute entière est très important. Dans un autre verset, il est également dit que celui qui commet un meurtre subira le châtiment éternel de l’enfer (Sourate an-Nisa’: 93). Dans ce cas, un homme qui craint Dieu ne peut même pas concevoir le meurtre d’une seule personne. Ceci est illustré par l’histoire des deux fils d’Adam (psl). L’un d’eux voulut tuer son frère par simple jalousie. La victime qui craignait Dieu a adopté une attitude exemplaire.



Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer: car je crains Allah, le Seigneur de l’univers. (Sourate al-Ma’ida: 28)



Ici, la différence entre le croyant et le mécréant apparaît dans toute son évidence. Quelles que soient les circonstances, les croyants ne se risquent pas même à contempler un spectacle méprisé par Dieu. L’exhortation du Prophète (pssl) aux croyants, "Il ne devrait y avoir aucune nuisance, ni nuisance réciproque" (Sunan ibn Majah), le montre très clairement. De l’autre côté, les mécréants se sentent libres de commettre toutes sortes de forfaits.

Les préceptes de l’Islam débarrassent la société de fléaux tels que le vol, la corruption, le mensonge et le meurtre. Celui qui adhère à la morale islamique vit en se conformant aux limites tracées par Dieu et n’obéit pas à ce que lui murmure son âme bestiale.

Au contraire, celui qui ne vit pas de façon conforme à la religion se comporte toujours selon ce que lui dictent ses intérêts. Et c’est cela précisément qui le conduit à commettre des forfaits. Par exemple, le vol peut sembler profitable du point de vue de l’intérêt personnel matériel, mais la religion l’interdit. En vérité, le vol nuit au voleur et au volé tout autant. Toutes les épargnes d’un individu peuvent être volées en une nuit tandis que le voleur peut être la proie d’une crise de conscience. Pour cette raison, la religion interdit de tels méfaits et ouvre la voie à une vie paisible et harmonieuse sur terre.

Ici, un mécréant pourrait nous objecter: "Je ne crois pas en Dieu, mais je ne triche jamais avec autrui non plus." En effet il est tout à fait possible que cette personne ne fasse rien de malhonnête dans sa vie à cause de ses principes. Mais dans certaines circonstances, elle pourrait ne pas résister à la tentation et tromper alors autrui. Par exemple elle peut se retrouver à court d’argent ou être dans un environnement où la tromperie est très bien tolérée. D’autres contextes peuvent rendre la tromperie et/ou le vol plus "acceptables" et mener cette personne au péché.

Cependant le Coran interdit formellement de s’emparer des biens d’autrui. Une personne qui vit selon les commandements de la religion n’essaie jamais d’abuser autrui. La tromperie est une forme d’injustice dénoncée dans maints versets:



Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens, et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment. (Sourate al-Baqara: 188)





Le Coran confie les responsabilités aux

gens informés et expérimentés



De nos jours, la principale raison pour laquelle de nombreux problèmes restent non résolus réside dans le fait que les personnes chargées de s’en occuper n’ont pas les qualifications ni les talents nécessaires pour le faire. Dans des sociétés où les prescriptions de l’Islam ne sont pas appliquées, il y a beaucoup de gens dépourvus des compétences élémentaires requises par leurs responsabilités. Bien plus, même si elles ont les aptitudes, elles n’ont pas la vocation d’œuvrer pour le bien des autres ou de travailler au service de l’humanité. Souvent le critère selon lequel telle position ou fonction échoit à un individu, n’est pas ses compétences ou ses qualifications, mais plutôt un entrelacement d’intérêts individuels et de privilèges.

Par exemple, quand le directeur d’une usine familiale meurt ou part à la retraite, c’est son fils qui assume généralement la fonction de diriger l’entreprise. Lorsque cette décision est prise, on ne prend pas en compte le fait que l’héritier est capable ou non d’assumer cette responsabilité. Il se peut même qu’il n’ait aucun intérêt pour ce travail. Cependant comme aucun autre poste ne peut lui assurer le succès, la sécurité et la respectabilité qu’il recherche, il accepte cette fonction à contrecœur. Dans ce cas, il n’arrive pas à régler les problèmes qui se posent à l’usine ou à prendre à temps les mesures nécessaires. C’est là une situation qui risque de poser des problèmes plus dramatiques encore au fil du temps.

Mais dans un environnement où prévalent les valeurs du Coran, de tels problèmes ne se présentent jamais car le Coran enjoint aux croyants de confier les responsabilités à ceux qui ont la compétence et les aptitudes requises pour les porter:



Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation qu’Allah vous fait! Allah est, en vérité, Celui qui entend et qui voit tout. (Sourate an-Nisa’: 58)



Celui qui a foi en Dieu et vit selon les enseignements de la religion garde à l’esprit les commandements divins. Par conséquent, une société où vivent des croyants est composée de "ceux qui gardent les dépôts confiés à eux, et respectent leurs engagements scrupuleusement et qui témoignent de la stricte vérité" (Sourate al-Ma’arij: 32-33). Dans une telle société, chacun assume ses responsabilités au mieux de ses capacités.





La morale de l’Islam purifie l’homme

de l’infidélité et de la déloyauté



La religion enseigne à l’homme les notions de parole et fidélité. Il serait illusoire d’espérer que de telles valeurs perdurent dans une société qui n’est pas régie par celles du Coran, puisque les individus ne restent fidèles à autrui en toutes circonstances, aussi bien en temps de paix qu’en temps de troubles, que lorsqu’ils recherchent l’agrément de Dieu. Autrement, si l’on pense qu’on ne rendra pas compte de ses actes, on se laisse conduire par ses intérêts et on ne tarde pas à devenir une créature complètement égoïste.

La société abonde en exemples de ce type. Les gens se détournent rapidement de ceux qui quittent une position éminente, de la célébrité qui n’attire plus sur elle l’attention du monde, de l’homme fortuné qui fait banqueroute. De même, un homme éprouvé par une maladie mortelle souffre amèrement de la perte de ses amis qui l’abandonnent. Les journaux regorgent chaque jour de tels cas d’infidélité. Par exemple, dans le monde des affaires, nombreux sont ceux qui trompent leur partenaire. Dans toutes ces relations reposant sur l’intérêt, on assiste à toutes sortes de spectacles immoraux puisque l‘argent est ce qui importe le plus dans cette vie.

L‘amitié est un autre domaine où l‘infidélité est monnaie courante. Dans les sociétés mécréantes, on n‘hésite pas à abandonner ses meilleurs amis si une opportunité plus intéressante se présente. De nombreuses personnes ont subi la perte de leurs amis pour des raisons semblables.

La même constatation vaut pour les mariages. Les conjoints se trompent l’un l’autre pour des raisons insignifiantes. Ils peuvent se permettre ce type de comportement car selon leur raisonnement tordu, les actes malhonnêtes qu’ils commettent restent cachés, si personne n’en est témoin. Dès lors, rien ne peut les arrêter. En bref, dans les sociétés mécréantes, dans la plupart des relations humaines règnent l’infidélité et la déloyauté, ce qui fait naître la méfiance entre les hommes.

La logique tordue qui prévaut dans les civilisations mécréantes ne se limite pas à ces exemples. Les gens réputés pour leur gloire, leur beauté et qui jouissent de l’amour de milliers de fans le perdent tragiquement quand ils sont dépossédés de leur auréole de célébrité et de charme. Ils deviennent alors confinés dans leur solitude. Dans la plupart des cas, ils sont condamnés à attendre la mort, pauvres et solitaires. Tout d’un coup, leurs amis, leurs fans, la presse, tout disparaît. C’est la face amère mais bien réelle du type de vie qu’ils mènent.

La croyance qui gouverne l’existence des gens qui n’ont pas foi en Dieu soutient que l’homme descend de créatures semblables aux singes, et que c’est le résultat d’une évolution. C’est pourquoi l’apparence physique et l’aisance matérielle sont les principales valeurs qui distinguent les individus dans la société. Une fois que ces valeurs disparaissent, on perd tout crédit aux yeux des autres. Il est certain que cette philosophie ne permet pas d’attacher de l’importance à un être qui descend d’un simple primate. Toute l’attention se reporte sur l’argent et la gloire qu’on détient. Des gens plus jeunes et plus beaux remplacent les personnalités vieillissantes et la société marginalise ces dernières puisqu’elles ne lui sont plus d’aucune utilité. Le reste de la société est également composé de gens qui pensent descendre du singe et finir en poussière. Comme cette philosophie ne met pas en avant des valeurs comme la fidélité, ces hommes confient leurs parents une fois devenus vieux à des institutions spécialisées, oubliant qu’autrefois ces gens se sont occupés d’eux. Pire, ces personnes âgées reçoivent souvent de mauvais traitements dans ces établissements.

Comme on le voit, un cœur dépourvu de valeurs morales peut inspirer à l’homme une conduite négligente voire violente vis-à-vis de ses propres parents. L’infidélité imprègne tous les types de relations humaines. Ce problème social qui instille la peine et le trouble dans l’âme humaine peut être résolu seulement si on observe les valeurs de la religion. Quand les hommes adhèrent aux vertus religieuses, plus personne n’apparaît aux yeux d’autrui comme étant sans valeur, bon à rien. L’individu ne se distingue plus par sa bonne apparence, ni par ses biens, ou son statut social. Sa crainte de Dieu et la perfection morale qu’il manifeste sont les caractéristiques qui le rendent précieux. Le corps n’est qu’une faveur accordée temporairement à l’homme. L’homme est sur terre en vue d’un test. Il y passera un court séjour avant de gagner sa demeure éternelle dans l’au-delà, où il sera jugé pour ses qualités morales. C’est pourquoi le bon caractère est la seule chose qui importe. Dieu demande à ses serviteurs d’être fidèles les uns aux autres et de ce fait, c’est là ce qui convient aux croyants.

Quand la morale islamique prédomine, on assiste aux plus beaux exemples de fidélité et de loyauté. Les enfants chérissent leurs parents, peu importe leur âge; les parents, les artistes, les savants qui ont servi leur pays sont tenus en haute estime. Les jeunes gens n’abandonnent pas les membres aînés de la famille quand ils vieillissent. Ils leur rendent visite fréquemment et font de leur mieux pour les aider. Dans une telle société, l’amitié dure toute une vie… Plus que des amis, les hommes deviennent frères. De plus, en cas de maladie ou de problèmes, ils s’entraident de leur mieux pour gagner l’agrément de Dieu. Les couples qui veulent se marier maintiennent leur relation dans le souvenir et le rappel de Dieu. Ayant foi en l’existence d’une vie éternelle après la mort, ils manifestent un parfait dévouement l’un vers l’autre. Cette qualité n’est jamais altérée par les circonstances, pas même si l’un d’eux devient infirme, âgé ou grabataire. Par exemple, le dévouement, l’amour et le respect d’un homme pour sa femme demeurent inchangés même si elle perd des charmes précocement du fait de brûlures sur son visage. C’est simplement parce que le croyant prise l’esprit avant toute chose. En effet la patience manifestée dans les moments problématiques est recherchée par les croyants. Les propos suivants, tenus par le Prophète (pssl) explique le sens de la loyauté qui unit les croyants les uns aux autres:

Le musulman est le frère du musulman: il ne lui porte pas préjudice ni ne l’abandonne. Si quelqu’un prend en charge les besoins de son frère, Dieu pourvoira aux siens; si quelqu’un soulage son frère d’un souci, Dieu le soulagera aussi de l’un de ses soucis le jour de la Résurrection. (Al Bukhari, Muslim)

Cette notion de loyauté s’étend à toutes les relations dans lesquelles s’engagent les croyants, y compris les relations professionnelles ou d’affaires. Le respect des promesses et des contrats est l’un des traits typiques du croyant intègre. Dans une société qui n’est pas régie par les valeurs du Coran, il serait vain d’exiger des gens qu’ils tiennent leurs promesses et soient loyaux.

Un point mérite d’être mentionné ici: un homme peut prétendre qu’il ne rompt jamais ses promesses ni ne fait preuve de déloyauté en dépit de sa mécréance. Il se peut qu’il prouve en effet qu’il ne s’est jamais rendu coupable de tels actes au cours de sa vie. Toutefois, comme nous l’avons mentionné plus haut, les conditions peuvent changer au point qu’il pense pouvoir mettre en avant son intérêt. Dans ce cas il peut être tenté par les perspectives ouvertes par ces nouvelles conditions. Alors que, quelles que soient les conditions, un croyant n’ose jamais s’aventurer dans une situation qui déplait à Dieu.





La paix et la sécurité règnent partout où les

hommes adhèrent à la voie tracée par Dieu



Dieu exhorte l’homme de vivre dans un environnement où règnent la paix et la sécurité. Dans un tel environnement, la fureur, la colère et les autres attitudes immorales n’existent pas puisqu’elles sont proscrites par Dieu



Qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonnent à autrui – car Allah aime les bienfaisants. (Sourate Al ‘Imran: 134)



Ceux qui évitent [de commettre] des péchés les plus graves ainsi que les turpitudes, et qui pardonnent après s’être mis en colère. (Sourate ash-Shura: 37)



Le Prophète Mohammad (pssl) a également appelé les croyants à maîtriser leur colère dans nombre de ses propos:

L’homme fort n’est pas celui qui surpasse les autres par sa force mais celui qui se maîtrise lui-même quand il est en colère. (Al Bukhari)

Dieu nous décrit ainsi les croyants dans le Coran et ceux-ci veillent méticuleusement à ne pas agir de façon contraire à ses préceptes, étant donné qu’ils consacrent leurs vies à la recherche de l’approbation divine. Dans chaque mot qu’ils prononcent, dans chaque pas qu’ils effectuent, dans chaque attitude qu’ils adoptent, ils s’efforcent simplement de faire ce que Dieu agrée. Dieu nous demande d’avoir un comportement qui est même supérieur à la bonne moralité et qu’Il définit comme étant le "meilleur". Dans plusieurs versets, Dieu attire notre attention là-dessus.



Et dis à Mes serviteurs d’exprimer les meilleures paroles… (Sourate al-Isra’: 53)



Repousse le mal avec ce qui est meilleur… (Sourate al-Mu’minun: 96)



La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Sourate Fussilat: 34)



Dans un environnement où les gens adhèrent aux préceptes du Coran, chacun s’efforce de développer les meilleures manières, la paix et la tranquillité deviennent un mode de vie naturel. La colère, les conflits, les disputes disparaissent tout simplement. Les croyants ne se permettent jamais de manifester une telle attitude: ni en famille, ni au travail, ni dans les embouteillages, on ne voit de tels spectacles. Ces mœurs imparfaites qui sont si facilement tolérées par les autres sont en effet embarrassantes pour les croyants.

Quand la morale islamique est strictement appliquée dans une société, une atmosphère naturellement paisible y règne. Dans la situation contraire, les gens souffrent de nombreux problèmes. Il n’est pas facile d’empêcher une personne qui ne vit pas selon les enseignements coraniques d’avoir une conduite négative. Il est probable en effet qu’une telle personne soit en proie à des dispositions d’esprit changeantes puisqu’elle se laisse conduire par ses désirs; sans crier gare, elle peut se mettre en colère, réagir de façon dégradante ou même faire preuve de violence. En fait, ressentir de la fureur est un signe explicite d’une instabilité individuelle et sociale. Comme on l’a dit plus haut, c’est quelque chose que l’on voit couramment chez les couples, les amis, dans la vie professionnelle ou familiale. Il y a peu de gens qui ne sont pas ennuyés quand les choses ne se passent pas bien, quand ils se sentent sous pression, ou que leurs intérêts sont en jeu. Dans une telle société, il est vraiment difficile de vivre en paix. Ses membres font peu cas de la réaction des autres. Peu de gens imaginent que la personne avec qui ils sont pourrait être épuisée, manquer de sommeil, être malade ou avoir un problème. Les hommes sont des êtres faillibles et il est humain d’avoir des défaillances. Il est donc insensé de réagir en les insultant ou en les agressant quand il s’agit de fautes mineures. Toutefois dans les sociétés mécréantes, un repas brûlé, une chemise tâchée, un repas commandé qui se fait trop attendre au restaurant sont autant de raisons de créer des disputes. Inversement, les membres de ces sociétés restent tout simplement indifférents face à des comportements injustes si ceux-ci ne les affectent pas directement.





La moralité de l’Islam assure à l’homme

un équilibre moral



Ceux qui adhèrent aux valeurs de la religion reconnaissent que tout ce qui arrive est sous le contrôle de Dieu et de ce fait se soumettent à Lui. Cette conscience leur apporte un équilibre spirituel. Bon ou mauvais, aucun incident ne leur fait perdre cette maîtrise, ils ne tombent jamais dans des réactions excessives car ils ne se laissent pas conduire par leurs émotions mais par la raison en toutes circonstances. C’est pour cette raison que ce sont des gens dignes de confiance. Surtout dans les périodes de problèmes, ils prennent toutes les précautions possibles pour réduire les désagréments dont leur entourage ainsi qu’eux-mêmes souffrent. Instruits des préceptes du Coran, le guide révélé par Dieu à l’humanité, les croyants reflètent la morale coranique dans leurs actes et leurs mœurs. En appliquant scrupuleusement les injonctions divines et en ayant une grande crainte de Dieu ils élèvent sensiblement leur conscience et leur compréhension. Ils sont ainsi dotés de capacités de jugement et réflexion qui leur permettent d’avoir la meilleure conduite et les bons mécanismes de décision.

Il est certain qu’un croyant disposant de ces qualités ne connaît pas la panique, le chagrin ou le désespoir. Il ne se sent pas non plus concerné par les évènements qui lui semblent défavorables et se conduit toujours rationnellement. Il résiste aux difficultés et ne renonce jamais. Même dans l’adversité, il se montre courtois envers autrui et fait preuve de patience, ce qui est le signe d’un caractère intègre et mature. Conscient que tout est placé sous le contrôle de Dieu, un croyant garde toujours ce verset à l’esprit:



Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé; et cela est certes facile à Allah, afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné. Et Allah n’aime point tout présomptueux plein de gloriole. (Sourate al-Hadid: 22-23)



Incapables de comprendre cela, ceux qui vivent en dehors des limites de la religion se sentent toujours préoccupés, ils ressentent peur et agitation et sont victimes d’une détresse profonde. Le stress les rend émotionnellement et mentalement instables. Pour quiconque les observe de l’extérieur, leur façon d’être est troublante. Ce genre de personne change sans cesse d’humeur. Alors qu’ils semblent heureux, ils éclatent soudainement en sanglots. Ce qui les rend tristes ou joyeux est la plus part du temps imprévisible. Parfois ils se rappellent un souvenir déplaisant et tombent dans la tristesse. Ils font facilement une dépression et n’hésitent pas à dire qu’ils sont dans un état de totale dépression. De temps à autre, ils pensent au suicide et parfois s’y essaient. Ce type de personne ne pose pas de limite dans son comportement. Elle n’a aucune idée de ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, du comportement adéquat et de celui qui ne l’est pas, de ce qui est sensé et ce qui ne l’est pas, du fait qu’elle est ignorante des critères donnés par la religion authentique.

Ces gens ne placent pas leur confiance en Dieu puisqu’ils ne connaissent pas la religion. Ils ne sont pas conscients du fait que ce que Dieu crée fait partie de notre foi, que toute chose, bonne ou mauvaise, arrive par Sa volonté, et que tout ceci n’est qu’un test créé pour mettre l’homme à l’épreuve. Parce qu’ils ne sont pas en possession des enseignements de la religion, ils ne comprennent jamais la vraie finalité qui sous-tend les évènements qui les frappent. C’est pourquoi ils ne les accueillent pas comme ils devraient. Attribuant tout cela au hasard, ils se sentent en danger, préoccupés, accablés. C’est pour cela qu’ils prennent de mauvaises décisions et ont des réactions inadéquates. Ils éprouvent du regret pour leurs actions.

Ils ne peuvent établir de critères valables pour aucun sujet. Ils sont contents et deviennent impulsifs quand les choses vont comme ils le souhaitent. Puis soudain, ils deviennent insolents et arrogants. Quand ils se réjouissent, ils perdent tout contrôle, se comportent de façon humiliante et affichent des manières frustes. Ils peuvent faire des choses imprévisibles, crier ou pleurer de joie. Quand ils sont irrités, ils parlent sèchement ou deviennent agressifs.

Ces attitudes ne sont pas confinées à certaines catégories de la société. Dans les civilisations dépourvues de l’esprit de la religion, les personnes les plus mûres, les plus éduquées et les plus raisonnables, sont enclines à perdre leur maîtrise d’eux-mêmes et à gâcher leurs talents par de mauvais desseins. On voit souvent ces gens s’abaisser à de viles actions ou devenir agressifs quand leurs intérêts sont en jeu ou que les choses ne vont pas conformément à leurs souhaits.





Les hommes qui adhèrent à la religion

ont un caractère ferme et résolu



Dans de telles sociétés, même si les gens semblent être forts individuellement, ils sont astreints à certaines limites. Face à certaines circonstances, ils ne peuvent surmonter leurs faiblesses. Même la personne connue pour la fermeté de ses principes peut les remettre en question si ses intérêts sont menacés. Sous la pression, dans l’adversité, en cas de difficulté ou de maladie, ou quand ils pensent qu’il n’y a personne à l’entour pour les condamner, il est probable que les gens n'observent pas de limites. Ils peuvent accepter de bon cœur les propositions attrayantes puisqu’il n’y a aucune raison de ne pas sacrifier leurs principes pour assouvir leurs désirs.

Comme nous l’avons vu, ce qui importe, ce n’est pas que l’on ait commis ou non ce genre de méfaits. Ce qui compte c’est qu’il n’y a rien qui empêche une personne qui néglige les valeurs de la religion de ne pas s’adonner à ses désirs égoïstes. Comme elle ne craint pas Dieu, une telle personne n’a pas la force de se conformer strictement à Sa volonté.

La situation est tout autre pour celui qui a une parfaite compréhension des principes islamiques. Rien ne brise sa résolution de faire ce qu’il pense être vrai. La principale raison en est sa profonde certitude de l’existence de Dieu. Il est conscient que Dieu voit, entend et sait tout ce qu’il cache dans son cœur et sent qu’il est toujours en présence de Dieu. Celui qui croit vraiment en Dieu a une personnalité et une volonté fortes, et observe scrupuleusement les lois divines. Il n’ose jamais commettre ce qui Lui déplait. Peu importe ce qui arrive, il montre une volonté inébranlable de se rapprocher de Dieu. Comme l’attestent ces versets:



Dans des maisons [des mosquées] qu’Allah a permis que l’on élève, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient en elles matin et après-midi, des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l’invocation d’Allah, de l’accomplissement de la Salat et de l’acquittement de la Zakat, et qui redoutent un jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards. Afin qu’Allah les récompense de la meilleure façon pour ce qu’ils ont fait [de bien]. Et Il leur ajoutera de Sa grâce. Allah attribue à qui Il veut sans compter. (Sourate an-Nur: 36-38)





La morale islamique purifie

l’homme de l’égoïsme



Il n’est pas surprenant de constater que celui qui n’adhère pas aux valeurs de la religion ne pense souvent qu’à lui. C’est en réalité la condition sine qua non de la philosophie qu’il suit dans la vie. Le sens du sacrifice, la pitié et la bonne moralité sont des valeurs introduites par la religion; seule la religion veille à ce qu’on les prenne à cœur. Seuls ceux qui croient en Dieu et en la vie future et sont conscients qu’ils devront rendre compte de leurs actes peuvent faire preuve de cette perfection morale décrite par le Coran. C’est pour cela que dans le cas d’un mécréant il est improbable qu’il puisse avoir une attitude aussi exemplaire. De plus il ne serait pas juste qu’un mécréant dise: "Il y a tant de gens égoïstes sur terre, mais je n’en suis pas un." Car lorsqu’on n’adhère pas aux valeurs religieuses, on n’a pas d’autre choix que d’être égoïste. La raison de cet état de fait n’est pas différente de celle qui explique les autres types d’attitudes immorales: ne pas croire en l’existence de la vie future, ne pas croire que nos méfaits seront punis dans l’au-delà, et n’avoir aucune crainte de Dieu.

C’est ce qui explique que ceux qui vivent hors des limites de la religion poursuivent leurs seuls intérêts et ne se soucient pas des autres. Leurs principaux souhaits dans la vie sont d’être plus riches, de gravir les échelons, d’avoir un meilleur mode de vie… Pourvoir aux besoins des nécessiteux, des pauvres, des vieux ou agir pour le bien de la société sont les moindres de leurs soucis. Leur conception de la vie n’inclut pas le sens du sacrifice ou la vocation de faire le bien. L’attitude des gens autour d’eux n’est pas très différente de la leur, puisque l’indifférence est monnaie courante dans la société. Cette tendance générale soulage la conscience individuelle.

En bref, dans une société où les valeurs religieuses sont négligées, l’égoïsme est une réalité inévitable. Dieu attire notre attention sur ce penchant de l’homme dans le verset suivant:



… les âmes sont portées à la ladrerie. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Sourate an-Nisa’: 128)



Les gens égoïstes mettent en avant le bien-fondé de leur conception même dans les choses les plus banales. Peu importe ce dont les autres ont besoin, ou ce qu’ils veulent. Prenons l’exemple d’un voyageur debout dans un autobus: se sentant épuisé, l’égoïste cherchera coûte que coûte à prendre un siège abandonné, sans s’assurer qu’il n’y a pas à côté de lui une personne âgée ou malade, ou une femme qui aura besoin de se reposer. Malgré la présence d’autrui, le premier souci de l’égoïste consiste à prendre avantage de toutes les situations. Gagner son confort au détriment de celui des autres ne le dérange en rien. Il exige le calme quand il travaille, mais ne montre pas de respect pour le travail des autres. Son égoïsme se manifeste de diverses façons, aussi bien en privé qu’au travail.

Dans les sociétés mécréantes également, il y a des gens connus pour leur bon caractère. Ils peuvent être généreux envers les gens qui les entourent par exemple. Mais s’ils se comportent bien, ce n’est pas pour gagner l’approbation de Dieu mais pour avoir une réputation de vertu. Être loués, appréciés et avoir une bonne réputation autour d’eux, voilà en réalité ce qu’ils recherchent. Par ailleurs, les dons que ces gens accordent aux pauvres sont le plus souvent dérisoires par rapport à leurs revenus.

Les idéalistes aussi ont souvent le désir d’avoir des responsabilités ou de prendre la direction des affaires. Le but n’est pas d’obtenir l’agrément de Dieu ou de servir autrui. Ils se bornent à rechercher l’assouvissement de leurs désirs égoïstes, cherchant le moyen de gagner plus de prestige, une meilleure réputation et de consolider leur statut social. La plupart du temps, dès que leurs intérêts sont en danger, ils montrent leur vrai visage.

Dans les sociétés où les valeurs religieuses sont bafouées, ceux que l’on qualifie de généreux seront considérés comme des égoïstes si on compare leurs actions aux sacrifices consentis par les croyants. La notion d’abnégation chez les croyants revêt une signification totalement différente de celle que lui donnent les mécréants. Les croyants préfèrent pourvoir aux besoins d’autrui avant les leurs. Au plus profond d’eux-mêmes, ils souhaitent les meilleures choses à leurs frères et sœurs. Voici un passage qui décrit de façon éloquente la morale du Coran:



Ils donnent de la nourriture, malgré leur amour pour elle, aux pauvres, aux orphelins et aux captives. (Sourate al-Insan: 8)



Au nom de cette morale, les croyants combattent dans la voie de Dieu pour les hommes, les femmes et les enfants qui sont opprimés. (Sourate an-Nisa’: 75)



Au lieu de penser seulement à leurs besoins, les croyants prennent en charge ceux d’autrui et se soucient du bien de tous. Cette parole du Prophète (pssl), "Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, un homme n’est pas croyant tant qu’il ne veut pas pour son frère ce qu’il veut pour lui-même." (Al-Bukhari, Muslim), reflète totalement la mentalité des croyants.

Chaque fois que les valeurs religieuses sont respectées, les relations sociales reposent sur l’abnégation, ce qui fait disparaître de nombreux problèmes.



La morale islamique entrave

l’ambition mondaine



Seule la religion enseigne les concepts d’amour, de fraternité et de partage dans leur sens authentique, et c’est aussi la religion qui seule peut perpétuer ces notions. Cela est dû au fait que l’âme humaine est encline à l’avidité et aux désirs égoïstes. Puisqu’ils ne font pas de la vie future leur objectif premier, les gens qui sont étrangers aux valeurs religieuses s’efforcent de satisfaire leurs désirs insatiables tout au long de leur vie. Dieu fait le portrait d’un homme de ce genre dans ce verset:



… à qui J’ai donné des biens étendus, et des enfants qui lui tiennent toujours compagnie, pour qui aussi J’ai aplani toutes difficultés. Cependant, il convoite [de Moi] que Je lui donne davantage. (Sourate al-Muddaththir: 12-15)



Dans un environnement où les gens ne vivent pas selon les enseignements de la religion, les ambitions se résument à l’acquisition de biens et de l’argent. Une âpre compétition existe toujours entre les membres d’une telle société où chacun veut être le plus riche, le plus brillant, le plus beau, le plus populaire, le plus aimé. Ils ne peuvent pas supporter qu’un autre possède de belles et bonnes choses. Bien plus ils envient autrui et veulent posséder ce qu’ils ont. Même le fait de voir les autres perdre leurs biens suffit à les rendre heureux.

Cette avidité s’accompagne d’une philosophie de vie rudimentaire: ces gens ne voient pas en autrui un être créé par Dieu, doté d’une âme, mais une de ces créatures ordinaires dérivées des premiers primates et qui finira en un monceau de poussière. Selon cette même logique, puisque l’homme ne vit qu’une fois, il doit obtenir le meilleur de la vie et poursuivre cette ambition. Selon ce raisonnement pervers, il est insensé de vouloir aider autrui et exaucer leurs désirs. Il est certain que cette vision des choses entraîne l’homme dans un état dépressif.

Cette situation semble tristement banale et inévitable pour celui qui ignore les valeurs de la religion. Le fait est que cela plonge l’homme dans une vie de stress et de difficultés qui porte préjudice à l’âme humaine. C’est pourquoi les mécréants ne trouvent jamais la paix et le bonheur. Bien que légitimes, les désirs et les aspirations de l’homme sont sans fin car l’homme est créé pour la vie éternelle. Cette vie n’est qu’une épreuve spécialement conçue pour ne pas répondre à ces aspirations. Ceux qui n’arrivent pas à comprendre le secret essentiel de ce test, s’obstinent à assouvir leurs désirs dans ce monde et ressentent pour cette raison une insatisfaction constante. Sans jamais parvenir à un réel état de satisfaction, leur vie devient un cauchemar. Même dans l’aisance, ils souffrent de pauvreté. Ils ne trouvent aucun plaisir dans ce qu’ils possèdent et ils sont livrés au désespoir de ne pas posséder le reste. Cette torture spirituelle en un sens n’est que le prélude d’un supplice éternel.

La religion exhorte l’homme au partage. Les croyants sont frères et sœurs (Sourate at-Tawba: 71) et voir son frère posséder de belles choses rend le croyant heureux. Puisque chacun utilise ses dons et compétences pour la cause de Dieu, il règne entre eux un esprit de coopération, et de partage. Les individus conscients que l’homme est une création de Dieu, s’estiment les uns les autres et se traitent avec respect et bienveillance. Dans une telle société, on ne peut pas parler d’injustice sociale, de conflit, de désordre. Le propos suivant du Prophète (pssl), "La richesse ne consiste pas en l’abondance de biens, mais dans le contentement de ce qu’on a" (Al Bukhari, Muslim), explique l’origine de la paix qui habite le cœur des croyants.

L’adhésion aux valeurs de la religion permet

l’éradication de l’envie et de la jalousie



Comme nous l’avons déjà montré dans ce livre, la jalousie et l’envie sont définies comme des attitudes immorales dans le Coran. C’est pourquoi les croyants évitent soigneusement la jalousie car elle n’est pas conforme à la volonté divine. Il n’y a pas de raison qu’un homme qui ne se soucie pas des valeurs de la religion n’éprouve pas de la jalousie, puisque dans sa logique il n’y a aucun motif qui l’en empêche. La compétition rend les gens enclins à être envieux, égoïstes, passionnés. Une jeune fille en jalouse une autre qui est plus à la mode ou plus jolie. De même un jeune homme envie son ami qui est plus populaire que lui. L’âge, le sexe, la profession ou le statut, rien n’échappe à ce phénomène. Les membres de la société toute entière, quel que soit leur statut, ressentent une espèce de jalousie, en particulier concernant les biens d’autrui. Le fait de déménager dans un quartier prestigieux, de passer l’été dans un club côté, acheter une voiture neuve, se rendre à l’étranger: autant de sources d’envie. L’ambition a une telle emprise que d’aucuns ne peuvent se réjouir des réalisations ou acquisitions des autres. Dans la vie professionnelle en particulier, les ravages causés à l’âme par la compétition sont parfaitement observables. L’ambition d’obtenir un statut social prestigieux dans le domaine professionnel et la jalousie qui l’accompagne sont des phénomènes ordinaires de la vie quotidienne.

Mais le Coran assure aux croyants une vie purifiée des désirs égoïstes. Les croyants sont heureux quand leurs frères obtiennent un succès ou jouissent de leurs biens:



… [ils] ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce que [ces immigrés] ont reçu, et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent. Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant: "Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux." (Sourate al-Hashr: 9-10)



En accord avec les commandements de Dieu, le Prophète Mohammad (pssl) a également exhorté le croyant à éviter la jalousie: "Evitez la jalousie car la jalousie dévore les bonnes actions comme le feu consume son combustible." (Abu Dawud)





La morale islamique garantit la prédominance

de l’amour et du respect parmi les hommes



La religion de vérité repose sur un idéal d’amour et de respect. Dans le Coran, Dieu invite l’homme à l’amour et au sacrifice. Il est miséricordieux envers Ses serviteurs. L’amour de Dieu pour eux est ainsi exprimé dans le Coran:



Et c’est Lui le Pardonneur, le Tout Affectueux. (Sourate al-Buruj: 14)

Dieu demande à l’homme de refléter cet amour autour de lui. Ainsi les croyants manifestent de l’amour les uns envers les autres. Le fait qu’ils recherchent l’agrément de Dieu est un autre facteur qui encourage l’amour et le respect. De plus ils savent qu’un être créé par Dieu et doté par Lui d’une âme est précieux. Le fait aussi de savoir que le monde n’est qu’une mise à l’épreuve, conduit les croyants à bien traiter les autres, car leurs bonnes actions seront récompensées dans la vie future. La crainte profonde de Dieu qui habite leurs cœurs les pousse à faire de leur mieux dans leur attitude envers autrui, dans chacune de leurs actions. Ils voient le reflet de la beauté divine dans chaque être qu’ils contemplent et cela remplit leurs cœurs d’amour. De plus, la conscience qu’une vie éternelle attend les croyants, et qu’ils y seront tous réunis, fortifie encore cet amour et ce respect.

Ainsi, une vie paisible et chaleureuse est le lot qui échoit à ceux qui adhèrent strictement aux valeurs religieuses. Les relations familiales sont meilleures avec des enfants pleins de respect pour leurs parents et leurs aînés. L’injonction divine telle qu’elle s’exprime dans le Coran, commande cette attitude:



Et ton Seigneur a décrété: "N’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point: ‘Fi!’ et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses." (Sourate al-Isra’: 23)



Le Prophète (pssl) a également attiré notre attention sur ce point en disant: "Il n’est pas des nôtres celui qui ne montre pas de pitié envers les plus jeunes ni de respect pour les aînés, qui ne recommande pas le bien et n’interdit pas le répréhensible." (At-Tirmidhi)

Dans un autre verset, Dieu conseille ceci aux croyants:



Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant. (Sourate an-Nisa’: 36)



Quand la morale religieuse prédomine, les gens cherchent avidement à rivaliser dans le bien en améliorant leur conduite et leurs manières. Il est certain que seule la religion favorise une telle moralité:



N’as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s’élançant dans le ciel? Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ses paraboles à l’intention des gens afin qu’ils s’exhortent. (Sourate Ibrahim: 24-25)



Ces hommes qui adhèrent aux commandements de Dieu nous fournissent les meilleurs exemples d’amour, de respect et d’amitié. C’est un amour pur de tout intérêt autre que la recherche de l’approbation de Dieu:



Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. (Sourate at-Tawba: 71)

Le lien d’amitié décrit dans le verset cité garantit une solidarité indestructible dans la société qui constitue un tout: ce sentiment est profondément ressenti par chacun de ses membres. De tels hommes souhaitent ce qu’il y a de mieux pour leurs frères.

Dans une société où les valeurs religieuses ne sont pas adoptées, les gens ne peuvent jamais connaître ce qu’est l’amour au sens authentique du terme, puisque ce qu’ils aiment, ce sont les belles apparences, la richesse et le rang social.

Les liens d’amitié noués par celui qui choisit ses amis selon les goûts à la mode ou selon leur apparence se limitent inévitablement à ces critères. Dans le mariage également, on voit les effets négatifs de cette mauvaise mentalité. Par exemple, dans les sociétés mécréantes, il est probable qu’un homme cessera d’aimer sa femme si son charme se fane ou si elle tombe malade, par exemple si elle devient infirme. Une personne qui ne croit pas en la vie future ne voudrait pas gâcher sa brève existence en veillant sur une femme condamnée à rester couchée sur un lit. La société fournit des exemples de ce genre en abondance.

Le respect est aussi important que l’amour. C’est d’une certaine façon l’expression de l’importance que l’on attache à l’autre. Mais dans les sociétés qui rabaissent les valeurs religieuses, pour respecter les gens on se réfère à des critères le plus souvent axés sur l’argent, la position ou le pouvoir qu’on détient. En l’absence de ces éléments, on estime qu’on n’a pas besoin de respecter ses congénères. De même on n’a plus de respect pour celui qui perd le pouvoir ou sa brillante situation sociale.





La morale islamique nous enseigne le

vrai sens de l’amitié



Dans les sociétés qui ne respectent pas les valeurs religieuses, on entend souvent les gens dire: "J’ai beaucoup d’amis mais pas un seul véritable ami" ou bien "Je n’ai confiance en aucun de mes amis". Bien qu’ils aient un certain nombre d’amis intimes, ces gens ont l’impression de n’en avoir aucun. Bien plus, il semble improbable qu’ils puissent trouver un ami digne de ce nom. Sachant cela, ils ne font aucun effort pour nouer des amitiés plus solides. C’est parce qu’une véritable amitié exige des sacrifices et des efforts. Dans les moments difficiles, les individus doivent être prêts à faire des sacrifices pour leurs amis. Sans hésitation, ils doivent pouvoir donner de leur temps, de leur argent, de tout ce qui peut être utile à leurs amis. Mais dans les sociétés où ne dominent pas les valeurs religieuses, le sacrifice apparaît comme un acte dépourvu de signification.

Par exemple si quelqu’un tombe malade, son ami sera bien ennuyé à l’idée de devoir l’emmener à l’hôpital, de payer les soins médicaux, ou de rester à l’hôpital pour veiller sur lui. Il est probable qu’il trouvera des excuses pour se rendre à son travail ou à l’école, ou pour rester avec sa famille, plutôt que d’assister son ami qui a besoin de lui. Ce qui est intéressant, c’est que tout le monde considère cela comme normal.

C’est la principale raison pour laquelle les gens qui ne se soucient pas de la religion n’ont pas de vrais amis. Même leurs conjoints ne leurs sont pas fidèles. L’amour et le respect disparaissent rapidement. Pendant de longues années, ils supporteront la cohabitation au nom de raisons économiques ou de la pression sociale. En bref, bien que mariés, ces couples mènent des vies séparées. Dans de telles circonstances, ils comptent sur leurs enfants pour assurer leurs vieux jours, ce qui est encore une illusion, puisque les enfants eux aussi mènent leur propre vie. Dans ce tourbillon d’avidité et d’égoïsme, les enfants n’apportent souvent aucun soutien à leurs parents. Par conséquent, les gens qui ne vivent pas selon les valeurs de la religion sont condamnés à vivre seuls sur cette terre, ce qui est une conséquence naturelle de leur mentalité.





L’adhésion aux valeurs de la religion efface

toutes les craintes liées au monde terrestre



Comme ils ne sont pas les compagnons de Dieu et ne placent pas en Lui leur confiance, les gens qui ne vivent pas selon les enseignements de la religion sont assiégés par des craintes infondées. Ils redoutent sans cesse l’avenir, la solitude, la perte de leurs biens, de leur santé. Ils ont peur d’avoir un accident, et plus que tout, de mourir:



Dis: "La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez." (Sourate al-Jumu’a: 8)



Pour les mécréants, la mort représente incontestablement un mystère. Même s’ils ne croient pas en la vie future, ils songent beaucoup à la mort et sont prisonniers de cette crainte. Ils pensent aux différentes façons de mourir et sont terrifiés à l’idée qu’un jour l’une de ces calamités s’abattra sur eux. Ne croyant pas en l’au-delà, la mort devient pour eux une réalité effrayante. Ils se disent qu’ils seront réduits en un monceau de poussière une fois sous terre et n’auront aucune possibilité de vivre à nouveau. Leur peur de la mort se résume surtout à l’idée de dire adieu aux plaisirs mondains et d’être réduits à néant, plutôt qu’à la perspective du jour du Jugement dernier.

Les hommes tendent à surmonter cette crainte de l’anéantissement en laissant derrière eux des monuments qui attesteront de leur passage sur terre. Cette attitude est mentionnée dans un verset:



Vous construisez des édifices prestigieux, espérant vivre à jamais. (Sourate ash-Shu’ara’: 129)



La simple mention de la mort suffit à plonger les mécréants dans la détresse et le désespoir. Malgré leurs efforts pour échapper à cette pensée, elle s’impose à eux chaque jour à la lecture des journaux et à la télévision. La mort des gens de leur entourage, les accidents, les cas de maladies qui se déclarent autour d’eux sont autant de rappels de cette réalité angoissante: tôt ou tard, cette vie prendra fin. Mais la plupart du temps, ils s’efforcent de conjurer cette idée et si quelqu’un s’avise de parler de la mort, ils le détournent de ce sujet pour lui faire oublier l’imminence de cet événement inéluctable.

Le fait que la mort ait de multiples visages les terrifie. Ils détestent la vue du cimetière, ni ne veulent construire de demeure à proximité d’un cimetière, ce qui leur rappellerait l’omniprésence de la mort. Mais peu importe le lieu qu’ils habitent sur terre, la mort les atteindra et cette réalité est rappelée dans le verset suivant:



Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables… (Sourate an-Nisa’: 78)

La mort et l’au-delà sont deux réalités dont les croyants ont une perception aiguë. Ils vivent leur vie dans l’attente et l’anticipation de leur venue. À leurs yeux la mort est une bénédiction qui leur permettra de rencontrer leur Seigneur et rejoindre leur vraie demeure. Ils savent que ce n’est pas une fin, et par conséquent, ils ne redoutent ni la mort, ni rien d’autre d’ailleurs.





L’adhésion aux valeurs de la religion

abolit la crainte du futur



Presque tous les êtres humains sont curieux de savoir ce que leur réserve l’avenir. Voyant tous les incidents néfastes qui peuvent affecter une vie, ils se sentent préoccupés. Ces dangers suspendus au-dessus de leurs têtes les mettent mal à l’aise et les inquiètent. Outre cela, il y a les soucis de la vie quotidienne qui prennent des formes variées selon l’âge. Pour un étudiant, il peut s’agir d’un devoir trimestriel à rendre dans un bref délai. Quand on vieillit on se crée diverses complications et ces complications peuvent perdurer le temps d’une vie.

Pour un jeune homme, son apparence, ses relations avec ses camarades, sa popularité au sein du groupe, ses notes à l’école et les relations avec sa famille semblent être les éléments les plus importants de sa vie. Le moindre tracas devient une source de détresse. Notamment lorsqu’il se retrouve à la croisée des chemins, quand il doit faire le choix d’une carrière: c’est souvent l’un des moments les plus cruciaux d’une vie. Il n’est pas besoin de dire qu’on ne devrait pas se laisser accabler par de tels problèmes. Il est bien sûr normal de vouloir choisir une profession qui nous apportera le succès et l’épanouissement à la fois. Cependant, si l’on fait de son mieux pour atteindre son but et qu’on échoue malgré tout, il faut alors s’en remettre à Dieu et L’implorer de nous accorder une autre faveur. Il est évident que les succès comme les échecs disparaîtront avec la mort. Tout ce qui restera, c’est la confiance placée en Dieu et la foi témoignée à Son égard.

Mais ceux qui ne vivent pas de façon conforme à la religion, n’étant pas conscients de cette vérité fondamentale, redoutent de plus en plus l’avenir au fur et à mesure qu’ils vieillissent. En dehors de leurs projets orientés vers le futur, ils sont préoccupés par maintes responsabilités et préoccupations purement mondaines. De nombreux soucis les accablent, au fil du temps ils deviennent obsédés par des questions telles que: obtiendront-ils une promotion au sein de la société, iront-ils en vacances cet été, pourront-ils déménager dans une maison plus confortable, ou bien arriveront-ils à temps à la réunion?

Ils sont pour la plupart hantés par l’idée de déchoir de leur position sociale et redoutent de ne plus pouvoir pourvoir aux besoins de leurs familles. Ils ont de grandes ambitions mondaines mais les moyens de les atteindre sont limités. Et c’est cela qui constitue leur principale source de crainte. C’est pourquoi, bien qu’ils aient suffisamment d’argent pour bien vivre, ils évitent de le dépenser pour le bien d’autrui. Riches ou pauvres, ils ont tous peur de l’avenir et se comportent frileusement et mesquinement. Mais il est avéré que c’est Dieu qui donne au monde sa subsistance et que de tels gens ne connaîtront pas de problèmes s’ils placent leur confiance en Lui. Mais puisqu’ils ne font rien dans ce sens, ils sont privés de ce sentiment de sécurité. L’homme est mis à l’épreuve à travers les faveurs que Dieu lui accorde et il est responsable devant Lui de l’usage qu’il en fait. Mais du fait de leur peur de l’avenir, certains gens sont prisonniers de leurs intérêts privés. Cette situation est exposée dans le verset suivant:

Satan vous fait craindre l’indigence et vous recommande des actions honteuses; tandis qu’Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d’Allah est immense et Il est Omniscient. (Sourate al-Baqara: 268)



Une autre crainte permanente de l’homme à l’égard de l’avenir est la vieillesse. En vieillissant, l’homme constate la transformation de son corps: des rides apparaissent sur son visage, ses cheveux tombent et blanchissent, ses sens perdent de leur acuité. Chacun de ces phénomènes affecte profondément ceux qui ignorent la morale religieuse. En cas de maladie grave, ils se demandent si leurs enfants s’occuperont d’eux. Ils se demandent aussi comment ils affronteront la mort un jour. Un autre souci des personnes âgées est de savoir comment elles vivront quand leurs conjoints les auront quittés. Elles ne savent pas comment elles pourront survivre à la disparition de leur compagnon de vie.

Ce sont là les craintes inévitables dont on est victime en l’absence de foi. Pour les croyants, la situation est tout autre: ils ne connaissent aucune de ces craintes. Ils pensent qu’il y a un bien en toute chose puisque tout ce qui arrive est sous le contrôle de Dieu. Ils n’espèrent que la guidée de Dieu car Il est pour eux le vrai protecteur. Ils sont conscients de n’avoir rien à craindre au monde, si ce n’est Dieu. Ils doivent donc se soumettre à Lui et chercher Son agrément. Le point de vue des croyants est exprimé dans ce verset:



Dis: "Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu’Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C’est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance." (Sourate at-Tawba: 51)



Les principes de la soumission du croyant sont détaillés dans ce propos du Prophète Mohammad (pssl):

… Si vous vous rappelez Dieu, Il se souviendra de vous, et si vous vous rappelez Dieu, vous Le trouverez devant vous. Quand vous demandez quelque chose, demandez-le à Dieu et quand vous cherchez de l’aide, cherchez-la auprès de Lui. Sache que si tous les hommes s’unissaient pour te faire du bien, ils ne pourraient le faire que si Dieu a inscrit ce bien pour toi, et si tous les hommes s’unissaient pour te faire du mal, ils ne pourraient le faire que pour autant que Dieu t’ait réservé ce mal. Les plumes ont été retirées et l’encre est sèche. (At-Tirmidhi)

Quand on adopte sincèrement les principes de l’Islam, de nombreuses douleurs et souffrances s’évanouissent, on vit une existence paisible et heureuse. La religion apporte un remède à tous nos soucis. Les gens se sentent soulagés de leurs fardeaux parce qu’ils sont conscients que tout dans la vie n’est qu’une mise à l’épreuve. Dans les moments difficiles, ils savent que la confiance qu’ils placent en Dieu leur vaudra une récompense. De même, quand ils reçoivent un bienfait, sont-ils reconnaissants envers Dieu et espèrent par là obtenir une rétribution dans l’au-delà. Cet état de contentement est sans conteste un privilège accordé par la morale islamique aux croyants. Mais une foi ferme, la confiance en Dieu et la soumission à Lui sont essentielles pour jouir de ce privilège. Seuls ceux qui en sont dotés peuvent se libérer de l’angoisse. Quant aux autres, assiégés par leurs craintes, ils commencent à goûter au châtiment de l’au-delà dès cette vie.



La morale islamique enseigne

la modestie aux croyants



Dans plusieurs versets du Coran, Dieu commande aux êtres humains d’être humbles et modestes et nous rappelle constamment qu’Il n’aime pas les arrogants. Par conséquent, un croyant n’a d’autre choix que d’être modeste.

Néanmoins, il serait insensé d’attendre d’une personne qui ne se conforme pas aux valeurs de la religion d’être modeste. Les atouts personnels tels que l’intelligence, la richesse, la beauté et la renommée, sont des privilèges qui suscitent l’orgueil de leurs possesseurs et les rendent méprisants vis-à-vis des autres. De tels gens veulent toujours être supérieurs aux autres, en se montrant les plus séduisants, les plus distingués et les plus brillants éléments de leur cercle. Cependant il ne leur vient jamais à l’esprit qu’ils devront mourir un jour, perdre tout ce à quoi ils sont attachés, que leur beauté dont ils se targuent si insolemment se fanera, réduite à néant sous la terre. Ce qui compte pour eux, c’est leur orgueil; à leurs yeux c’est une marque de caractère.

L’orgueil les empêche de ressentir un amour et un respect sincères pour autrui. Ils veulent être aimés et respectés des autres mais trouveraient dégradant d’en faire autant en retour.

Ceux qui ne se soumettent pas aux lois de l’Islam sont égocentriques. Prétendant tout savoir, ils veulent maintenir les autres sous leur joug, et profitent de la moindre occasion pour les humilier. Le plus important dans cette affaire, c’est de voir qu’il ne s’agit pas de rares exceptions mais que beaucoup de gens dans les sociétés dépourvues de valeurs religieuses arborent ce type de profil.

Dans le Coran, un critère infaillible nous est donné pour déceler l’arrogance:



Et ne foule pas la terre avec orgueil: tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes! (Sourate al-Isra’: 37)



Un autre verset dit:



Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. (Sourate Luqman: 18)



Le Prophète Mohammad (pssl) a également mis les croyants en garde contre l’arrogance:

Il est un homme de peu celui qui est orgueilleux, prend de grands airs et oublie ainsi le Très Grand et le Sublime. (Muslim).

Certaines personnes se leurrent en se disant: "Je suis modeste." La modestie, en tant que telle fait partie de la morale islamique et exerce son influence à chaque instant de la vie et dans chaque parcelle du comportement de l’individu.

Celui qui est modeste au sens vrai du terme, doit ce trait moral au fait que le Possesseur de toute chose, y compris de nos personnes et de ce que nous possédons, est Dieu et que Dieu a créé toute chose. Il est conscient que la connaissance de Dieu embrasse toute chose. Une telle personne ne peut être que croyante. Celui qui est privé d’intelligence religieuse est incapable de se conduire avec modestie au sens vrai, car il ne possède pas la morale et la conception de la vie du croyant. Tant qu’il ne suit pas les commandements divins, la modestie qu’il arbore n’est qu’une hypocrisie ou un comportement dérivant de son infériorité.

Il est évident qu’une société qui regorge de tels individus est insupportable, et que cette situation n’apporte que tourments et désagréments. Il y a un fossé profond entre une société où les membres ne mettent aucun frein à leur arrogance, à leur cruauté et à leur égoïsme, et une autre société composée de gens humbles et modestes. Ce fossé n’existe que par la faute de ceux qui se sont détournés de la religion.





La morale islamique remédie à l’absence

de pitié et d’affection dans la société



Attribut de Dieu, la compassion est aussi une vertu qu’Il demande à Ses serviteurs de cultiver. Dans plusieurs versets du Coran, Dieu exhorte les croyants à la pitié. Le messager de Dieu, le Prophète Mohammad (pssl) a également prôné la miséricorde chez le croyant: "Ceux qui sont miséricordieux, il leur sera fait miséricorde par le Tout Compatissant. Si vous êtes compatissants avec les gens sur terre, Il sera compatissant envers vous au ciel." (Abu Dawud, At-Tirmidhi)

Le fait de ne pas rechercher l’agrément de Dieu et de ne pas vivre selon les lois de la religion conduira l’homme à délaisser le projet d’atteindre la perfection morale. Dans une société mécréante, on constate l’absence de toute compassion dans les relations humaines. Un mécréant peut aller jusqu’à maltraiter ses parents les plus proches: père, mère, grands-parents, frères, sœurs, etc. Il peut aisément se mettre en colère à l’égard d’autrui, les blesser, les agresser. Toute attitude peut susciter sa colère puisqu’il ne regarde pas les événements d’un œil calme et compatissant.

Le mécréant ne montre pas de pitié envers les pauvres et les démunis, parce que son intérêt immédiat l’emporte sur tout le reste et que de telles préoccupations l’empêchent de se soucier des autres. Certainement, ce genre de personne développe sa propre interprétation de la notion de compassion, mais c’est une vision pervertie. Par exemple, un tel individu a pitié du mendiant et voit cela comme une grande marque de compassion, mais face à des circonstances qui requièrent des décisions avisées et de l’abnégation, il se montre insouciant pour ne pas mettre en péril son intérêt. Par exemple, s’il voit un accident, il ne s’arrête pas pour venir prêter main forte aux blessés. Il se trouvera plutôt maintes excuses. Après tout, transporter le blessé à l’hôpital lui gâchera sa journée et ce sera très probablement synonyme de dépense d’argent et de temps. De plus, il n’est pas question de faire des efforts et des sacrifices pour un parfait inconnu. Il n’y gagnerait rien en retour.

Une société où les enseignements de la religion ne sont pas observés regorge de tels exemples. Ces conduites indignes ne disparaissent que lorsque les gens adhèrent strictement aux valeurs du Coran. Seule la religion garantit un environnement sain où les gens éprouvent de la compassion et de la pitié pour autrui et sont avides d’adopter les façons d’agir les plus nobles. Il faut bien affirmer que ces qualités ne sont pas réservées à une poignée d’individus. D’autre part, le fait d’adhérer aux valeurs du Coran dans certaines situations et de s’en écarter face à d’autres, ou le fait d’éviter certains actes en théorie, mais d’en commettre d’autres délibérément n‘est pas de nature à établir l’environnement souhaité. L’existence d’une véritable paix sociale n’est possible que lorsque tous les individus décident d’embrasser les valeurs de la religion de Dieu et acceptent de sacrifier l‘intérêt particulier si c’est nécessaire au nom d’un idéal commun…

La morale islamique fait en sorte que

chacun apporte des solutions



Celui qui adhère aux valeurs de la religion apportent des solutions avisées à divers problèmes et se conduit sagement en toutes circonstances. Ainsi un homme qui vit selon les ordres du Coran ne se sent jamais frustré, quelle que soit la complexité de la situation. C’est également la raison pour laquelle dans une société dominée par la religion, on n’est jamais confronté à des difficultés insurmontables.

Quand la morale religieuse n’est pas appliquée, les hommes ne sont pas capables d’être aussi sages qu’ils le devraient. C’est pourquoi des problèmes pourtant simples restent sans solutions dans les sociétés dépourvues de valeurs religieuses. En effet les membres de ces sociétés vivent de nombreuses difficultés tout au long de leur vie, mais au lieu de leur chercher des issues, ils les intègrent à la vie quotidienne comme s’ils étaient condamnés à rester non résolus. L’incapacité à résoudre ces problèmes a des conséquences dans les autres aspects de la vie des gens qui se sont éloignés de la religion. La plupart d’entre eux tombent dans le désespoir. Comme ils n’arrivent pas à user de la raison, ils ne trouvent aucune solution. Même s’ils s’y essaient, leurs solutions sont peu rationnelles, étant donné l’horizon limité de leur pensée.

De plus, dans ces sociétés, le fait de ne pas trouver de solutions à ces problèmes constitue une bonne excuse pour ne rien faire. Et ce prétexte sert ainsi à excuser des attitudes paresseuses, irresponsables ou amorphes. Notamment au travail, chacun veut donner l’image de quelqu’un qui a de lourdes responsabilités et assume des tâches importantes. Cette posture est juste un moyen de couvrir son incompétence et ses défaillances potentielles.

La raison pour laquelle la plupart des problèmes que l’on rencontre dans ces sociétés restent non résolus réside dans le fait que les gens ont du mal à gérer leurs problèmes personnels. Celui qui ne suit pas les enseignements du Coran est réduit à suivre ses désirs. Il s’emploie donc à les satisfaire sans se penser à travailler pour le bien de la société ou de l’individu. Face à tout événement, il se concentre d’abord et surtout sur son intérêt et évite de se mettre dans une situation qui pourrait lui demander un peu de son temps ou de son argent ou de prendre des responsabilités au profit d’autrui.

Dans cette situation, même le problème le plus simple et le plus facile à résoudre devient un casse-tête. Chacun essaie d’impressionner les autres, se montre ingrat envers les aînés, s’en tient à son point de vue ou du moins veut toujours avoir le dernier mot. En définitive, de tels complexes et attentes empêchent l’homme d’apporter des solutions. La principale raison de l’incompétence des gens éloignés de la foi à résoudre les problèmes de façon satisfaisante est évoquée dans ce verset:



... Leurs dissensions internes sont extrêmes. Tu les croirais unis, alors que leurs cœurs sont divisés. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent pas. (Sourate al-Hashr: 14)



On voit des exemples de cela dans les grands débats organisés à la télévision. Les participants discutent pendant des heures, parfois jusque tard dans la nuit. Comme chacun veut argumenter, il en résulte un désaccord général. Il arrive qu’ils comprennent que les autres ont raison mais pour des raisons d’amour-propre, ils ne peuvent l’admettre et préfèrent humilier leurs adversaires et s’opposer à eux. C’est que le but du jeu n’est pas de parvenir à la vérité mais d’être le seul à détenir la vérité, ou pour le dire autrement, à imposer son point de vue à tous. Ceux qui argumentent s’aventurent dans les moindres détails, même dérisoires, seulement parce qu’ils veulent être reconnus pour leur science. Le principal enjeu du débat est de paraître brillant et savant. Les intervenants s’éloignent souvent du sujet et c’est au bout de plusieurs heures qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont parvenus à aucune solution. À sa plus grande surprise, on voit qu’au contraire, de nouvelles complications et divergences ont apparu. En fait, dès le départ leurs intentions n’étaient pas de trouver des solutions. Ils développent des arguments vides de sens et s’abritent derrière leurs élucubrations, estimant que l’essentiel est de débattre, d’exprimer et d’échanger des points de vue. Ils trouvent parfaitement acceptable de ne pas parvenir à une issue après tant d’heures passées à discuter. Tout ceci est, selon eux, parfaitement normal.

Les croyants, de leur côté, conscients que Dieu a connaissance de toute chose, restent avisés et posés en toutes circonstances. Ils prennent les décisions les plus pertinentes et trouvent les meilleures solutions. Ils tranchent sans attendre les questions épineuses et ne rencontrent aucun obstacle car ils sont guidés par la meilleure des moralités, leur sens de responsabilité et leur capacité de réflexion leur sont garantis par le Coran puisqu’ils "se consultent entre eux à propos de leurs affaires" (Sourate ash-Shura: 38). À chaque fois, ils adoptent la voie qui plaît le mieux à Dieu et en aucun cas ils ne s’écartent de la justice et de la vertu, quand bien même cela pourrait nuire à leur intérêt et à leurs propres désirs.

Servant Dieu exclusivement et attendant leur récompense de Sa part, ils ne s’abaissent pas à mendier l’approbation d’autrui en voulant avoir un certain statut à leurs yeux, être appréciés d’eux, attirer leur attention ou se vanter. C’est pourquoi dans chaque action qu’ils entreprennent, ils reçoivent constamment le soutien, l’assistance, l’inspiration et la bénédiction de Dieu.

Ayant une profonde crainte de Dieu et obéissant scrupuleusement à Ses lois, les croyants ont des qualités qui les guident dans l’exercice de distinction entre le bien et le mal (Sourate al-Anfal: 29) afin de parvenir à la solution la plus pertinente et la meilleure. À celui qui craint Dieu et obéit à Ses commandements, il lui est donnée "une issue favorable" par Dieu (Sourate at-Talaq: 2), et "les choses lui sont facilitées (Sourate at-Talaq: 4).





La morale islamique apprend à l’homme

à placer sa confiance en Dieu



L’âme de ceux qui refusent de se soumettre à la volonté de Dieu et de vivre selon les principes islamiques est toujours pessimiste, rebelle et malheureuse. Ces gens considèrent tout ce qui leur arrive comme résultant d’un hasard aveugle. Tout au long de leur vie ils sont astreints à la tension, à l’insécurité, à l’agitation. À la différence des croyants, ils n’ont pas la capacité de placer leur confiance en Dieu et donc de savoir que tout arrive de la façon qui a été prédestinée par Dieu. Ils ne sont pas conscients du fait que toute chose, bonne ou mauvaise, survient avec la permission de Dieu, afin de mettre l’homme à l’épreuve en ce monde, et qu’ils ne peuvent atteindre la paix que s’ils agissent conformément à la volonté de Dieu. De cette façon, ils souffrent des conséquences de leurs choix et font l’expérience de la douleur dans toutes les situations qu’ils rencontrent dans leur vie, qu’elles soient importantes ou insignifiantes.

Ces gens prennent trop au sérieux les événements de leur vie terrestre comme il s’agissait des choses les plus importantes au monde. Ainsi, quand les situations n’évoluent pas dans le sens souhaité, ils adoptent une attitude négative. Rongés par le pessimisme, ils tombent dans le désespoir et considèrent cela comme un malheur qui s’abat sur eux. Dans le même temps ils sont frustrés et n’arrivent pas à s’en sortir. S’ils doivent faire face à une situation apparemment défavorable, ils commencent à pleurer et gémir. Étant donné qu’ils ne se sont pas soumis à Dieu, ils ne peuvent pas concevoir que tout est placé sous Son contrôle.

Influencée par les affaires mondaines, leur humeur est semblable à des montagnes russes, oscillant d’un extrême à l’autre. Cette vie regorge de petits détails qui les mettent mal à l’aise. Ils passent leurs journées et même leur vie toute entière à pleurer et à se lamenter. Cette attitude de ne pas mettre sa confiance en Dieu se manifeste dans la vie quotidienne en toutes circonstances et tout au long de leur vie.

Par exemple, dans la vie, les priorités d’une femme au foyer se limitent à sa famille, sa maison et son ménage. Si elle rencontre un problème qu’elle n’arrive pas à gérer, elle ne pensera pas que cet événement arrive par la volonté de Dieu et qu’il y a forcément un bien en cela. Elle perçoit un tel événement insignifiant comme un malheur et nourrit du chagrin à son propos. Un tel incident mineur l’amène à se lamenter et à sombrer dans une humeur dépressive. Pourtant ce qui la trouble autant n’est peut-être qu’une chose aussi dérisoire qu’un repas qu’elle a oublié sur le feu ou la panne du lave-vaisselle. Mais comme elle ne s’est pas soumise à Dieu et ne vit pas selon les enseignements de la religion, les plus simples problèmes deviennent pour elle de véritables drames.

La même mentalité caractérise le mari de cette femme, directeur d’une entreprise, et qui a des problèmes dans sa vie professionnelle. Il pense que les tracas ménagers de sa femme sont insignifiants. Cependant ses soucis à lui sont d’une tout autre importance. Comme il ne voit pas que tout arrive selon la volonté de Dieu, une telle personne ne sait pas adopter une attitude positive et tombe en proie à des désordres nerveux. La même remarque s’applique aux enfants qui vivent dans un environnement où les valeurs religieuses ne sont pas à l’honneur. Dans leur univers limité par les murs de l’école, les études qui durent entre 10 et 15 ans deviennent leur obsession. Ils surmontent difficilement leur désespoir après un devoir raté, même s’ils ont obtenu un nombre honorable de 10 sur 10 auparavant. Ils sont inquiets au sujet de leur popularité auprès de leurs amis. Le pessimisme, l’absence d’espoir, l’incapacité de trouver des solutions et les plaintes sont en grande partie un héritage de leurs parents et de leur entourage. Le fait qu’ils ignorent qui est leur Créateur et qu’ils ne s’en remettent pas à Lui explique aussi leur situation désespérée.

Dans les sociétés où on ne se soucie pas des valeurs religieuses, les gens ordinaires vivent en permanence dans le pessimisme et l’absence d’espoir, pensant que leurs problèmes sont les plus importants au monde. Il en est de même pour les gens qui occupent des respectables positions dans la société et qui affichent une humeur maussade quand la vie ne se conforme pas à leurs attentes.

Mais un homme n’a pas à sombrer dans la dépression s’il met en œuvre les solutions fournies par le Coran chaque fois qu’il se sent accablé, et garde à l’esprit qu’il y a toujours un point positif dans la situation la plus négative en apparence. L’adhésion aux valeurs de l’Islam abolit toute trace de pessimisme et de sentiment d’échec. On considère alors tous les problèmes qui peuvent se poser, mineurs ou majeurs, sous un jour positif. Cette façon de voir apporte la paix tant dans la vie privée que sociale.

En conformité avec les valeurs de l’Islam, personne ne voit les évènements de la vie comme le résultat du hasard. Chaque événement arrive selon l’ordre défini par Dieu, et l’on cherche alors à déceler la logique qui sous-tend les faits et les messages que Dieu envoie à l’humanité.

C’est pourquoi, dans un univers où les valeurs religieuses prévalent, personne ne dit jamais: "Si seulement". On n’entend jamais personne dire: "Si seulement je n’étais pas parti hier, cela ne serait pas arrivé... Si je n’avais pas intégré cette école, j’aurais pu aller à l’étranger... Si tu étais venu plus tôt, tu l’aurais vu... Pourquoi avons-nous pris cette route? Il y a un tel embouteillage... Si je ne t’avais pas épousé, j’aurais profité de ma jeunesse… Si je n’avais pas mis cette robe, je n’aurais pas gâché ma soirée... Si je n’étais pas sortie, je ne serais pas tombée malade… Si je n’étais pas parti en voyage, je n’aurais pas eu cet accident... Si elle allait chez un autre médecin, elle retrouverait plus vite la santé... S’il n’avait pas pris cet avion, il serait encore en vie."

Les gens qui vivent dans l’oubli de Dieu et le mépris de la religion disent souvent "si seulement" et diront la même chose dans l’au-delà. Mais ces regrets seront vains, sans nul doute:



Si tu les voyais, quand ils seront placés devant le Feu. Ils diront alors : "Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants." (Sourate al-An’am: 27)



Les effets négatifs

de la mécréance

sur le corps humain





De même qu’elle a des effets négatifs sur la vie sociale, la mécréance est néfaste pour le bien-être physique et spirituel de l’être humain.

Comme nous l’avons dit plus haut, les gens qui ne se soumettent pas à la morale islamique vivent dans un état de trouble et de stress permanent. Aussi souffrent-ils de nombreuses maladies psychologiques. Leur corps est frappé d’un vieillissement précoce. Leur souffrance spirituelle peut se répercuter sur leur organisme.

Ces effets négatifs peuvent s’avérer destructeurs même dans le cas des gens les plus sains, beaux ou jeunes. Des changements physiques tels que chevelure et regard ternes, perte importante de cheveux, voire calvitie, apparaissent chez des personnes encore jeunes. Pour des raisons psychologiques, la peau s’épaissit parfois, devient plus dure, perd de sa souplesse en très peu de temps et son aspect à lui seul témoigne de la mauvaise santé d’un individu. Il n’y a pas de doute que le fait de ne pas appliquer les recommandations du Coran en matière de propreté a un grand impact dans ce domaine. Ce sont des caractéristiques que l’on retrouve habituellement dans les sociétés où les gens ne respectent pas la morale islamique et ne suivent pas le Coran comme guide vers le droit chemin. Elles sont si courantes qu’elles sont considérées comme des phénomènes naturels. Ces êtres commencent à supporter les conséquences de leurs choix pour la mécréance dans ce monde et le pire reste à venir, dans l’au-delà.

Les croyants, eux, restent vigoureux et robustes vu qu’ils sont en bonne santé sur un plan psychologique et ne sont pas rongés par des sentiments de peine, de stress ou de désespoir. Comme ils placent leur confiance en Dieu, voyant le bien dans toute chose et la promesse des bonnes nouvelles annoncées par Dieu, tout ceci exerce un effet positif sur leur santé physique. Ceci s’applique à des gens qui ont une appréciation profonde de Dieu et en sont conscients au sens réel du mot.

Bien sûr, les croyants connaissent la maladie et la vieillesse, mais ces phénomènes naturels ne résultent pas de causes psychologiques comme dans le cas des mécréants: la maladie, le vieillissement et la mort sont des réalités inévitables pour l’humanité. Mais la nature rapide, intense et destructive de ces processus naturels est liée au mauvais état psychologique qui caractérise ceux qui ont choisi la voie de la mécréance. Une personne qui vit son existence dans un état d’esprit paisible, plaçant sa confiance en Dieu et cherchant le bien dans tout événement, sera naturellement heureuse et sereine et préviendra ainsi les maux qui pourraient altérer sa santé.

Une société qui méconnaît les valeurs religieuses est condamnée à rester privée de la paix et du bien-être que procure la religion. Elle sera confrontée à des troubles psychiques et à leurs répercussions physiologiques. La société actuelle nous en fournit bien des exemples.

De nos jours, deux maladies se présentent à notre esprit comme étant les maux de notre temps par excellence: le stress et la dépression. Ce ne sont pas seulement des maux passe-partout, mais ils sont également liés à des troubles physiques.

Les désordres les mieux connus comme étant liés à la dépression et au stress sont de type mental: accoutumance aux médicaments et insomnie. Ensuite il y a les problèmes dermatologiques et digestifs, les troubles liés à la pression sanguine, au foie et au système respiratoire, les allergies, la grippe, la migraine, les crises cardiaques et les congestions cérébrales. Bien sûr, il serait excessif de ramener tous ces maux au stress et à la dépression, mais il y a de nombreuses études scientifiques qui montrent que ces problèmes ont souvent une source psychologique.

Une vie dans laquelle les valeurs religieuses prédominent implique que l’on place sa confiance en Dieu et qu’on ait foi en le destin. Conscient que Dieu est l’ami de Ses serviteurs, le croyant se sent en sécurité en adoptant une attitude qui plaît à Dieu et qui lui vaut Son agrément. En définitive, faire de son mieux en toutes circonstances apporte la satisfaction qu’on éprouve lorsqu’on agit conformément à sa conscience. Même confronté aux pires situations, le croyant sait qu’il s’agit d’un test décrété par Dieu et se comporte ainsi que le Coran le prescrit. Il ne tombe jamais dans le désespoir ou l’accablement. Gardant à l’esprit que son but est la vie éternelle de l’au-delà, il estime que l’essentiel est d’agir d’une façon qui lui vaudra une rétribution pour l’éternité. Du fait de sa forte foi en Dieu, les événements les plus fâcheux en apparence ne sauraient l’abattre ni le faire sombrer dans le chagrin. Par conséquent, son esprit toujours calme et positif lui donne une constitution solide.

Il y a un fossé énorme entre ceux qui vivent selon les valeurs de la religion et ceux qui s’en écartent. La principale ambition d’un mécréant consiste à "profiter au maximum de la vie" et à préserver sa vigueur et sa santé à cette fin. Alors, il attache une grande importance au corps qui lui permet de réaliser cette ambition, car c’est pour lui ce qu’il y a de plus utile à faire. Il est évidemment dans l’erreur. La violation des préceptes du Coran le mène à sa ruine plutôt qu’elle ne le fait accéder à une vie épanouie. Avant de subir le châtiment éternel qui l’attend dans l’autre vie, il commence dès cette vie à goûter au supplice. Dans cette optique, son corps entretenu pour jouir de toutes les joies de la vie est exposé à tous les dégâts et les préjudices.

L’âme humaine tout comme le corps ont été créés par Dieu pour participer conjointement à la vie religieuse de l’homme. Ils sont destinés à un système régi par les valeurs religieuses et sont de ce fait dotés des attributs nécessaires. Quand le corps est employé à d’autres fins que celles auxquelles il est destiné, il est condamné à sa perte. En effet le corps et l’esprit humains sont fusionnés et agissent en symbiose. Créés par Dieu, ils doivent être utilisés conformément au but de leur création.

Dans les chapitres précédents, nous avons montré comment l’âme humaine est passible de grands tourments tant que les hommes ignorent délibérément les principes établis par Dieu. Ceux qui agissent ainsi sont victimes de maux d’ordre physique. L’étroite relation entre le corps et l’esprit se manifeste dans les nombreux exemples dont regorge la société. On constate que les gens joyeux et sereins, ceux qui prennent la vie de façon positive et voient un bien dans tout ce qui leur arrive, et qui ne sont pas en proie au pessimisme, restent vigoureux longtemps, leur vieillissement est beaucoup moins rapide que chez d’autres. Pourquoi les magazines de santé insistent-ils sur le fait que leurs lecteurs devraient être positifs dans la vie? Parce que c’est le gage d’une existence heureuse! Ce qu’ils recommandent en général, c’est de rester calme et optimiste dans toutes les situations. Mais si on examine ces propos avec soin, on voit que seul celui qui suit les enseignements de la religion peut atteindre cet idéal. Sans une complète adhésion aux valeurs du Coran, nul ne peut venir à une parfaite maîtrise de son tempérament.





Le stress est un mal inévitable lorsque les

valeurs de la religion sont bafouées



Le stress, est un fléau terriblement répandu. Il est appelé également le mal universel et peut avoir des origines psychologiques. C’est un état de tension qui affecte d’abord l’esprit puis le corps. Il est causé par des sentiments de crainte, d’insécurité, de désespoir, d’anxiété et de peurs telles que celle de perdre son emploi, ou par des soucis de santé, ou encore par des événements tristes, comme la perte d’un membre de sa famille.

Le corps répond à cette situation de stress par des réactions biochimiques. Le taux d’adrénaline dans le sang augmente, accompagné par un pic du niveau de la consommation d’énergie et l’accélération des réactions physiologiques. Pendant ce temps, le sucre, le cholestérol et les acides gras circulent dans le sang, la pression sanguine s’accroît et le rythme cardiaque s’emballe.

Un état de stress chronique provoque des dégâts graves dans le corps, surtout au niveau physiologique. Du fait du stress, les taux de cortisol et d’adrénaline augmentent de façon dramatique. Le glucose arrivant au cerveau entraîne une augmentation du taux de cholestérol, ce qui est dangereux pour l’organisme. Le stress chronique favorise les maladies cardiaques, l’hypertension, les ulcères, la dépression, les maladies liées au système respiratoire, l’eczéma, le psoriasis et beaucoup d’autres désordres psychosomatiques.

On constate dans de nombreuses études scientifiques qu’il y a une étroite relation entre le stress, la tension et la souffrance causée par le stress. Selon ces études, la tension induite par le stress entraîne une contraction des veines qui à son tour empêche le sang d’irriguer convenablement certaines régions du cerveau. Ce processus finit pas réduire considérablement la quantité de sang qui parvient à ces parties et cette privation, si elle s’étale sur une longue période, porte préjudice aux tissus. Sous l’effet du stress en effet, les tissus ont besoin de plus d’oxygène, mais comme ils sont insuffisamment ravitaillés en sang, les récepteurs spécifiques de la douleur sont mis en alerte. Parallèlement, pendant la tension, l’adrénaline et la noradrénaline, hormones agissant sur le système nerveux, sont sécrétées en abondance, ce qui augmente directement ou indirectement la tension des muscles. Cette tension est cause de douleur et ainsi commence un cercle vicieux où la douleur engendre la tension, où la tension mène à l’anxiété et l’anxiété cause une douleur plus grande.

L’un des plus graves dysfonctionnements susceptibles d’être provoqués par le stress est la crise cardiaque. De nombreuses recherches montrent que les gens soumis à des agressions, à l’anxiété ou vivant dans une atmosphère de compétition sont les plus enclins à avoir des attaques, alors que ceux qui s’efforcent de maîtriser ces facteurs sont plus épargnés par ce mal. Selon les savants, une stimulation excessive du système nerveux sympathique, initiée simultanément par l’hypothalamus, cause une sécrétion excessive d’insuline, ce qui constitue une menace sérieuse pour la santé, puisqu’aucune des conditions qui mènent aux maladies cardio-vasculaires n’est aussi préjudiciable qu’un excès d’insuline dans le sang.

C’est un état anormal pour le corps humain et sa persistance pendant une longue durée porte préjudice à la santé et à l’équilibre général du corps. Les effets négatifs du stress sur le corps sont les suivants, en résumé:

•Préoccupation, inquiétude: on ressent de l’anxiété car on craint de ne pouvoir maîtriser les sources de tracas qui jalonnent sa vie

•Transpiration excessive et le besoin fréquent d'aller aux toilettes

•Changement de la voix: la voix est balbutiante, tremblante

•Hyperactivité: brusques explosions d’énergie, incapacité de contrôler un diabète

•Insomnies, cauchemars

•Maladies dermatologiques: acné, fièvre, eczéma, psoriasis

•Troubles gastro-intestinaux: indigestion, ulcères gastriques, nausée

•Tensions musculaires: claquement de dents, douleurs à la mâchoire, à la nuque, au dos, aux épaules

•Infections bénignes: grippes etc.v

•Migraine

•Tachycardie, douleur à la poitrine, pression artérielle élevée

•Désordres liés au foie, rétention d’eau

•Désordres liés au système respiratoire: on a le souffle court

•Allergies

•Crises cardiaques

•Faiblesse du système immunitaire

•Diminution de la taille du cerveau

•Sentiment de culpabilité, insécurité

•Confusion, jugement faible, incapacité à rationaliser,

mauvaise mémoire

•Grand pessimisme, forte conviction que tout va mal

se passer

•Difficulté à rester tranquille

•Difficulté à se concentrer

•Nervosité, irascibilité

•Tendance à l’irrationalité

•Anorexie ou boulimie

Ceux qui ignorent les bénéfices apportés par les valeurs morales de l’Islam et en sont éloignés, sont condamnés à vivre ce tourment que l’on appelle stress. Aussi longtemps qu’ils restent figés sur leurs positions et leur conception de la vie, ils n’ont aucune chance de s’en sortir. Cette conclusion ressort clairement des recommandations données par les experts pour surmonter le stress. Un exemple suffira à le montrer. Par exemple, l’un des commandements de la religion de Dieu est d’apprendre à maîtriser sa colère. Les experts font le commentaire suivant sur la colère qui est considérée comme un des principaux facteurs de stress: "Gardez votre sang-froid, même si la situation est irritante. Ne recourez pas à la violence sauf en cas de légitime défense, même si vous pensez avoir des raisons de le faire."

Comme nous l’avons vu, chaque fois que l’individu parvient à rester serein et calme, il a plus de chances d’éviter de développer certaines maladies. C’est un fait scientifique. Il est évident que cet état d’esprit, caractérisé par la paix et le bien-être, ne peut être atteint qu’à travers la religion.







Les défaillances immunitaires

résultent du stress



Il y a une étroite relation entre le stress et le système immunitaire. Le stress psychologique a un impact très négatif sur le système immunitaire. Il le détruit, le ravage. Sous l’effet du stress le cerveau augmente la production de cholestérol dans le corps et affaiblit le système immunitaire. En d’autres termes, le cerveau, le système immunitaire, et les hormones sont en étroite relation.

Les études menées sur le stress psychologique et physique révèlent qu’après un stress de longue durée, la résistance du système immunitaire diminue en rapport avec l’équilibre hormonal de l’organisme. Il est aujourd’hui bien établi que de nombreuses maladies dont le cancer, apparaissent et s’aggravent sous l’effet du stress.

C’est pourquoi un esprit paisible, une disposition d’esprit marquée par la sérénité restaurent l’équilibre du corps. Cela entrave l’émergence de facteurs contribuant aux maladies. Le fait d’avoir foi en Dieu nous dote d’une conception de l’existence qui nous permet d’obtenir un état mental et une constitution solides. Le fait d’opter pour une attitude positive face à tout événement est considéré comme un acte d’adoration pourvu qu’on le fasse en vue de rechercher l’agrément de Dieu. Le Coran enseigne aux croyants d‘avoir constamment l’espoir et de placer leur confiance en Dieu. La morale du Coran les aide à accéder à l’autre monde tout en leur donnant une vie heureuse et épanouie en ce monde. Ce n’est là qu’une infime partie – qu’on puisse apprécier dans ce monde – des bienfaits que Dieu promet à ceux qui se tournent vers Lui et veulent recevoir Sa guidée. Bien sûr, cela ne veut pas dire que les croyants ne sont jamais confrontés à la maladie ou à des situations difficiles. Seulement, comparés à d’autres, ils ont moins de risque de développer des maladies puisqu’ils ne connaissent pas le stress et ce type de dispositions négatives.

Il est un point à rappeler qu’on ne vit pas selon les enseignements de la religion simplement pour échapper aux maladies. Mais c’est un fait qu’en plaçant sa confiance en Dieu et en appliquant les lois qu’Il a fixées, on accède à un certain bien-être physique et moral. En d’autres termes, le fait que les croyants soient en bonne santé est une conséquence de leur forte foi et de leur ferme attitude spirituelle.



En des termes simples, l’homme du 21ème siècle n’a besoin que d’une chose: se tourner vers sa nature originelle, celle que Dieu a créée pour lui, et se conformer aux principes de la religion. Autrement il sera perdant dans ce monde et dans l’autre. Outre les difficultés mentales et psychologiques qu’il rencontre, il souffre d’une santé précaire, prélude à de plus grands tourments dans la vie future. De leur côté, les croyants, du fait de leur loyauté envers Dieu et de leur attachement à la religion, connaîtront toujours la félicité et une vie d’abondance.



L'adhésion aux valeurs

de la religion:

un remède à tous les maux de la société





Dans les chapitres précédents, nous avons montré quels étaient l’état d’esprit et les caractéristiques de ceux qui se sont écartés des valeurs religieuses et les caractères que ces attributs produisent. Dans ce chapitre nous verrons comment les vieux problèmes sociaux peuvent être résolus dans une société où les hommes adhèrent aux principes de la religion.





Toutes les déchéances prennent fin



Le trait marquant des sociétés qui ne sont pas régies par les valeurs religieuses est la prédominance de la déchéance et sa profonde imprégnation qui s’ancre davantage chaque jour dans toutes les couches de la société. Puisque les gens ne suivent pas les enseignements coraniques et ignorent des notions comme la crainte de Dieu ou le désir de gagner Son agrément, il n’y a rien qui puisse empêcher cette décadence. Il y a bien sûr certaines coutumes, traditions et lois développées par les individus ou les dirigeants qui façonnent la marche générale de la société. Mais comme il s’agit là d’œuvres humaines qui ne reposent pas sur la crainte de Dieu, leur impact sur la société reste faible. En définitive, elles n’arrivent pas à éloigner l’homme des comportements teintés de cruautés et d’insouciance, bref des comportements inhumains.

Par exemple, il n’y a pas de raison qu’un être qui se comporte immoralement ne glisse pas chaque jour davantage vers l’immoralité. Prenons le cas d’un employeur. S’il n’a pas foi en Dieu et ne ressent aucune crainte révérencielle envers Lui, de son point de vue, rien n’empêche cet employeur de maltraiter ses employés à l’atelier, de les offenser, de les exploiter en exigeant le maximum de travail pour un salaire minimal. D’après sa vision des choses, c’est là une attitude raisonnable. Envers ses partenaires il adoptera la même attitude: il triche avec eux ou a recours à des moyens illégaux pour amasser rapidement une grosse fortune, et rien ne peut l’entraver dans son élan.

Comme il a été dit plus haut, quand les valeurs religieuses ne sont pas la source des critères sociaux, les conceptions morales diffèreront sensiblement d’un individu à l’autre. Une attitude immorale sera rejetée par l’un et parfaitement tolérée par son voisin. À partir de là on peut dire que lorsque les valeurs religieuses n’ont aucune influence, les sociétés, les différentes classes d’âge, les régions, les cités, les pays, tous établissent leur propre code moral, qui variera d’une catégorie à l’autre. En l’absence d’une perspective unifiée concernant les valeurs morales, la société devient le théâtre de nombreux conflits et disputes pour distinguer le juste de l’injuste. La décadence devient plus manifeste d’une génération à l’autre.

La décadence morale corrompt les sociétés humaines de façon plus prononcée chaque année. Les sociétés sont vite corrompues lorsque la foi en Dieu n‘est pas vécue dans sa plénitude. De ce fait, une attitude qui passe pour extrémiste une année est totalement acceptée par les membres de cette société l’année d’après. Ce déclin progressif conduit la société à sa perte, et l’immoralité, qui résulte de la mécréance, augmente chaque jour. Il est intéressant de constater que l’immoralité est présentée comme modernité et qu’elle devient le plus grand credo de ces sociétés. Une façon de penser qu’on peut résumer dans cette devise: "l’homme du 21ème siècle doit être libre et libéré de toute entrave" est insufflée dans les esprits naïfs et inconscients par des idéologues athées.

Des générations entières sont conduites sur la voie de l’immoralité dès le plus jeune âge. En effet, il y a une forte augmentation du nombre de meurtres commis par des enfants en Amérique et en Europe. En Extrême-Orient, on apprend que les enfants sont soumis à toutes sortes d’abus sexuels à des fins commerciales. Pendant les années 80, la perversion sexuelle était un sujet trop embarrassant pour qu’on en parle. Mais aujourd’hui les gens sont capables d’y voir un élément de la vie moderne, et ont de la sympathie pour ceux qui s’adonnent à ces mœurs dépravées. Ceux qui s’opposent à eux sont accusés de ne pas être assez modernes. Cette attitude critique des gens vivant dans les sociétés mécréantes est ainsi déplorée dans le Coran:



Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l’au-delà. Allah sait, et vous, vous ne savez pas. (Sourate an-Nur: 19)



Au contraire, il est improbable qu’une décadence morale puisse apparaître dans une société où les valeurs religieuses prévalent. Du fait de leur crainte de Dieu, les individus évitent tout ce qui a trait à l’immoralité. À cette fin ils s’efforcent de suivre les commandements du Coran. Par exemple, dans ce verset, le critère moral établi par Dieu apparaît clairement:



Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. (Sourate an-Nahl: 90)



Ceux qui reconnaissent les commandements du Coran y font soigneusement attention en observant les limites établies par Dieu. Ainsi, dans une communauté de vrais croyants, il n’y a que très peu de comportements immoraux.

Si des cas exceptionnels surviennent et que les individus agissent mal, cela ne deviendra pas un problème pour la société, car les vrais croyants opposeront cette immoralité. Bien plus, contrairement à ce qui se passe dans les sociétés mécréantes, il est improbable qu’elle soit encouragée, ou qu’elle se répande dans l’ensemble de la société. C’est parce que l’un des principaux devoirs du croyant est de recommander le bien et d’interdire le mal comme il est dit dans ce verset:



Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. (Sourate at-Tawba: 71)



Dès lors, une société où les valeurs coraniques sont respectées est une communauté d’élite sur le plan moral parce que là-bas, "… les croyants rivalisent dans le bien" (Sourate Al ‘Imran: 114). Une autre vertu des croyants est évoquée dans ces versets:

Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne œuvre et dit: "Je suis du nombre des Musulmans."? (Sourate Fussilat: 33)



Ceux qui prêtent l’oreille à la Parole, puis suivent ce qu’elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allah a guidés et ce sont eux les doués d’intelligence! (Sourate az-Zumar: 18)



Dieu énumère les traits caractéristiques d’une communauté dont les membres vivent selon les enseignements de la religion:



Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes: vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah… (Sourate Al ‘Imran: 110)



Dans un de ses propos, notre Prophète (pssl) dit aussi: "Le croyant est le miroir du croyant" (Abu Dawud) et invite les croyants à se servir mutuellement d’exemple en adoptant un bon caractère: "Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère." (Abu Dawud)

Il est évident qu’une telle société est moralement supérieure à une société mécréante.





L’adhésion aux valeurs religieuses renforce

les liens familiaux



Une structure sociale ferme et florissante doit reposer sur des familles dont les membres sont fortement soudés. La décadence de la société devient inévitable dès que les liens familiaux sont anéantis. Des idéologies comme le communisme et le socialisme, qui reposent sur des bases anti-religieuses, font de la famille leur cible principale. Là, l’intention est d‘éradiquer des institutions telles que le mariage et de détruire des valeurs aussi précieuses que la maternité, la fidélité et l’honneur. Ainsi, les philosophes et les défenseurs de ces idéologies présentent ces valeurs comme dérisoires et inutiles. Par exemple, le fait de vivre en couple avant le mariage était autrefois un acte totalement désapprouvé par la société alors qu’aujourd’hui rien n’est plus banal. Pire encore, l’âge moyen des gens vivant ensemble en dehors des liens de mariage est en chute constante.

Le regard de la société sur le mariage est généralement erroné. Les jeunes filles y voient une sorte d’assurance-vie. Dans leur esprit, le critère fondamental est la richesse matérielle. Parfois, le rang social, l’apparence, le milieu deviennent aussi des facteurs importants dans le choix d’un époux. Mais le plus souvent, ce sont l’argent et les biens matériels qui forment l’élément déterminant. Le taux important des divorces n’a rien de surprenant et ne fait que révéler l’inconsistance des mariages fondés sur des critères aussi peu solides que l’argent, le rang social et l’apparence.

L’autre écueil qui menace la réussite du mariage réside dans les attentes que les hommes nourrissent à l’égard de leurs futures épouses. En général, la beauté est d’une importance capitale pour le choix d’une femme. Un haut niveau d’études et de nombreuses compétences dans divers domaines sont aussi pris en compte. Bien entendu, il n’y a rien de mal à posséder ces critères que l’un recherche chez l’autre. Toutefois, si le mariage qui doit reposer sur des bases solides, n’est édifié que sur ces quelques critères, l’effondrement de la famille deviendra inévitable dès que l’un de ces facteurs disparaîtra.

Le mariage requiert la fidélité, l’amour et le respect – des valeurs qui ne prennent tout leur sens que dans la religion. Par conséquent, seule la religion peut garantir la pérennité d’un mariage.

Les mariages bâtis sur des logiques irrationnelles n’ont pas de prémisses saines et valables. Il est donc normal que les époux perdent l’amour et le respect qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, ainsi que la complicité qui les unissait, dès qu’ils commencent à vivre ensemble. Ils découvrent alors les aspects négatifs de l‘autre, ce qui les mène à des disputes et à de sévères accusations. Peu de temps après, ils acceptent les choses comme elles sont et entrent dans le cercle vicieux où vivent les autres couples. Issues de telles familles, les nouvelles générations deviennent psychologiquement instables. Conformément aux enseignements de leurs parents, ils deviennent des adultes privés d‘amour et de respect.

Dans les sociétés où les valeurs religieuses ne sont pas prises pour guide, les liens familiaux sont souvent rompus. L’argent en particulier joue un rôle considérable dans les relations entre les proches parents. Un mari généreux est toujours aimé de sa femme et respecté par ses enfants, grâce à son argent. Bien sûr, il est facile de comprendre la vraie nature et la sincérité de cet amour. Mais si un jour le père cesse d’être le soutien de sa famille suite à une banqueroute, l’amour et le respect se muent en colère. L’argent devient une source constante de tension et de conflits au sein du foyer. Rien ne garantit que sa femme ne quittera pas son mari s’il fait banqueroute ou gagne moins d’argent qu’auparavant. D’habitude dans ce genre de cas, le mariage finit par un divorce. C’est là très certainement l’une des conséquences du fait de ne pas vivre selon les valeurs du Coran.

La façon dont le croyant conçoit le mariage est totalement différente de celle du mécréant. Conscient qu’une vie éternelle attend l’être humain après la mort, le croyant entend se marier pour l’éternité. Ce qu’il recherche dans son futur conjoint, c’est un plus grand rapprochement de Dieu. En d’autres termes, la personne avec laquelle il vivra pour l’éternité doit vivre selon les valeurs du Coran, parce qu’il sait que tous les traits que possède l’homme en ce monde sont éphémères. Quand les deux époux ont le Coran pour seul guide, l’amour et le respect règnent dans leur vie, et le couple vit en parfaite harmonie. Quand l’un fait une erreur, l’autre lui rappelle les valeurs du Coran et alors le problème est résolu puisqu’un croyant ne répliquera pas face à ce rappel. Pour toutes les raisons citées plus haut, les gens qui ont la foi et craignent Dieu construisent leur mariage sur des bases solides.

Mais il n’est pas rigoureux de cantonner le concept de famille aux relations entre époux. L’attitude que les enfants observent envers leurs parents et les membres plus âgés de la famille est aussi importante. Dans un environnement où la religion prévaut, ces relations sont placées sous le signe de l’amour et du respect. Les manières irrespectueuses et insolentes de parler, les cris, les conflits, qui sont si répandus dans les foyers aujourd’hui, y sont totalement absents. Au lieu de ces fléaux, la paix et la joie règnent. Il n’y a pas de drames familiaux. Chacun aime sa famille, ce qui constitue un modèle de vie familiale incomparable. Les enfants voient leurs parents comme une bénédiction et leur sont attachés. De même, les parents savent-ils que leurs enfants leur ont été donnés par Dieu pour être confiés à leur protection. Famille est synonyme de chaleur, d’amour, de confiance et de solidarité. Mais il faut rappeler une fois de plus qu’un environnement familial aussi sain demande une dévotion complète et sincère aux valeurs de la religion, ainsi qu’une profonde crainte et un profond amour pour Dieu.



Entre les membres de la société s’établissent

des liens d’amour et de respect



En évoquant les effets non matériels de la mécréance sur l’homme, nous avons dit que les mécréants ne pouvaient reconnaître le vrai amour et le vrai respect. Une société composée de tels êtres est certainement une société dont les membres, jeunes ou vieux, citadins ou ruraux, ne peuvent s’embrasser chaleureusement. Dans ces cas-là, les individus se sentent seuls et doutent d’être aimés de quelqu’un. Chacun ne pense qu’à lui. L’amour et le respect qu’ils ont les uns pour les autres, ne sont pas tels que l’entend le Coran. La raison principale de cette différence est qu’ils font reposer toutes leurs valeurs sur l’intérêt.

Personne ne respecte autrui parce que tout simplement c’est ce qu’on ressent. Un employé respecte son patron parce qu’autrement il sera renvoyé. Un étudiant respecte son professeur sous peine d’échouer à l’examen. De même, une femme doit-elle bien traiter son mari, de peur qu’il lui coupe les vivres. Il est évident que dans tous ces exemples le respect s’explique par des questions d’intérêt.

Dans un style de vie façonné par le Coran, on n’assiste jamais à de telles scènes. Chacun respecte naturellement un croyant qui œuvre pour obtenir l’approbation de Dieu et dans la crainte de Lui déplaire. Pour être tenu en haute estime, il n’a pas besoin d’être une célébrité. Avoir foi en Dieu et rechercher Son agrément suffisent pour qu’il soit aimé et respecté des autres.

Nous avons évoqué dans les chapitres précédents quelles étaient la moralité et la mentalité des hommes dans les sociétés mécréantes. Pensez maintenant à une société composée de tels êtres. S’agit-il d’un lieu où règnent l’amour et le respect? Non, évidemment. Une personne qui n’a aucun amour pour Dieu, Celui qui l’a créé et lui a donné toutes ces faveurs ne peut naturellement pas aimer Ses serviteurs. La seule solution pour cela est une société où les gens adoptent les valeurs de la religion.





L’alcoolisme et le fléau des jeux

d’argent sont abolis



L’une des choses qui frappent le plus l’attention dans ce sombre tableau caractérisant les sociétés qui ne respectent pas les valeurs morales est le fait que l’alcoolisme et les jeux d’argent font partie intégrante de la vie quotidienne d’une majorité d’individus. Comme ils ne vivent pas selon les préceptes de la religion, ils ne savent pas ce que l’espoir, la patience ou la confiance en Dieu signifient. C’est pourquoi ils se réfugient dans l’alcool et les jeux de hasard chaque fois qu’ils doivent faire face à un problème.

Quand les choses vont mal, quand ils se sentent en colère, ennuyés, anxieux, ou même lorsqu’ils sont heureux, ils ont immédiatement recours à l’alcool et, à leur façon, y trouvent un réconfort. Mais par cette pratique, ils ne font rien d’autre que de se porter préjudice à eux-mêmes. Au fur et à mesure qu’ils boivent, ils perdent leur maîtrise d’eux-mêmes, ce qui les exempte de tout blâme. Ils offensent les gens et se conduisent de façon inconvenante en société sans être embarrassés. Personne n’est surpris de voir une personne qui se comporte avec sérieux dans la vie de tous les jours crier et hurler quand elle est ivre.

Le fait de perdre toute maîtrise de soi, à cause de la boisson, avec tous les effets que cela entraîne est une preuve évidente du trouble que l’alcool produit dans la société. Il n’est pas rare de voir par exemple un homme perdre en une nuit tout ce qu’il possédait en s’adonnant à un jeu de hasard, ou bien commettre un meurtre, se suicider ou agresser quelqu’un après avoir bu. Ces maux sont évoqués dans le verset suivant:



Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimité et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin? (Sourate al-Ma’ida: 90-91)



Comme la religion de vérité interdit les jeux de hasard, les croyants ne s’y approchent pas. La crainte de Dieu qui habite leur cœur les affermit dans cette position. Quelles que soient les circonstances, même si la tentation est grande, ils n’y succombent jamais. Car du point de vue de la religion, il n’y a pas de prétextes ou d’excuses valables qui pourraient être avancés. Personne ne s’essaie à trouver des prétextes, car un acte illicite n’admet pas d’indulgence ou de tolérance.

Dans un monde où les gens ne se réfèrent pas à la religion, les valeurs et les jugements ne sont pas fiables et consistants, car ils dépendent des circonstances, du lieu, du moment et de ce type de facteurs qui autorisent des interprétations variées. Les jeux de hasard et d’autres méfaits peuvent paraître inadmissibles dans certains endroits alors qu’ils deviennent bénins même aux yeux de ceux qui y voient un mal, s’ils sont pratiqués dans des lieux donnés, tels que les grands hôtels. Même celui qui par principe ne s’adonne pas habituellement au jeu, ne s’y refuse pas si c’est dans un endroit "convenable".

Si l’on considère une chose comme mauvaise ou immorale, elle doit être évitée en toutes circonstances. Le fait d’agir différemment selon les lieux, les situations, les partenaires est la marque d’un caractère faible. Il n’est guère probable que celui qui n’adhère pas aux valeurs de la religion soit capable d’avoir une volonté ferme et une forte personnalité.





Le problème de la drogue disparaît



Comme l’ont rapporté les agences de presse, un rapport des Nations Unies présenté en 1997 montre que 200 millions de personnes à travers le monde prennent de la drogue. Chaque jour, les journaux et la télévision font des reportages sur l’usage abusif de la drogue et sur l’accoutumance qui en résulte, ce qui banalise d’une certaine façon le sujet à nos yeux et nous le rend ainsi qu’un phénomène ordinaire. Mais une réflexion sur ces maux nous permet de voir le caractère infondé de cette acceptation passive de la situation: est-il acceptable que l’homme, l’être le plus doué de conscience vivant sur terre dépende d’une accoutumance irréversible à quelques milligrammes d’une substance, qu’il perde toute conscience quand il en est privé et risque même une crise?

Les toxicomanes prennent souvent leur première dose en disant "si je ne le fais qu’une fois, il ne m’arrivera rien". Ils avancent des excuses "raisonnables" – mais qui ne sont pas moins intrinsèquement faibles – pour justifier leur accoutumance. Laissant de côté leur propre manque de volonté, leur fragilité personnelle, ils rejettent le blâme sur leur entourage. En fait, les problèmes familiaux, l’échec scolaire, les difficultés professionnelles, les tensions de la vie sociale, les problèmes financiers, la situation personnelle qui va mal, qui se détériore – voilà autant de raisons de tomber dans l’engrenage de la drogue. Une fois qu’on est prisonnier de cette façon de penser, on développe une vision négative des choses, ce qui rend tout encore plus sombre et morbide.

Confrontés aux difficultés de la vie, de tels gens se sentent faibles, désarmés. C’est normal puisqu’ils ne voient pas en leur Créateur un ami; ils n’ont personne en qui avoir confiance. Ils cherchent donc une solution en voulant tout oublier et sombrer dans une inconscience totale. Avec de telles idées dans l’esprit, ils augmentent chaque jour la dose de drogue qu’ils prennent et courent à leur perte par leur propre faute. De plus, n’ayant aucune foi en une vie éternelle après la mort et pensant que la mort mettra fin à tout, ils ne pensent qu’à profiter de la vie. Mais ils sont terrifiés de voir que cette vie dont ils veulent tant jouir, peut devenir un cauchemar. Comme les problèmes qui pèsent sur leur quotidien affectent gravement leur état physique et mental, iIs se trouvent finalement au fond d’une impasse.

Cet horrible état d’exaspération et de colère qu’ils subissent est la rétribution en ce monde de leur volonté de suivre leurs désirs, c’est-à-dire de ne pas se conduire en être de conscience, au lieu de rechercher l’agrément de Dieu.

Dieu a donné la sagesse, la volonté et la conscience à l’homme et lui a promis une vie de félicité ici et dans l’au-delà pourvu qu’il s’efforce de Lui plaire. Autrement un terrible châtiment l’atteindra dans ce monde et dans l’autre. La vérité est que seuls ceux qui essaient de se rapprocher de Dieu peuvent mener une vie paisible et confortable en ce monde et espérer accéder au paradis.

Le rapprochement de Dieu, maître des cieux, de la terre et de tout ce qui se situe entre eux, est sans doute le plus grand soutien qu’on puisse recevoir. C’est pourquoi les croyants sont les êtres les plus forts et les plus résistants au monde. Ils ont une volonté d’acier et une conscience aigue des choses. Pas plus qu’ils ne montrent de faiblesse à l’extérieur, ils ne jugent pas sages d’en abriter au fond de leurs cœurs. Ce qui les rend si forts et si résolus, c’est leur profonde foi en Dieu et leur sincère attachement à la religion que Dieu leur a envoyée.





La fin de la prostitution



Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin! (Sourate al-Isra’: 32)



La fornication, réprouvée sévèrement par le Coran, est un crime grave qui entraîne la déchéance de l’homme dans ce monde et dans l’autre, à moins qu’il se repente.

La fornication, ou la prostitution, engendre de nombreux maux dans la société en général aussi bien que chez ceux qui s’en rendent coupables. Pour les croyants, le fait qu’elle soit prohibée par Dieu suffit à expliquer qu’ils la haïssent et s’en détournent. L’on garde à l’esprit que Dieu encourage le mariage, ce qui est légitime aux yeux de la religion.

En outre, le fait de voir les méfaits causés à la société par la prostitution fortifie la foi des croyants. Ils prennent bonne note de ce qui arrive à ceux qui transgressant toutes les limites, s’adonnent à la fornication alors qu’elle est formellement interdite par Dieu dans le Coran.

Du fait de la prostitution, bien des gens ont perdu leur honneur, leur confiance en eux et leur respect, et sont tombés dans un mode de vie dégradant. La prostitution a ravagé des familles entières, semé le malheur et le malaise dans leur vie. Cela n’a fait qu’aggraver leurs troubles psychologiques. Mais si en accord avec les préceptes divins, ils s’étaient attachés à ce qui est licite, ils auraient acquis un état d’esprit serein, retrouvé leur confiance en eux et préserver leur amour et respect mutuels. Cela garantirait aussi l’établissement de familles saines et par conséquent de sociétés saines.

Dans le processus de décadence des sociétés, la prostitution joue un rôle incontestable car elle vise la cellule de base, le noyau de la société: la famille. Les membres d‘une société souillée par la prostitution perdent leur propre respect d’eux-mêmes et celui des gens qui les entourent. Il serait faux de croire que les gens tombent dans la prostitution seulement pour des questions d‘argent. Souvent un intérêt personnel s‘y mêle. Dans des cas de ce genre, les personnes concernées cherchent un réconfort mental en disant qu‘elles ne cherchent pas de gain matériel dans ces relations. Mais ce n‘est que pure mensonge car sitôt qu‘on refuse d‘observer les lois de Dieu, il n‘est plus réaliste de parler d‘acte licite. Dans le Coran, Dieu nous déclare que toute relation extra maritale est illicite. C’est pourquoi nous ne pouvons confiner la prostitution à une forme particulière.

Laissant cela de côté, et conscients que la prostitution est illicite, la majorité de ceux qui commettent ce péché ressentent au fond de leur cœur de brûlants remords et un profond mal-être. Même s’ils le nient, le fait qu’ils perdent toute confiance en eux l’atteste clairement.

Un autre fléau que la prostitution apporte à la société est qu’on lui consacre des établissements propres. Comme la prostitution se répand, ces lieux commencent eux aussi à proliférer, ce qui conduit bientôt au déclin de la société. Les jeunes gens sont attirés vers ces lieux de dépravation, les liens familiaux se distendent et l’infidélité devient monnaie courante. Or Dieu invite l’homme à vivre dans un environnement où règnent la sécurité, la fidélité et la confiance, et mentionne cela comme une bénédiction.

Tout au long de l’histoire de l’humanité, des êtres ont choisi de vivre de la prostitution et de tomber ainsi dans l’abjection. De nos jours encore, la prostitution apparaît comme un moyen facile de gagner de l’argent. Certains gens aspirant à un train de vie luxueux sont prêts à opter pour cette voie avilissante. Dans le Coran Dieu nous met en garde contre ce mal:



Satan vous fait craindre l’indigence et vous recommande des actions honteuses; tandis qu’Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d’Allah est immense et Il est Omniscient. (Sourate al-Baqara: 268)



Si l’on désire prendre Dieu comme protecteur et avoir l’honneur d’être un croyant, alors Dieu nous pourvoit de la meilleure subsistance, nous accorde de nombreuses opportunités et nous procure l’aisance par Sa grâce. En effet, par la volonté de Dieu, un croyant honorable et sincère sera comblé de nombreuses faveurs dans ce monde et dans l’autre. Mais en vue de l’éprouver Dieu accorde parfois des ressources limitées à l’homme. Dans un tel cas, il est favorisé par de nombreux bienfaits aux yeux de Dieu s’il médite sur la nature éphémère de ce monde.

Rappelez-vous qu’une personne peut faire toutes sortes d’erreurs. Il est tout à fait possible qu’elle ait commis des méfaits considérés comme illicites par le Coran ou passé la majeure partie de sa vie dans la prostitution ou un autre type de fornication. Mais si on décide de rejoindre le droit chemin, si on se tourne vers Dieu avec un repentir sincère, on trouvera Dieu, s’Il le veut, Accepteur de repentir. Mais l’on doit bien garder à l’esprit que le repentir agréé de Dieu n’est pas celui qui, insincère, intervient à l’approche de la mort. Dieu le montre très clairement dans le Coran:



Allah accepte seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Allah accueille le repentir. Et Allah est Omniscient et Sage. Mais l’absolution n’est point destinée à ceux qui font de mauvaises actions jusqu’au moment où la mort se présente à l’un d’eux, et qui s’écrie: "Certes, je me repens maintenant" – non plus pour ceux qui meurent mécréants. Et c’est pour eux que Nous avons préparé un châtiment douloureux. (Sourate an-Nisa’: 17-18)





Personne ne vit en dehors des bornes

posées par la loi



Plus haut, nous avons expliqué en détail que les gens éloignés des valeurs de la religion n’ont pas une foi réelle en l’au-delà, attachent trop d’importance au monde ici-bas et ne respectent aucune limite dans leur quête de plaisirs. Ces personnes sont prêtes à tout pour assouvir leurs désirs, y compris perdre leur honneur. Suivant leur logique dépravée, elles mourront au bout du compte et seront réduites en poussière. Elles doivent donc jouir au maximum de la vie qui est relativement courte. Elles érigent l’argent en but ultime de l’existence puisqu’elles la considèrent comme la clé de la réussite à laquelle elles aspirent. C’est là qu’elles manifestent leur faiblesse morale. Elles se compromettront sans hésiter pour gagner de l’argent, du moment que cela ne demande pas un dur labeur.

De tels êtres sont donc prêts à recourir à des actes blâmables: la fraude, la trahison, le vol, l‘escroquerie, et le faux témoignage. La fréquence des faits divers dans les journaux nous rappelle constamment ce fait. Nous entendons souvent parler de crimes commis en vue d’hériter une grosse fortune ou de personnes encourageant leurs femmes, sœurs ou voisines à se prostituer pour l’argent ou à se livrer à d’autres types de déchéance.

Les croyants sont conscients que Dieu, Celui qui accorde la subsistance (ar-Razzaq), pourvoira aux besoins des nécessiteux. Nul doute, avec le consentement de Dieu, qu’ils travailleront pour gagner leur vie, mais ils ne visent pas les biens terrestres et ne pensent pas à transgresser la loi à cette fin. Ils savent qu’ils ne peuvent gagner l’agrément de Dieu que par l’honnêteté, comme le Prophète (pssl) l’a dit: "Dieu aime celui qui travaille pour gagner sa vie de façon licite." (At Tabarani) En retour, parce qu’ils ne sont pas attachés à cette vie, ils reçoivent quantité de bienfaits. Conscients que la vraie demeure de l’homme est dans l’au-delà ils savent que s’ils sont de vrais croyants, ils gagneront le paradis et ses délices.





Comment la société est-elle transformée

quand les membres adhèrent aux valeurs

de la religion?



L’existence des valeurs religieuses fait naître de l’amour envers Dieu et cet amour a un impact extraordinairement positif sur tout le monde. Pour gagner l’approbation de Dieu, les croyants se maintiennent sur la voie la plus vertueuse, s’aiment et se respectent les uns et les autres. En général, la pitié, la tolérance et la compassion illuminent la société. En accord avec les commandements divins, les gens rivalisent dans l’accomplissement de bonnes actions.

De plus, du fait de leur crainte de Dieu, les gens évitent de commettre des actes immoraux. De ce fait, tous les maux qu’on ne pouvait résorber auparavant disparaissent. La chaleur de la religion et son esprit pénètrent chaque domaine de la vie. Il est évident que ce qu’on entend ici par religion, c’est la foi originelle révélée par Dieu et l’application sincère de ses règles.

La famille joue un rôle clé dans la structure et la conservation de toute société. Là où les gens se conforment aux valeurs religieuses authentiques, les relations qui unissent les membres d’une famille s’améliorent considérablement et on parvient à un véritable amour et respect. En l’absence de la famille, le concept d’État perd de sa signification. Famille et État sont en effet des concepts liés. Le déclin de la famille entraîne celui de l’État et de la société. Dans les sociétés où la religion ne s’impose pas, les gens deviennent rebelles et anarchistes et se dressent contre l’État. Dans les situations où il faut défendre et réaffirmer l’importance des valeurs morales, ceux qui ne craignent pas Dieu ne font aucun effort dans cette voie. Parfois, quand l’intérêt social se heurte à l’intérêt privé, privés de valeurs religieuses ils n’hésitent pas à donner la priorité à leurs propres désirs individualistes, qu’ils soient gouverneurs ou gouvernés. Il n’est pas non plus étonnant que de tels individus se lancent dans des activités terroristes. Mais pour celui qui vit selon l’idéal de la religion, l’intérêt de l’Etat est au-dessus de tout. Un tel individu est prêt à donner sa vie pour ces valeurs. À ses yeux, l’intérêt de l’État l’emportera toujours sur son intérêt privé.

Dans une société ou les principes religieux dominent, les étudiants éprouvent de l’amour et du respect pour l’État. Au lieu de mépriser cette institution, ils la soutiennent. Ils ne s’en prennent pas à l’armée ou la police, comme il arrive souvent. Au contraire considérant qu’ils sont les protecteurs de l’État, ils les honorent et les respectent. Plus généralement, les membres de la société, ont confiance en leur État, leur armée, leur police et les assistent. Les soulèvements estudiantins, les luttes fratricides, les conflits entre droite et gauche prennent fin. C’est parce qu’il n’y a plus de sujet de dispute possible puisque chacun commence par avoir foi dans le Livre de Dieu et suit les préceptes qu’Il y enseigne. Pour apporter des solutions aux problèmes, tout le monde coopère, chacun se montre miséricordieux envers autrui et aborde les problèmes dans un esprit de tolérance. Ainsi, chaque problème trouve une résolution prompte et la meilleure possible.

Dans des circonstances aussi favorables, le gouvernement de l’État devient quelque chose de relativement simple. Le pays devient un lieu de sécurité et de prospérité. Les administrateurs du pays traitent les gens en toute équité et ainsi l’injustice disparaît. En retour, ils sont respectés des citoyens. De tels États reposent indéniablement sur des bases inébranlables.

En l’absence de valeurs islamiques, le père devient l’ennemi du fils et vice versa, l’employeur opprime son employé, l’anarchie envahit toutes les couches de la société, les usines et les entreprises cessent leurs activités du fait de ce désordre et les riches exploitent les pauvres. Dans la vie professionnelle, chacun essaie de duper l’autre. Les désordres et les conflits, deviennent le train quotidien des membres de cette société. La raison de tout ce chaos s’explique par le fait que les gens n’ont pas foi en Dieu. Ils se sentent dès lors libres de commettre des injustices et n’hésitent pas à recourir à une violence extrême et à des pratiques cruelles, voire au meurtre. Pire encore, n’étant pas pris de remords, ils expriment en public leur totale absence de regret. Alors que celui qui est convaincu qu’il subira un châtiment éternel pour ces actes s’en écarterait soigneusement. La moralité du Coran rend tous ces forfaits impossibles. Tout se fait facilement, tranquillement et au mieux. S’il n’y a pas d’erreurs judiciaires, la police et les tribunaux trouvent difficilement de quoi s’occuper.

Dans un milieu régi par le Coran, l’état d’esprit serein des gens dans tous les domaines de la vie apporte la prospérité à l’ensemble de la société. La recherche scientifique est florissante, pas un jour ne passe sans qu’on fasse une nouvelle découverte et les résultats sont utilisés pour la bonne cause. La culture prospère et les dirigeants veillent au bien-être de tous. Cette prospérité est due au fait que l’esprit de l’homme est désormais libéré de toute pression. Quand on a l’esprit tranquille et apaisé, on peut mieux développer ses capacités de réflexion et cet état d’esprit élargit notre horizon. Le résultat en est un usage plus libre et plus fécond de l’intelligence. Le fait de vivre selon de bonnes normes morales apporte la prospérité au peuple. Les gens réussissent dans leur vie professionnelle. L’industrie et l’agriculture se portent bien. Dans tous les domaines d’activité, on constate des progrès réels.

En art aussi, on assiste à de grandes avancées. Les gens dont les rêves sont mis à mal et dont les horizons sont réduits par les tribulations du quotidien, se libèrent de ces vicissitudes de l’existence lorsqu’ils décident de vivre selon les enseignements de la religion. Par conséquent ils ont tout le loisir d’exceller dans les arts et porter leur talent à son plus haut niveau. Un homme conscient que Dieu lui a insufflé de Son esprit et qu’Il lui a promis le paradis éternel empli de gloire, de beautés et de faveurs infinies, aura à cœur d’atteindre la perfection dans les beaux-arts. Il sentira au plus profond de lui-même le plaisir qui en découle et s’efforcera d’en avoir une meilleure perception. Plus encore l’amour et le respect qu’il porte à son entourage le pousseront à faire de son mieux. Dans un monde où les valeurs religieuses sont tenues en estime, toutes les branches de l’art s’épanouissent.

Mais ceux qui ne vivent pas dans le cadre défini par la religion ne se préoccupent pas d’enrichir spirituellement leur âme. Ils ne ressentent jamais le besoin de bien se comporter envers leur entourage puisqu’ils y voient les descendants de singes destinés à devenir poussière un jour. Leur principal objectif dans la vie vise la satisfaction de leurs instincts bestiaux et égoïstes. Cette quête effrénée ne contribue pas à l’amélioration de l’âme humaine – au contraire, elle participe à sa déchéance. De tels êtres ne peuvent apporter de contribution originale à l’art. Il est peu probable de plus qu’ils connaissent le vrai plaisir esthétique ou s’en préoccupent. L’argent et la gloire sont les moteurs principaux de leur action, ils échouent donc à produire de véritables œuvres d’art.

En conclusion, quand les gens adhèrent vraiment aux valeurs du Coran, la vie présente prend déjà des airs de paradis. L’harmonie sociale à laquelle ils aspiraient depuis toujours, et qui leur apparaissait comme une utopie, un rêve impossible, devient en très peu de temps une réalité tangible.



La solution se trouve dans les valeurs

du Coran





Tout au long de ce livre, nous avons présenté le point de vue et les schémas comportementaux caractéristiques de ceux qui vivent loin des valeurs religieuses et nous avons évoqué les traits spécifiques de toute société composée de tels individus. Nous avons analysé leur mode de vie marqué par de nombreux problèmes et dysfonctionnements qu’ils n’arrivent pas à résoudre et nous avons décrit les dégâts physiques et moraux qui en résultent.

Nous avons aussi dépeint les mœurs heureuses des croyants. La paix et la sécurité qui règnent dans leur vie, comme nous l’avons mentionné à divers endroits plus haut, sont la simple conséquence du fait que le Coran apporte la solution à toutes sortes de problèmes. En effet le Coran apporte la solution à toutes les difficultés, même lorsqu’on semble être au fond de l’impasse, que la situation paraît sans issue.

Adhérer à la moralité coranique apporte bonheur et paix à l’existence humaine et met fin aux injustices, conflits, iniquités, soucis, aux déchaînements de bigoterie, de cruauté ou de violence. Elle accompagne les relations économiques, sociales et commerciales, et fait disparaître les disputes qui opposent les hommes à leurs proches parents ou au reste de la société. Redisons-le encore: à tout problème le Coran apporte des réponses fondamentales, rationnelles, essentielles, les meilleures qui soient.

Bien plus, le Coran guide l’homme vers l’attitude à adopter en toutes circonstances. Une société dont les membres sont les modèles de cette intelligence morale supérieure atteindra très certainement la structure sociale idéale que les hommes recherchent depuis toujours.

Que le Coran apporte une solution à tous les problèmes, c’est ce que nous dit le verset suivant:



… Ce n’est point là un récit fabriqué. C’est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient. (Sourate Yusuf: 111)



Sans le secours des valeurs islamiques, les hommes ne pourront jamais parvenir à des solutions satisfaisantes et viables pour leurs problèmes personnels ou sociaux. En effet l’histoire humaine regorge de cas difficiles qui, sans l’aide du Coran, restent encore irrésolus de nos jours. Tant que l’homme rejette la vraie religion, il sera fatalement confronté à mille et un tracas face auxquels il restera impuissant. C’est le lot inéluctable des gens qui ont abandonné la religion. Le tourment qui les attend dans l’autre monde est cependant bien plus terrible et, qui plus est, éternel.

Celui qui connaît le mieux l’homme est sans conteste son Créateur. À chaque époque, Dieu a fourni à l’homme des explications et des connaissances au sujet de la religion de vérité. Dans le Coran, Dieu nous annonce que l’homme atteindra le meilleur mode de vie en adhérant à Sa voie:



Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. (Sourate an-Nahl: 97)

Mais si, attiré par la quête d’intérêts triviaux, de gains matériels et d’avantages personnels, il se détourne de la voie de Dieu, il en subira les douloureuses conséquences. Ignorer le Coran signifie en effet se priver de la guidée vitale que Dieu nous octroie dans Son Livre. Ni l’expérience personnelle, ni le savoir accumulé par les générations humaines n’aidera l’homme à surmonter les difficultés du monde où il vit. Les soucis, les tracas, le stress, les doutes et les échecs jalonneront sans fin le cours de sa vie. Au bout d’un moment, il succombera à ce tourbillon et vivra son existence présente en croyant que ces expériences douloureuses, qui sont le châtiment de sa mécréance, sont des réalités inévitables de la vie.

Mais il n’y a qu’une solution: se tourner vers Dieu, Créateur de tous les êtres, et accéder à la vraie félicité et à la sérénité en adoptant la religion que Dieu nous a fait la faveur de révéler. Dieu nous informe que le salut en ce monde consiste à se tourner vers la religion et il a fait la bonne annonce que Ses serviteurs fidèles n’auront nulle crainte, pourvu qu’ils Lui obéissent:



Allah a promis à ceux d’entre vous qui ont cru et fait les bonnes œuvres qu’Il leur donnerait la succession sur terre comme Il l’a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu’il a agréée pour eux. Il leur changerait leur ancienne peur en sécurité. Ils M’adorent et ne M’associent rien et celui qui mécroit par la suite, ce sont ceux-là les pervers. (Sourate an-Nur: 55)







L'effondrement du darwinisme





Chaque détail dans cet univers est le signe d’une création supérieure. À l’inverse, le matérialisme, qui cherche à nier la réalité de la création dans l’univers, n’est qu’une tromperie qui n’a rien de scientifique.

Une fois le matérialisme infirmé, toutes les autres théories fondées sur cette philosophie deviennent caduques. La principale d’entre elles est le darwinisme, autrement dit, la théorie de l’évolution. Cette théorie, qui soutient que la vie est née de matière inanimée par pure coïncidence a été démolie par la reconnaissance que Dieu a créé l’univers.

C’est Dieu qui a créé l’univers et qui l’a conçu dans le moindre détail. De ce fait, il est impossible que la théorie de l’évolution, qui soutient que les êtres vivants n’ont pas été créés par Dieu mais sont le produit de coïncidences, soit vraie.

C’est sans surprise, à l’analyse de la théorie de l’évolution, que nous la voyons dénoncée par les découvertes scientifiques. La conception dans la vie est extrêmement complexe et étonnante. Dans le monde inanimé, par exemple, nous pouvons explorer la fragilité des équilibres sur lesquels reposent les atomes et plus loin, dans le monde animé, nous pouvons observer la complexité de la conception qui a uni des atomes et combien extraordinaires, en tant que mécanismes, sont des structures telles que les protéines, les enzymes et les cellules, qui en sont les produits.

Cette conception extraordinaire de la vie a réfuté le darwinisme à la fin du 20ème siècle.

Nous avons traité de ce sujet en détail dans certaines de nos autres études et nous le faisons toujours. Cependant, nous pensons qu’en raison de son importance, il serait utile de résumer ce qui a été avancé.





L’effondrement scientifique du darwinisme



Bien que cette doctrine remonte à la Grèce antique, la théorie de l’évolution n’a été largement promue qu’au 19ème siècle. Le développement le plus important qui a irrésistiblement propulsé cette théorie comme sujet majeur dans le monde scientifique est la publication en 1859 du livre de Charles Darwin intitulé The Origin of Species (De l’origine des espèces). Dans ce livre, Darwin a nié que les différentes espèces vivantes sur terre aient été créées séparément par Dieu. Selon Darwin, tous les êtres vivants avaient un ancêtre commun et se sont diversifiés à travers le temps par suite de petits changements.

La théorie de Darwin n’était basée sur aucune découverte scientifique concrète; comme il l’a lui-même admis, il ne s’agissait en fait que d’une "hypothèse". De plus, comme il le reconnaissait dans le long chapitre de son livre intitulé "Les difficultés de la théorie", la théorie n’avait pas de réponse à beaucoup trop de questions cruciales.

Darwin a donc investi tous ses espoirs dans les nouvelles découvertes scientifiques, qu’il espérait voir résoudre "les difficultés de la théorie". Cependant, contrairement à ses espérances, les découvertes scientifiques ont étendu les dimensions de ces difficultés.

La défaite du darwinisme contre la science peut être résumée en trois points essentiels:

1) La théorie ne peut en aucun cas expliquer comment la vie a été produite sur terre.

2) Il n’existe aucune découverte scientifique montrant que les "mécanismes évolutionnistes" proposés par la théorie aient quelque pouvoir de se développer.

3) Les fossiles à notre disposition montrent tout à fait l’opposé de ce que suggère la théorie de l’évolution.

Dans cette section, nous examinerons brièvement ces trois points essentiels.



La première étape insurmontable:

l’origine de la vie

La théorie de l’évolution pose pour principe que toutes les espèces vivantes se sont développées à partir d’une cellule vivante unique qui est apparue sur terre il y a 3,8 milliards d’années. Mais la théorie de l’évolution ne peut répondre au fait de savoir comment une seule cellule a pu produire des millions d’espèces vivantes aussi complexes. Et si une telle évolution s’est vraiment produite, pourquoi les traces de cette évolution ne peuvent-elles être observées dans les archibes fossiles? Mais, tout d’abord, nous devons analyser le premier stade du processus évolutionniste présumé. Comment est apparue cette "première cellule"?

Comme la théorie de l’évolution nie la création et n’accepte aucune sorte d’intervention surnaturelle, elle entretient l’idée que "la première cellule" est accidentellement née selon les lois de nature, mais sans aucune conception préalable, ni plan, ni arrangement d’aucune sorte. Selon la théorie, la matière inanimée doit avoir produit accidentellement une cellule vivante. C’est, hélas, une revendication incompatible avec les règles élémentaires des sciences biologiques.



La vie vient de la vie

Dans son livre, Darwin n’a jamais mentionné l’origine de la vie. Les connaissances scientifiques primitives à son époque étaient fondées sur la supposition que les êtres vivants avaient une structure très simple. Depuis les temps médiévaux, la génération spontanée était une théorie largement partagée. Elle affirmait que des matières non-vivantes s’associaient pour former des organismes vivants. On croyait généralement que les insectes naissaient des restes de la nourriture et que les souris provenaient du blé. D’intéressantes expériences ont été conduites pour démontrer la véracité de cette théorie. Du blé a été placé sur un chiffon sale en pensant que des souris allaient en sortir au bout d’un moment.

L’apparition de vers sur la viande a été également considérée comme une preuve de génération spontanée. Cependant, quelque temps plus tard on a compris que les vers n’apparaissaient pas sur la viande spontanément, mais y étaient transportés par des mouches sous forme de larves, invisibles à l’œil nu.

Même durant la période où Darwin a écrit De l’origine des espèces, l’idée que les bactéries pouvaient apparaître de la matière inanimée était largement acceptée dans le milieu scientifique.

Mais, cinq ans après la publication du livre de Darwin, la découverte de Louis Pasteur a réfuté cette croyance qui constituait la base de la théorie de l’évolution. Après une longue période consacrée à la recherche et l’expérimentation, Pasteur conclut de façon définitive: "La revendication que la matière inanimée peut produire la vie est enterrée dans l’histoire pour toujours."1

Les avocats de la théorie de l’évolution se sont longtemps opposés aux découvertes de Pasteur. Cependant, comme le développement de la science a révélé la structure complexe de la cellule d’un être vivant, l’idée que la vie puisse naître accidentellement fait face à une plus grande impasse.



Les efforts peu concluants du 20ème siècle

Le premier évolutionniste qui s’est intéressé à la question de l’origine de vie au 20ème siècle était le célèbre biologiste russe, Alexander Oparin. Il a proposé diverses thèses dans les années trente (1930) pour tenter de prouver que la cellule d’un être vivant pouvait être le fruit du hasard. Ces études, cependant, étaient condamnées à l’échec et Oparin a dû faire la confession suivante: "Malheureusement, l’origine de la cellule reste en réalité une question qui est le point le plus sombre de toute la théorie de l’évolution."2

Les disciples évolutionnistes d’Oparin ont essayé de continuer les expériences pour résoudre l’énigme de l’origine de vie. L’expérience la plus célèbre est celle du chimiste américain Stanley Miller, en 1953. Lors de son expérience, il associa les gaz qu’il prétendait exister dans l’atmosphère initiale de la Terre puis y ajouta de l’énergie. Miller réussit à synthétiser plusieurs molécules organiques (des acides aminés) présentes dans la structure des protéines.

Mais il n’a fallu que quelques années pour apprendre que cette expérience, qui avait alors été présentée comme un pas important au nom de l’évolution, était invalidée et que l’atmosphère utilisée dans l’expérience différait largement de celle des conditions réelles de la Terre.3

Après un long silence, Miller reconnaissait que les conditions atmosphériques mises en place n’étaient pas réalistes.4

Tous les efforts des évolutionnistes tout au long du 20ème siècle pour expliquer l’origine de la vie se sont soldés par un échec. Jeffrey Bada, géochimiste de l’Institut Scripps de San Diego, le reconnaît dans un article qu’il a publié dans le magazine Earth en 1998:

Aujourd’hui, alors que nous quittons le 20ème siècle, nous nous trouvons toujours face au plus grand problème non résolu que nous avions quand nous avions entamé le 20ème siècle: quelle est l’origine de la vie sur terre?5





La structure complexe de la vie



La raison principale pour laquelle la théorie de l’origine évolutionniste de la vie s’est trouvée dans une impasse majeure est que même les organismes vivants considérés comme les plus simples ont des structures incroyablement complexes. La cellule d’un être vivant est plus complexe que tous les produits technologiques développés par l’homme. Aujourd’hui, même dans les laboratoires les plus développés dans le monde, une cellule vivante ne peut être produite uniquement en associant des matières inorganiques.

Les conditions requises pour la formation d’une cellule sont trop importantes en termes de quantité pour pouvoir accepter l’idée de coïncidences comme explication convaincante. La probabilité que les protéines, les composantes de la cellule, soient synthétisées par hasard est de l’ordre de 1 pour 10950 pour une protéine moyenne composée de 500 acides aminés. En mathématiques, une probabilité plus petite que 1 sur 1050 est pratiquement considérée comme étant de l’ordre de l’impossible.

La molécule d’ADN, qui se trouve dans le noyau de la cellule et qui stocke l’information génétique, est une banque de données incroyable. Selon les calculs établis, si l’information codée de l’ADN était retranscrite, on obtiendrait l’équivalent d’une bibliothèque géante composée de 900 volumes d’encyclopédies de 500 pages chacun.

À ce stade, nous sommes confrontés à un dilemme très intéressant: l’ADN ne peut se reproduire qu’à l’aide de quelques protéines spécialisées (des enzymes). Et la synthèse de ces enzymes ne peut être obtenue qu’en utilisant l’information codée de l’ADN. Mais comme ils dépendent l’un de l’autre, ils doivent exister en même temps pour que la reproduction se fasse. Ce qui met dans une impasse totale le scénario de la vie produite par elle-même. Le célèbre évolutionniste, le professeur Leslie Orgel, de l’Université de San Diego en Californie, le reconnaît dans la publication de septembre 1994 du magazine Scientific American:

Il est extrêmement improbable que des protéines et des acides nucléiques, tous deux structurellement complexes, aient surgi spontanément au même endroit, en même temps. Tout comme il semble impossible d’avoir l’un sans l’autre. Et donc, à priori, il est possible de conclure que la vie n’a jamais pu être le résultat de réactions chimiques.6

S’il est impossible que la vie soit apparue suite à des causes naturelles, alors l’idée qu’elle a été "créée" de façon surnaturelle doit être admise. Ce fait contredit clairement la théorie de l’évolution dont le but principal est de nier l’idée de création.





Les mécanismes imaginaires de l’évolution



Le deuxième élément important qui remet en question la théorie de Darwin est que les deux concepts clefs de la théorie, considérés comme "des mécanismes évolutionnistes", n’avaient en fait aucune réalité évolutionniste.

Darwin a entièrement fondé sa théorie de l’évolution sur le mécanisme de la "sélection naturelle". L’importance qu’il a placée sur ce mécanisme était évidente au nom même de son livre: De l’origine des espèces, au moyen de la sélection naturelle…

Pour la sélection naturelle, les êtres vivants qui sont les plus forts et les mieux adaptés aux conditions naturelles de leur environnement sont les seuls à pouvoir survivre dans la lutte pour la vie. Ainsi, dans un troupeau de cerfs sous la menace d’animaux sauvages, seuls les plus rapides survivent. De ce fait, le troupeau de cerfs sera composé uniquement des individus les plus rapides et les plus forts. Mais il est incontestable que ce mécanisme n’entraîne aucune évolution du cerf et ne le transforme pas plus en une autre espèce vivante telle que le cheval.

Le mécanisme de sélection naturelle n’a donc aucun pouvoir évolutionniste. Darwin en était totalement conscient et a dû l’exposer dans son livre De l’origine des espèces en disant:

La sélection naturelle ne peut rien faire jusqu’à ce que des variations favorables aient la chance de se produire.7





L’influence de Lamarck



Ainsi, comment ces "variations favorables" pourraient-elles se produire? Darwin a essayé de répondre à cette question en se fondant sur la connaissance scientifique limitée de son époque. Selon le biologiste français Lamarck, qui a vécu avant Darwin, les créatures vivantes transmettaient les caractéristiques acquises pendant leur vie à la génération suivante. Ces caractéristiques, s’accumulant d’une génération à une autre, entraînent la formation d’une nouvelle espèce. Selon Lamarck, les girafes, à titre d’exemple, auraient évolué à partir des antilopes; ayant lutté pour manger les feuilles des grands arbres, leurs cous se seraient allongés de génération en génération.

Darwin a aussi proposé des exemples similaires, et dans son livre De l’origine des espèces, a, par exemple, affirmé que certains ours qui se rendaient dans l’eau pour trouver de la nourriture étaient transformés en baleines avec le temps.8

Cependant, les lois de l’hérédité découvertes par Mendel et vérifiées par la science de la génétique, qui s’est développée au 20ème siècle, ont complètement démoli la légende selon laquelle des caractéristiques seraient transmises aux générations suivantes. Ainsi, la théorie de la sélection naturelle est tombée en "disgrâce" en tant qu’élément dans l’histoire de l’évolution.





Le néodarwinisme et les mutations



Pour trouver une solution, les darwinistes ont avancé l’idée de "la théorie synthétique moderne", ou comme on la connaît plus généralement, le néodarwinisme vers la fin des années 1930. À la sélection naturelle, le néodarwinisme a ajouté les mutations qui sont des altérations formées dans les gènes des créatures vivantes en raison de facteurs externes comme la radiation ou des erreurs de reproduction comme étant "la cause de variations favorables".

Aujourd’hui, le modèle qui représente la théorie de l’évolution dans le monde est le néodarwinisme. La théorie maintient que des millions de créatures vivantes sur la terre se sont formées suite à un processus par lequel de nombreux organes complexes de ces organismes comme les oreilles, les yeux, les poumons et les ailes, ont subi "des mutations", c’est-à-dire des désordres génétiques. Pourtant, une évidence scientifique contredit cette théorie. Les mutations n’aident pas les créatures vivantes à se développer; bien au contraire, elles leur ont toujours été nuisibles.

La raison en est très simple: l’ADN a une structure très complexe et des changements aléatoires ne peuvent qu’avoir des effets destructeurs. Le généticien américain B. G. Ranganathan dit:

Les mutations sont infimes, aléatoires et nuisibles. Elles se produisent rarement et dans le meilleur des cas sont inefficaces. Ces quatre caractéristiques de mutations impliquent qu’elles ne peuvent mener à un développement évolutif. Un changement aléatoire dans un organisme très spécialisé est inefficace ou nuisible. Un changement aléatoire dans une montre ne peut l’améliorer. Il l’abîmera très probablement, ou au mieux sera inefficace. Un tremblement de terre n’améliore pas une ville, il la détruit.9

C’est sans surprise qu’aucun exemple de mutation utile, c’est-à-dire qui est censé développer le code génétique, n’a été observé jusqu’ici. Toutes les mutations se sont avérées nuisibles. Il a été observé que la mutation, qui est présentée comme "un mécanisme évolutif", n’est en réalité qu’une modification génétique qui nuit aux êtres vivantes et les handicape. (La mutation la plus célèbre chez l’être humain est le cancer) Un mécanisme destructif ne peut sans doute pas être "un mécanisme évolutif". Par ailleurs, la sélection naturelle "ne peut rien par elle-même" comme Darwin l’a aussi admis. Ceci nous montre qu’il n’existe aucun "mécanisme évolutif" dans la nature. Et puisque aucun mécanisme évolutif n’existe, aucun processus imaginaire appelé évolution ne pourrait se produire.

Le relevé des fossiles: aucune trace

de formes intermédiaires



La preuve la plus évidente que le scénario suggéré par la théorie de l’évolution ne s’est pas produit, ce sont les archives fossiles qui nous la fournissent.

Selon la théorie de l’évolution, chaque espèce vivante est issue d’une espèce qui l’a précédée. Une espèce existante précédemment se métamorphose en quelque chose d’autre au cours du temps, et toutes les espèces sont venues à la vie de cette façon. Selon la théorie, cette transformation se met en place graduellement sur des millions d’années.

Si cela avait été le cas, alors de nombreuses espèces intermédiaires auraient dû exister et vivre durant cette longue période de transformation.

Par exemple, certaines espèces mi-poisson/mi-reptile auraient dû exister dans le passé et acquérir des caractéristiques de reptiles en plus de celles de poissons qu’elles avaient déjà. Ou il aurait dû exister quelques oiseaux-reptiles qui ont acquis quelques caractéristiques d’oiseaux en plus de celles des reptiles qu’ils avaient déjà. Comme ils étaient dans une phase de transition, il devait alors s’agir de créatures vivantes déformées, déficientes et infirmes. Les évolutionnistes, qui se réfèrent à ces créatures imaginaires, pensent qu’elles ont vécu dans le passé en tant que "formes intermédiaires".

Si de tels animaux avaient réellement existé, il devrait y en avoir des millions, voire des milliards en nombre et en variété. Plus important encore, il devrait exister des traces de ces étranges créatures dans le relevé des fossiles. Dans son livre, De l’origine des espèces, Darwin l’explique:

Si ma théorie est correcte, des variétés intermédiaires innombrables, liant intimement toutes les espèces du même groupe, devraient certainement avoir existé… Par conséquent, la preuve de leur existence précédente ne pourrait être retrouvée que parmi les restes de fossiles.10





Les espoirs de Darwin volent en éclats



Cependant, malgré une recherche acharnée de fossiles dans le monde entier, depuis le milieu du 19ème siècle, les évolutionnistes n’ont encore retrouvé aucune forme intermédiaire. Tous les fossiles retrouvés lors des fouilles ont montré que, contrairement à ce qu’espéraient les évolutionnistes, la vie sur terre est bien apparue de façon soudaine et entièrement formée.

Un célèbre paléontologue britannique, Derek V. Ager, l’admet bien qu’il soit lui-même un évolutionniste:

Ce qui apparaît à l’examen minutieux des fossiles, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, c’est, à maintes reprises, non pas l’évolution progressive mais l’explosion soudaine d’un groupe aux dépens d’un autre.11

Cela signifie que, selon les archives fossiles, toutes les espèces vivantes sont apparues de façon soudaine et entièrement formées, sans aucune forme intermédiaire. C’est exactement le contraire des suppositions de Darwin. Ce qui est la preuve déterminante que les créatures vivantes ont bien été créées. La seule explication qu’une espèce vivante apparaisse de façon aussi soudaine et entièrement formée sans aucun ancêtre intermédiaire serait que cette espèce a été créée. C’est également ce qu’admet le célèbre biologiste évolutionniste Douglas Futuyma:

La création et l’évolution épuisent à elles seules les explications possibles de l’origine des êtres vivants. Soit les organismes sont apparus sur terre entièrement développés ou ils ne le sont pas. S’ils ne sont pas apparus entièrement développés alors ils doivent s’être développés à partir d’espèces préexistantes grâce à un processus de modification. S’ils sont vraiment apparus entièrement développés, ils doivent en effet avoir été créés par une intelligence toute-puissante.12

Les fossiles montrent que les créatures vivantes sont apparues sur terre dans un état complet et parfait. Cela signifie que "l’origine des espèces" est à l’opposé des suppositions de Darwin. Il s’agit non pas d’évolution, mais de création.





La légende de l’évolution humaine



Le sujet le plus souvent évoqué par les défenseurs de la théorie de l’évolution est celui de l’origine de l’homme. Les darwinistes prétendent que l’homme moderne d’aujourd’hui s’est développé à partir de quelques créatures qui ressemblent au singe. Pendant le prétendu processus évolutionniste, que l’on suppose avoir commencé voilà 4 à 5 millions d’années, il est affirmé qu’il a existé certaines "formes intermédiaires" entre l’homme moderne et ses ancêtres. Selon ce scénario complètement imaginaire, quatre "catégories" de base sont dénombrées:



1.L’Australopithèque

2.L’Homo habilis

3.L’Homo erectus

4.L’Homo sapiens



Les évolutionnistes appellent les prétendus premiers ancêtres des hommes, qui sont semblables aux singes, les "Australopithèques", ce qui signifie "singes sud-africains". Ces êtres vivants n’étaient en réalité rien d’autre qu’une vieille espèce de singe qui s’est éteinte. La vaste recherche faite sur des spécimens d’Australopithèque divers par deux anatomistes mondialement célèbres d’Angleterre et des Etats-Unis, Lord Solly Zuckerman et le professeur Charles Oxnard, a montré que ces espèces ont appartenu à une espèce de singe ordinaire qui s’est éteinte et n’avait aucune ressemblance avec les êtres humains.13

Dans leur classification, les évolutionnistes attribuent le terme "homo", c’est-à-dire "homme", pour désigner l’étape suivante de l’évolution humaine. Selon eux, les êtres vivants appartenant aux catégories de l’Homo sont plus développés que ceux de l’Australopithèque. Les évolutionnistes conçoivent un schéma d’évolution imaginaire en organisant les différents fossiles de ces créatures selon un ordre particulier. Ce schéma est imaginaire parce qu’aucune relation évolutive entre ces différentes classes n’a jamais été prouvée. Ernest Mayr, un des principaux défenseurs de la théorie de l’évolution au 20ème siècle, l’admet en disant que "la chaîne remontant à l’Homo sapiens est en réalité perdue".14

En schématisant la chaîne de liens de la façon suivante "Australopithèque > Homo habilis > Homo erectus > Homo sapiens", les évolutionnistes déduisent que chacune de ces espèces est l’ancêtre de la suivante. Mais les découvertes récentes des paléoanthropologues ont révélé que l’Australopithèque, l’Homo habilis et l’Homo erectus ont vécu dans différentes régions du monde à la même époque.15

De plus, un certain segment des humains faisant partie de la classe des Homo erectus a vécu jusqu’à des périodes très récentes. L’homo sapiens neandarthalensis (l’homme de Neandertal) et l’Homo sapiens (l’homme moderne) ont coexisté dans la même région.16

Cette situation indique apparemment l’impossibilité d’une lignée généalogique quelconque entre ces différentes classes. Stephen Jay Gould, un paléontologue de l’Université de Harvard, explique l’impasse dans laquelle se trouve la théorie de l’évolution, bien qu’il soit lui-même un évolutionniste:

Qu’advient-il de notre échelle si trois lignées d’hominidés coexistent (l’Australopithèque africanus, l’Australopithèque robuste et l’Homo habilis) et qu’aucune ne provient clairement d’une autre? De plus, aucune des trois n’a montré de tendances évolutionnistes pendant leur existence sur terre.17

Bref, le scénario de l’évolution humaine que l’on cherche à soutenir à l’aide de divers dessins de quelques créatures "mi-singe/mi-homme" paraissant dans les médias et les livres scolaires, c’est-à-dire au moyen d’une propagande éhontée, n’est qu’une légende sans fondement scientifique.

Lord Solly Zuckerman, un des scientifiques les plus célèbres et les plus respectés du Royaume-Uni, a effectué pendant des années des recherches sur ce sujet et a tout particulièrement étudié pendant 15 ans des fossiles d’Australopithèques. Il a finalement conclu, bien qu’il soit lui-même un évolutionniste, qu’il n’existe en réalité aucun arbre généalogique constitué de ramifications rattachant l’homme à des créatures semblables au singe.

Zuckerman a aussi établi un intéressant "spectre de la science". Il a formé un spectre des sciences allant des disciplines qu’il considère comme scientifiques à celles qu’il considère comme non scientifiques. Selon le spectre de Zuckerman, les disciplines les plus "scientifiques", c’est-à-dire fondées sur une base de données concrètes, sont la chimie et la physique. Ensuite viennent les sciences biologiques puis les sciences sociales. À l’autre extrémité du spectre, qui est la partie considérée comme la "moins scientifique", se trouvent les perceptions extrasensorielles, dont font partie la télépathie et "le sixième sens" – et enfin "l’évolution humaine". Zuckerman en explique le raisonnement:

Nous nous déplaçons alors directement du registre de la vérité objective dans ces champs de la science biologique présumée, comme la perception extrasensorielle ou l’interprétation de l’histoire des fossiles humains, où pour le fidèle (l’évolutionniste) tout est possible, et où le partisan ardent (de l’évolution) est parfois capable de croire en même temps à plusieurs choses contradictoires.18

La légende de l’évolution humaine ne repose que sur quelques interprétations préconçues à partir d’un certain nombre de fossiles déterrés par certaines personnes qui adhèrent aveuglément à leur théorie.





La technologie de l’œil et de l’oreille



Un autre sujet qui reste sans réponse pour la théorie évolutionniste est l’excellente capacité de perception de l’œil et de l’oreille.

Avant d’aborder la question de l’œil, essayons de répondre brièvement à la question du "comment nous voyons". Des rayons de lumière venant d’un objet forment sur la rétine de l’œil une image inversée. À cet instant, ces rayons de lumière sont transmis sous forme de signaux électriques par des cellules et atteignent un endroit minuscule que l’on appelle le centre de la vision à l’arrière du cerveau. Ces signaux électriques sont perçus en tant qu’images dans ce centre du cerveau suite à un long processus. À partir de ces informations techniques, essayons de réfléchir maintenant.

Le cerveau est isolé de la lumière. Cela signifie que l’intérieur du cerveau est complètement sombre et que la lumière n’atteint pas le lieu où se trouve le cerveau. Le centre de la vision est un endroit complètement obscur où aucune lumière jamais n’y pénètre; il pourrait même s’agir du lieu le plus sombre que vous n’ayez jamais connu. Et malgré tout, vous arrivez à voir un monde éclatant de lumière dans cette profonde obscurité.

L’image formée dans l’œil est si précise et distincte que même la technologie du 20ème siècle n’a pas été capable de l’obtenir. Regardez, par exemple, le livre que vous lisez, les mains avec lesquelles vous le tenez, levez maintenant votre tête et regardez autour de vous. Avez-vous jamais vu une image aussi précise et distincte que celle-ci? Même l’écran de télévision le plus perfectionné produit par le plus grand fabricant de télévision dans le monde ne peut vous fournir une image aussi précise. C’est une image tridimensionnelle, en couleur et d’une extrême précision. Pendant plus de 100 ans, des milliers d’ingénieurs ont essayé d’obtenir une telle précision de l’image. Des usines ont été construites, d’énormes locaux y ont été consacrés, de nombreuses recherches ont été menées, des plans et des conceptions ont été faits pour obtenir les meilleurs résultats. Regardez maintenant un écran de télévision et le livre que vous tenez dans vos mains. Voyez la grande différence d’acuité et de netteté qu’il y a entre les deux. De plus, l’écran de télévision ne vous propose qu’une image bidimensionnelle, alors que de vos yeux vous obtenez une perspective tridimensionnelle qui comporte également la profondeur.

Pendant des années, des dizaines de milliers d’ingénieurs ont bien essayé de produire une télévision tridimensionnelle qui obtienne la qualité de la vision de l’œil. Ils ont effectivement mis en place un système tridimensionnel de télévision mais il est impossible de le regarder sans lunettes. Par ailleurs, ce n’est qu’un système artificiel à trois dimensions. L’arrière-plan apparaît flou et le premier plan ressemble à un décor en papier. Il n’a jamais été possible de reproduire une vision aussi nette et distincte que celle de l’œil. On décèle une perte de qualité d’image aussi bien pour la caméra que pour la télévision.

Les évolutionnistes prétendent que le mécanisme à l’origine de cette image aussi pointue et distincte est le fait du hasard. Maintenant, si quelqu’un vous disait que votre télévision est le produit du hasard, que tous ses atomes se sont assemblés et ont composé un appareil capable de produire une image, qu’en penseriez-vous? Comment des atomes pourraient-ils réaliser ce dont des milliers de gens sont incapables?

Si un appareil produisant une image plus primitive que celle de l’œil ne peut avoir été formé par hasard, il est donc tout à fait certain que l’œil et l’image que voit l’œil ne peuvent être le fruit du hasard. La même logique s’applique à l’oreille. L’oreille externe capte les sons transmis par le pavillon auriculaire et les dirige vers l’oreille moyenne qui transmet les vibrations du son en les intensifiant; l’oreille interne communique ces vibrations au cerveau en les transformant en signaux électriques. Tout comme pour l’œil, l’audition se réalise dans le centre de l’audition dans le cerveau.

Ce qui se produit pour l’œil est aussi vrai de l’oreille. C’est-à-dire que le cerveau est isolé du son comme de la lumière: il ne laisse pas entrer de son. De ce fait, peu importe que l’environnement extérieur soit bruyant, l’intérieur du cerveau est complètement silencieux. Néanmoins, les sons les plus fins sont perçus dans le cerveau. Dans votre cerveau, qui est isolé du son, vous écoutez les symphonies d’un orchestre et entendez tous les bruits d’un lieu animé. Cependant, si à ce moment-là le niveau du son dans votre cerveau devait être mesuré par un appareil précis, on constaterait qu’un silence total y règne.

Comme c’est le cas des images, des décennies d’efforts ont été fournis à essayer de produire et de reproduire un son fidèle à l’original. Le résultat de ces efforts a donné naissance à des appareils d’enregistrement de son, à des systèmes de haute fidélité et à des systèmes pour mesurer le son. Malgré toute cette technologie et des milliers d’ingénieurs et d’experts travaillant d’arrache pied, aucun son n’a encore été obtenu qui ait la même acuité et la même clarté que le son perçu par l’oreille. Pensez à la très haute qualité de son généré par les systèmes Hi-fi produits par les plus grandes sociétés de l’industrie de la musique. Et même dans ces cas, lorsque le son est enregistré il y perd un peu de sa qualité; ou alors quand vous allumez un appareil de haute fidélité vous entendrez toujours un sifflement avant le son de la musique. Cependant, les sons qui sont produits par la technologie du corps humain sont extrêmement précis et d’une grande netteté. Une oreille humaine ne perçoit jamais un son accompagné par un sifflement ou alors entaché de parasites comme le fait l’appareil de haute fidélité (la Hi-fi); il perçoit le son exactement tel qu’il est, clair et net. C’est ainsi que cela a fonctionné depuis la création de l’homme.

Jusqu’à maintenant, aucun appareil visuel ou d’enregistrement produit par l’homme n’a été aussi sensible et aussi réussi dans la perception de données sensorielles que ne le font l’œil et l’oreille.

Cependant, concernant la vision et l’audition, une vérité beaucoup plus importante les sous-tend.





À qui appartient la conscience qui voit

et entend dans le cerveau?



Qui voit un monde agréable et plaisant dans son cerveau, écoute des symphonies ou le gazouillement d’oiseaux et peut sentir la rose?

Les stimulations provenant des yeux, des oreilles et du nez d’un être humain vont au cerveau comme des impulsions nerveuses électrochimiques. En biologie, en physiologie et dans les livres de biochimie, vous pourrez trouver tous les détails sur la formation de l’image dans le cerveau. Mais, vous ne rencontrerez jamais l’élément le plus important de ce sujet: qui donc perçoit les impulsions nerveuses électrochimiques en tant qu’images, sons, odeurs et événements sensoriels dans le cerveau? Il y a une conscience dans le cerveau qui perçoit tout cela sans ressentir le besoin d’avoir un œil, une oreille ou un nez. À qui appartient cette conscience? Il ne fait aucun doute que cette conscience n’appartient pas aux nerfs, à la couche grasse et aux neurones qui constituent le cerveau. C’est pourquoi les matérialistes darwiniens, qui croient que tout est constitué de matière, ne peuvent donner de réponse à ces questions.

Car cette conscience est l’âme que Dieu a créée. L’âme n’a besoin ni d’œil pour voir les images, ni d’oreille pour entendre les sons. En outre, elle n’a pas non plus besoin de cerveau pour penser.

Chaque personne qui lit cette évidence scientifique très claire devrait penser à Dieu Tout-Puissant, Le craindre et chercher refuge auprès de Lui. Lui, qui enserre l’univers entier en un espace sombre de quelques centimètres cubes dans un format tridimensionnel, coloré, fait d’ombre et de lumière.

Une croyance matérialiste



L’information que nous avons présentée jusqu’ici nous montre que la théorie de l’évolution est une revendication à l’évidence en contradiction avec les découvertes scientifiques. La prétention de la théorie de l’évolution à propos de l’origine de la vie est inconséquente avec la science. Les mécanismes évolutionnistes qu’elle propose n’ont aucun pouvoir sur l’évolution et les données connues se rapportant aux fossiles démontrent que les formes intermédiaires nécessaires selon la théorie n’ont jamais existé. Ainsi, il devient certainement logique que la théorie de l’évolution devrait être mise à l’écart comme une idée non scientifique. Il existe un nombre incalculable d’idées, telles que l’idée de la Terre comme centre de l’Univers, qui ont été rayées des préoccupations de la science à travers l’histoire.

Malgré cela, la théorie de l’évolution reste avec insistance à l’ordre du jour de la recherche scientifique. Certains vont jusqu’à essayer de faire passer les critiques formulées contre la théorie comme "une attaque contre la science." Pour quelle raison le font-ils?

La raison en est que la théorie de l’évolution est une croyance dogmatique indispensable à certains cercles. Ces milieux sont aveuglément dévoués à la philosophie matérialiste et adoptent le darwinisme parce qu’il est la seule explication matérialiste qui peut être avancée pour la nature.

Mais de façon assez intéressante, ils leur arrivent aussi de le reconnaître de temps en temps. Richard C. Lewontin, célèbre généticien et évolutionniste, de l’Université de Harvard, avoue qu’il est "d’abord un matérialiste avant d’être un homme de science" en ces termes:

Ce n’est pas que les méthodes et les institutions scientifiques nous obligent d’une façon ou d’une autre à accepter une explication matérielle du monde phénoménal, mais c’est, au contraire, que nous sommes forcés, par notre adhésion a priori aux causes matérielles, de créer un appareil d’investigations et un jeu de concepts qui produisent des explications matérielles. Et, peu importe que cela soit contraire à l’intuition, peu importe que cela soi mystificateur pour le non initié. En outre, ce matérialisme est absolu, donc nous ne pouvons admettre un Pied Divin sur le pas de la porte.19

Ce sont des déclarations explicites montrant que le darwinisme est un dogme entretenu uniquement par adhésion à la philosophie matérialiste. Ce dogme maintient qu’il n’y a aucun être à l’exception de la matière. De ce fait, il soutient que la matière inanimée et inconsciente a créé la vie. Il suggère que des millions d’espèces vivantes différentes telles que les oiseaux, les poissons, les girafes, les tigres, les insectes, les arbres, les fleurs, les baleines et les êtres humains sont issues du résultat d’interactions de la matière, comme la pluie torrentielle ou l’éclair de la foudre, etc. c’est-à-dire de matière inanimée. C’est un précepte à la fois contraire à la raison et à la science. Pourtant les darwinistes continuent à défendre ce précepte pour "ne pas admettre un Pied Divin sur le pas de la porte".

Quiconque ne regarde pas l’origine des êtres vivants avec un préjugé matérialiste conviendra de cette vérité évidente: tous les êtres vivants sont l’œuvre d’un Créateur, qui est tout-puissant, sage et omniscient. Ce Créateur est Dieu, Il est Celui qui a créé l’univers entier à partir du néant, l’a conçu sous la forme la plus parfaite et a façonné tous les êtres vivants.



Ils dirent: "Gloire à Toi! Nous n’avons de savoir que ce que

Tu nous as appris. C’est Toi l’Omniscient, le Sage."(Sourate al-Baqara: 32)



NOTES





1. Sidney Fox, Klaus Dose, Molecular Evolution and The Origin of Life, New York: Marcel Dekker, 1977, p. 2

2. Alexander I. Oparin, Origin of Life, (1936) New York, Dover Publications, 1953 (Réimpression), p. 196

3. "New Evidence on Evolution of Early Atmosphere and Life", Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 63, novembre 1982, pp. 1328-1330

4. Stanley Miller, Molecular Evolution of Life: Current Status of the Prebiotic Synthesis of Small Molecules, 1986, p. 7

5. Jeffrey Bada, Earth, février 1998, p. 40

6. Leslie E. Orgel, "The Origin of Life on Earth", Scientific American, vol. 271, septembre 1994, p. 78

7. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 189

8. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 184

9. B. G. Ranganathan, Origins?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988

10. Charles Darwin, The Origin of Species: A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964, p. 179

11. Derek A. Ager, "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol. 87, 1976, p. 133

12. Douglas J. Futuyma, Science on Trial, New York: Pantheon Books, 1983, p. 197

13. Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications, 1970, pp. 75-94; Charles E. Oxnard, "The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt", Nature, vol. 258, p. 389

14. J. Rennie, "Darwin’s Current Bulldog: Ernst Mayr", Scientific American, décembre 1992

15. Alan Walker, Science, vol. 207, 1980, p. 1103; A. J. Kelso, Physical Antropology, première éd., New York: J. B. Lipincott Co., 1970, p. 221; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272

16. Time, novembre 1996

17. Stephen Jay Gould, Natural History, vol. 85, 1976, p. 30

18. Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, New York: Toplinger Publications, 1970, p. 19

19. Richard Lewontin, "The Demon-Haunted World", The New York Review of Books, 9 janvier 1997, p. 28









KAPAK ARKASI





La misère, l'injustice, la peine, le pessimisme, la solitude, la peur, le stress, la frustration, la méfiance, l'absence de scrupules, l'anxiété, la rage, la jalousie, le ressentiment, la toxicomanie, l'immoralité, l'arnaque, la faim, la pauvreté, la corruption sociale, le vol, la guerre, la violence, l'oppression, la peur de la mort...

Pour résoudre ces problèmes, il n'y a qu'une solution: choisir de vivre selon les enseignements de la vraie religion. Ce n'est que lorsque les valeurs de la religion authentique régissent nos vies que l'on peut espérer un monde plus paisible et où il fait bon vivre, qui chassera le tableau sombre et morbide que nous avons actuellement sous les yeux et qui perdurera tant que les lois de Dieu seront méconnues. Pour le dire autrement les hommes seront asservis à ces problèmes tant qu'ils s'écarteront des valeurs du Coran. Résumons-nous encore: les horreurs de notre monde, voilà le cauchemar de la mécréance dans toute son ignominie.

Dans ce livre, vous verrez comment les principes régulateurs reposant sur les normes morales apportées par le Coran, révélation de Dieu à l'humanité pourront seuls bannir le cauchemar de la mécréance. Vous découvrirez comment le pessimisme, la corruption et le désordre social peuvent être éliminés de la société; comment l'individu peut aménager son environnement de sorte à le rendre idéal; quels sont les avantages spirituels et matériels qu'il tirera en suivant ces normes morales. Nous montrerons tout cela en détail, et l'on verra en fin de compte que les valeurs du Coran sont l'unique remède que l'on peut apporter à tous ces maux.







À PROPOS DE L'AUTEUR



L'auteur, qui écrit sous le pseudonyme HARUN YAHYA, est né à Ankara en 1956. Il a effectué des études artistiques à l'Université Mimar Sinan d'Istanbul, et a étudié la philosophie à l'Université d'Istanbul. Depuis les années 80, il a publié de nombreux ouvrages sur des sujets politiques, scientifiques et liés à la foi. Certains de ses livres ont été traduits en plus de 20 langues et publiés dans leurs pays respectifs Les ouvrages de Harun Yahya font appel aux musulmans comme aux non-musulmans, quel que soit leur âge, leur race ou leur nation, indépendamment de leurs divergences idéales malvenues qu'ils partagent. Ces livres sont centrés sur un seul objectif: communiquer aux lecteurs le message du Coran et par conséquent les inciter à réfléchir aux certains thèmes importants tels que l'existence de Dieu, Son unicité et l'au-delà, et démonter les arguments des tenants des idéologies athées.
sylvain_etir
2007-01-03 02:43:42 UTC
oh la la la !!!! Bien sur qu il existe sinon pourquoi des millions d hommes qui l ont jamais vu depuis des siecles se battraient pour pour lui, alors c est vrai on sait pas si il est blanc noir jaune ou rouge, mais c est pas le probleme non le plus grave probleme c est que nul ne connait sa religion parcequ il doit bien avoir une religion ce type, tout le monde ou presque en a !

donc il faut dire que oui dieu existe et qu on connaitra sa religion quand il en restera plus qu une sur la terre ! a un moment (croisade) on a bien cru que tout le monde serait d accord pour dire qu il etait catholique mais maintenant ...
Annulation en cours
2007-01-03 02:37:22 UTC
Dieu a tout créé.

Dieu a créé le racisme.

Mais Dieu a aussi créé l'antiracisme.

Avec tout le respect que je lui dois, Dieu est un sacré fouteur de merde.
schim1991
2007-01-04 14:12:01 UTC
Que vient faire cette question danq la rubrique Voyage / Afrique et Moyen- Orient ?
hk23
2007-01-04 08:52:04 UTC
Est ce que le diable existe?
2007-01-03 04:25:05 UTC
oui DIEU existe

de quel religion es-tu?

que tu soit animiste,chretien ,musulman ou meme athé sache que DIEU existe car tu es conscient qu'il existe un être suppreme qui est le commencement et la fin de tout celui vers qui meme les marabouts se tournent lorsqu'ils ne savent plus à quel saint se vouer
romuald m
2007-01-03 03:10:03 UTC
il est peu etre en chaqu'un de nous et il faut etre tres evoluer pour le resentir c une question de sensibilite .mais ce monde favorise plutot la force a cause de la survie qui nous et imposer c'est pour ça qu'ont a du mal a le voir.
feitan 1
2007-01-03 02:30:48 UTC
je ne sais pas mais si c'est le cas, j'espère qu'il a une bonne excuse...
aframanacho
2007-01-03 02:40:22 UTC
Le concept de Dieu existe, il est present dans toutes les civilisations, même les plus primitives. Sa representation et son interpretation, sont ensuite dependantes de chaque foyer culturel humain.

Quant à son existence objective, lui seul peut te repondre, s'il le veut et si tu sais comprendre sa reponse.
tryonisos
2007-01-03 02:39:39 UTC
Qu'on réponde "oui" ou "non", on en a pas la preuve !



Si on répond "non" on ne pourra jamais en apporter la preuve, c'est impossible de prouver l'absence de quelque chose.



Si on répond "oui" c'est tout autant impossible de le prouver étant donner que la religion repose sur la foi et que Dieu (s'il existe) ne se sent pas obligé de donner la preuve qu'il exsite, enfin pas depuis 2000 ans.
davidbkh
2007-01-03 02:36:35 UTC
oui
verdivert
2007-01-03 02:32:27 UTC
Attention Satan l'habite
AUS
2007-01-03 02:32:11 UTC
oui, sinon on ne serait pas là!


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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